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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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1563 ECLIPSE — ECOLE<br />

soleil, au contraire, ne peuvent avoir lieu qu'a 1'epoque<br />

de la nouvelle lune, quand ce satellite est interpose entre<br />

la terre el le soleil. Les lenebres du Vendredi-Saint onl<br />

done un caractere miraculeux el sont dues soit a une<br />

interposition extraordinaire de nuages tres epais, soit a<br />

une attenuation momentanee de la transparence atmospherique.<br />

H. LESETRE.<br />

1. £COLE, local <strong>dans</strong> lequel des enfants ou des jeunes<br />

gens apprennent des lecons d'un maitre <strong>les</strong> elements d'un<br />

art ou d'une science (fig. 515). Les eco<strong>les</strong> sont privees ou<br />

publiques, selon qu'el<strong>les</strong> sont tenues par des particuliers<br />

ou bien au nom de 1'Elat. On ne trouve pas trace d'eco<strong>les</strong><br />

publiques chez <strong>les</strong> Hebreux avant la captivite de Babylone.<br />

Ce qu'on appelle improprement « eco<strong>les</strong> des prophetes<br />

» n'a point de relation avec un enseignement suivi<br />

et methodique. Voir ce mot. L'instruction religieuse et<br />

morale des enfants se donnait <strong>dans</strong> la famille. Voir EDU-<br />

S'il y avail quarante enfants, il devait y avoir un assistant;<br />

pour cinquante, deux maUres elaieiit necessaires.<br />

Si nous en croyons <strong>les</strong> Talrauds, <strong>les</strong> eco<strong>les</strong> etaient tres<br />

repandues en Pa<strong>les</strong>tine; inais leur exageralion a ce sujef<br />

depasseloute mesure. A 1'epoque de sa deslruclion, Jerusalem<br />

aurail compte <strong>dans</strong> son sein quatre cent qualre-vingts<br />

eco<strong>les</strong>. Bien plus, au dire de R. Simon ben Gamaliel, la<br />

ville d'ailleurs inconnue de Bethar avail encore sous Adrien.<br />

cinquante-deux ans apres la mine du Temple, cinq cents<br />

eco<strong>les</strong>, dont la plus petite reunissait cinq cents enfants.<br />

Talmud de Jerusalem, Taanith, trad. Schwab, Paris, 1883,<br />

t. vi, p. 190. Selon R. Simon ben Yohai, beaueoup de<br />

vil<strong>les</strong> de la Pa<strong>les</strong>tine ont ete ruinees, faute d'eco<strong>les</strong> et<br />

d'inslituteurs. D'apres d'autres rabbins, <strong>les</strong> ecrivains, <strong>les</strong><br />

professeurs et ceux qui instruisent la jeunesse sont <strong>les</strong><br />

verilab<strong>les</strong> gardiens des ci<strong>les</strong>. Talmud de Jerusalem,<br />

Haghiga, ibid., p. 265. Les rabbins disaienl encore :<br />

« L'haleine des enfants qui frequentcnt <strong>les</strong> eco<strong>les</strong> est le<br />

515. — Ecole egyptlenne de musique et de <strong>dans</strong>e. Tell el-Amarna. xviii* dynastie. D'apres Lepslus, Denkmaler,<br />

Abth. in, Bl. 106.<br />

CATION. Apres Texil, <strong>les</strong> synagogues servirent en quelque<br />

sorte d'eco<strong>les</strong> publiques pour la leclure et 1'interpretation<br />

de la Loi et des prophetes. Voir SYNAGOGUE. Cependant<br />

il y cut encore, en dehors d'el<strong>les</strong>, des eco<strong>les</strong> elementaires<br />

pour <strong>les</strong> garcons et des eco<strong>les</strong> superieures, dirigees par<br />

des scribes et des docteurs.<br />

I. ECOLES ELEMENTAIRES POUR LES GARCONS. — La tradition<br />

rabbinique rapporte leur origine a Simeon ben<br />

Schetah, frere de la reine Salome et president du sanhedrin<br />

<strong>dans</strong> le i er siecle avant Jesus-Christ. II etablit<br />

cette disposition : « Les enfants doivent aller a 1'ecole. »<br />

Talmud de Jerusalem, Kethouboth, vui, 8, trad. Schwab,<br />

Paris, 1886, t. vni, p. 110. II nomma 1'ecole Belh-hassepher,<br />

« maison du livre. » Mais ce ne fut que 1'an 64 de<br />

notre ere que des eco<strong>les</strong> publiques pour <strong>les</strong> petits garcons<br />

de six a sept ans furent fondees <strong>dans</strong> toutes IPS<br />

vil<strong>les</strong> de Pa<strong>les</strong>tine. Le grand pretre Jesus ben Gamala<br />

rendit cette fondalion obligatoire. Chaque ville devait<br />

entretenir au moins une ecole primaire. Si la cite etait<br />

tres grande ou coupee en deux par un lleuve difficile a<br />

traverser, on devait balir deux eco<strong>les</strong>. Si la communaute<br />

etait pauvre, la synagogue pouvait servir d'ecole pendanl<br />

la semaine. Partoul ou il y avail vingt-cinq enfanls en<br />

age de s'inslruire, on devait etablir un maitre special.<br />

Si le nombre des eleves etait inferieur a ce chiffre, le<br />

liazzan, ou sacristain de la synagogue, servait de mailre.<br />

plus ferme soutien de la sociele. — Perisse le sancluaire!<br />

mais que <strong>les</strong> enfants aillent a 1'ecole. » A leur jugement,<br />

<strong>les</strong> femmes qui conduisaient leurs enfants aux eco<strong>les</strong><br />

meritaient la faveur speciale de Dieu. Talmud de Babylone,<br />

Berakliolh, trad. Schwab, Paris, 1871, p. 291.<br />

Le Pirke Aboth determine ainsi <strong>les</strong> divers degres de<br />

Tinslruction de 1'enfanl: « A cinq ans, il doil commencer<br />

<strong>les</strong> etudes sacrees; a dix ans, il doit se livrer a 1'etude<br />

de la tradition; a treize ans, il doit connaltre et accomplir<br />

<strong>les</strong> commandemenls de Jehovah; a quinze ans, il<br />

dqjt perfectionner ses etudes. » Le nombre des heures de<br />

classe etait limite. A cause de la chaleur, <strong>les</strong> lecons etaient<br />

interrompues de dix heures du matin a trois heures de<br />

1'apres-midi. Aux mois de juin et de juillet, on ne consacrait<br />

que quatre heures par jour a Tenseignement, et il<br />

etait alors interdit aux maitres de chatier leurs eleves.<br />

Le maitre ne devait rien promeltre qu'il ne put tenir. II<br />

devait eviler lout ce qui pouvait provoquer des pensees<br />

desagreab<strong>les</strong> ou deshonnetes. II ne devait pas s'impatienter<br />

centre <strong>les</strong> enfants qui apprenaient difficilemenl.<br />

II avail le droil de punir, quand le chalimenl etait necessaire;<br />

et il pouvait frapper avec une laniere, mais jamais<br />

avec une baguetle. II devail graduer <strong>les</strong> lecons el Iraiter<br />

1'enfant comme une genisse donl on aagmenle chaque<br />

jour le fardeau. Son office elait honorable, et <strong>les</strong> parenls<br />

ne pouvaient envoyer leurs enfants a une autre ecole qu'a

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