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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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835 COLLIER 836<br />

a retrouve un certain nombre de colliers pheniciens a<br />

Camiros et a Curium, <strong>dans</strong> 1'ile de Cypre, <strong>dans</strong> <strong>les</strong> tombes<br />

de Sardaigne, a Sidon, etc. Un des colliers du tresor de<br />

Curium est compose de soixante-dix per<strong>les</strong> d'or et d'une<br />

vingtaine de glands de meme metal. G. Perrot, Histoire<br />

de I'art <strong>dans</strong> I'antiquite, gr. in-8°, Paris, 1885, t. in,<br />

p. 818, fig. 576 B. Un autre de la meme provenance, egalement<br />

tout en or, est forme de per<strong>les</strong> ova<strong>les</strong> et rondes,<br />

307. — Colliers puniques. Muse"e Saint-Louis. Carthage.<br />

et de boutons de lotus alternant avec des fleurs de la<br />

meme plante. Au centre est une tete coiffee a 1'egyptienne.<br />

Ibid., p. 818, fig. 576 A. Un autre est fait d'une<br />

epaisse tresse d'or. A Tune des extremites est une belle<br />

tete de lion, montee sur un cylindre de tres fin grenetis;<br />

de la gueule sort un anneau. A 1'autre extremite, un<br />

nceud tres complique se termine par une rosace d'ou<br />

sort un crochet. Ibid., p. 826, fig. 587. Voir Cesnola,<br />

Cyprus, 1879, pi. xxv. Dans quelques-uns, <strong>les</strong> pendants<br />

sont des grenades ou d'autres fruits. Parfois <strong>les</strong> per<strong>les</strong><br />

d'or sont melees a des grains de cornaline, d'onyx, de<br />

cristal de roche, a des fleurs de lotus. G. Perrot, ibid.,<br />

p. 824-826, fig. 588 et pi. x. D'autres colliers sont moins<br />

riches; ils sont faits de pieces de verre et de terre emaillee.<br />

Ibid., p. 827 et pi. in. A tous ces colliers sont attaches<br />

<strong>les</strong> pendants dont parle la Bible. Les bas-reliefs<br />

et <strong>les</strong> statues nous montrent comment ils etaient attaches<br />

au cou et pendaient sur la poitrine. G. Perrot, ibid.,<br />

p. 257, 450, 5i9, 554, 563, 824, fig. 196, 331, 328, 373,<br />

377, 384, 586. Voir t. i, fig. 543, col. 1795. Ces colliers<br />

pheniciens etaient egalement portes par <strong>les</strong> Grecs de<br />

1'epoque archaique, chez qui ils etaient appe<strong>les</strong> Spjioi.<br />

Homere, Iliad., xvm, 401; Odyss., xv, 460; Eschyle,<br />

Choephores, 617, etc.; Monuments de I'Inslitut archeologique,<br />

t. x, pi. iv, v A; "W. Helbig, L'epopee homerique,<br />

trad. Trawinski, in-8°, Paris, 1894, p. 340-343;<br />

G. Perrot, Histoire de I'art, t. vi, p. 857, fig. 517. On a<br />

trouve egalement en Etrurie des colliers de style oriental.<br />

Ju<strong>les</strong> Martha, L'art etrusque, gr. in-8°, Paris, 1889, p. 105<br />

et 109. Le P. Delattre a decouvert <strong>dans</strong> <strong>les</strong> tombeaux<br />

puniques de Carthage de nombreux colliers semblab<strong>les</strong><br />

aux colliers pheniciens. Nous en reproduisons ici quelquesuns<br />

(fig. 307).<br />

2° Colliers des Egyptiens. — Lorsqne Joseph eut interprete<br />

<strong>les</strong> songes du pharaon, celui-ci, emerveille de la<br />

sagesse du jeune homme, lui confia le gouvernement de<br />

1'Egypte, et, en autres marques de sa faveur, il lui mit<br />

au cou un collier d'or. Gen., XLI, 42. La scene decrite<br />

ici est exactement la meme que celle qui est representee<br />

sur une stele du musee du Louvre. « La partie gauche<br />

de la representation, dit M. de Rouge, montre le profil<br />

d'un nn^s <strong>dans</strong> lequel est figure le roi Seti I er , avec<br />

une figure jeune et imberbe. II se penche en avant sur<br />

une sorte de balcon ou s'appuie sa main gauche, et<br />

semble adresser la parole au personnage qui est devant<br />

lui. Celui-ci leve <strong>les</strong> bras en signe d'allegresse, pendant<br />

