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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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2219 FETES JUIVES — FEU 2220<br />

Chagiga, 1,6. — Les jours compris entre la fete et le<br />

dernier de la solennite etaient reputes moins saints. On<br />

pouvait y vaquer a certains travaux urgents. II y avail<br />

six jours de fete particulierement saints, <strong>dans</strong> <strong>les</strong>quels<br />

etait interdite toute autre ceuvre que la preparation des<br />

aliments : le premier et le septieme de la Paque, le premier<br />

et le huitieme des Tabernac<strong>les</strong>, le jour de la Pentecote<br />

et le premier du mois de tiSri, fete des Trompettes<br />

et commencement de 1'annee civile. Entre ces six jours,<br />

quatre se distinguaient par le nombre des sacrifices et<br />

des joyeux festins : le premier de la Paque, le huitieme<br />

de la fete des Tabernac<strong>les</strong>, le jour de la Pentecote et le<br />

premier tiSri. Siphra, f. 244,1. — Le mois qui precedait<br />

<strong>les</strong> trois grandes fetes, et tout specialement la fete de la<br />

Paque, etait consacre a la preparation de la solennite.<br />

Durant ce mois, on reparait <strong>les</strong> chemins par ou devaient<br />

passer <strong>les</strong> pelerins; on blanchissait <strong>les</strong> sepulcres, pour<br />

avertir <strong>les</strong> etrangers de leur presence et leuren eviter le<br />

contact; on mettait en etat <strong>les</strong> puits et <strong>les</strong> citernes, etc.<br />

— 8° Plusieurs commentateurs pensent qu'apres 1'etablissement<br />

des Hebreux <strong>dans</strong> la Pa<strong>les</strong>tine, 1'accomplissement<br />

de la loi qui imposait un triple pelerinage annuel<br />

au sanctuaire du Seigneur devenant trop difficile, 1'usage<br />

restreignit 1'obligation a un seul voyage par an. Notre -<br />

Seigneur ne parait etre alle qu'une fois par an a Jerusalem.<br />

Apres la captivite, ceux qui habitaient trop loin de la<br />

Pa<strong>les</strong>tine furent meme dispenses de s'y rendre tous <strong>les</strong> ans.<br />

III. FETE DE PENITENCE. — Le dixieme jour du septieme<br />

mois, cinq jours par consequent avant la fete des<br />

Tabernac<strong>les</strong>, on celebrait une solennite de penitence<br />

appelee fete de YExpiation. Lev., xvi, 29; xxm, 27. Voir<br />

EXPIATION (FETE DE L'). C'etait le seul jour de 1'annee<br />

qui fut consacre officiellement a la penitence. — La<br />

Sainte Ecriture ne parle d'aucune fete qui rappelat soit<br />

le souvenir des morts, soit la memoire des saints patriarches<br />

et des personnages que le texte sacre represente<br />

comme des amis de Dieu. Cctte abstention visait sans<br />

doute a concentrer tout le culte sur le Dieu unique et a<br />

ecarter toute tentation d'idolatrie,<br />

IV. FETES POSTERIEURES A LA CAPTIVITE. — 1° La fete<br />

des phut'im ou des Sorts fut institute en souvenir de la<br />

preservation des Juifs de Perse par 1'intervenlion d'Esther.<br />

Esth., ix, 24. Voir PHURIM (FETE DES). — 2° La fete de<br />

la Dedicace ou des Encenies rappelait la purification<br />

solennelle du Temple qui cut lieu sous <strong>les</strong> Machabees.<br />

I Mach., i, 23, 49, 50; II Mach., x, 1-8. Voir DEDICACE,<br />

col. 1339. — 3» Josephe, Bell, jud., II, xvn, 6, et le Talmud,<br />

Taanith, iv, 5, mentionnent une fete TWV EuXo-<br />

9opt'wv, des « convois de bois ». G'etait une fete qui se<br />

celebrait neuf fois par an, a des dates fixes, remises au<br />

lendemain quand el<strong>les</strong> tombaient un jour de sabbat, aux<br />

jours oil certaines families determinees avaient la charge<br />

d'apporter au Temple le bois necessaire au service de<br />

Fautel. Tout bois etait accepte pour cet usage, sauf 1'olivier<br />

et la vigne. Siphra, fol. 60,1. —Voir Reland, Antiguitates<br />

sacrse vet. Hebrseor., Utrecht, 1741, IV, n-ix,<br />

p. 224-270; Bahr, Symbolik des mosaischen Cultus, Heidelberg,<br />

t. n, p. 569-698; Munk, Pa<strong>les</strong>tine, Paris, 1881,<br />

p. 182-191. H. LESETRE.<br />

FETU (