qu'un serviteur lui attache au cou un collier a plusieurs<br />

rangs. » Cette scene represente la ceremonie de 1'investiture<br />

d'un collier d'honneur, accorde par le pharaon a<br />

un fonctionnaire eminent. C'est ce qui resulte egalement<br />

des discours graves sur la stele aupres des personnages.<br />

« Le roi dit aux chefs qui approchent de sa personne :<br />

Donnez plusieurs colliers d'or au favorise, chef du<br />

[gynecee (?)] royal, Hor-Khem. » Hor-Khem remercie le<br />

roi de ses bienfaits. P. Pierret, Description sommaire<br />

des sal<strong>les</strong> du Musee egyptien, in-18, Paris, 1895, p. 49;<br />

Prisse d'Avenues, Monuments egyptiens, Paris, 1847,<br />

pi. xxx, reproduit une scene analogue. Cf. G.Wilkinson,<br />

The Manners and Customs of the ancient Egyptians,<br />

in-8°, Londres, 1878, t. in, p. 370, 371, pi. LXIV (fig. 308).<br />

« Les colliers egyptiens, dit encore M. de Rouge, etaient<br />

souvent a plusieurs rangs ; ils etaient composes d'objets<br />

symboliques, comme <strong>les</strong> poissons sacres, <strong>les</strong> lezards, 1'oeil<br />

d'Osiris, <strong>les</strong> fleurs de lotus. Les fermoirs sont fermes<br />

d'un petit verrou qui tient tres solidement. La tete d'epervier<br />

servait souvent a decorer <strong>les</strong> extremites des colliers<br />

destinees a etre attachees sur <strong>les</strong> epau<strong>les</strong>. Un charmant<br />

motif de chalne, pour de petites pendeloques, se compose<br />

d'une serie de viperes sacrees qui relevent la tete : la<br />

pendeloque se termine par une tete de la deesse Hathor. »<br />

E. de Rouge, Notice sommaire des monuments egyptiens,<br />

in-18, nouvelle edition, refondue par P. Pierret,<br />

Paris, 1894, salle civile, vitrine P, p. 92. Les colliers prcsentaient<br />

done une grande richesse et une grancle diversite.<br />

G. Maspero, Histoire ancienne des peup<strong>les</strong> de I'Orient,<br />

gr. in-8°, Paris, 1895, t. I, p. 235. Les rois et <strong>les</strong> grands<br />

sont souvent represented sur <strong>les</strong> monuments egyptiens<br />

porlant des.colliers au cou. Lepsius, Denkmdter, t. in,<br />

pi. 115, 118; G. Maspero. ouvr. cit., t. i, p. 58, 227, 253,<br />

273, 297; G. Perrot, Histoire de I'art, in-8°, Paris, 1882,<br />

t. i, p. 91, 125, 127, 133, etc.; F. Lenormant, Histoire<br />

ancienne de I'Orient, in-8°, Paris, 1882, t. n, p. 15, 17,<br />

38, 49, etc. Les dieux en portent egalement. G. Maspero,<br />

ouvr. cit., t. i, p. 136, 161; G. Perrot, ouvr. cit., t. I, p. 51,<br />

52, 53, 55, etc., fig. 85, 172, 175, 176, pi. n et in; F. Lenormant,<br />

ouv. cit., t. n, p. 267, 276, 299, etc.; t. in, p. 25,<br />

43, 102, 108, 111, 177, etc. Les colliers etaient du nombre<br />

des presents qu'ils agreaient volontiers. Une stele du roi<br />

Horsintef, de la XXVI 6 dynastie, represente ce pharaon

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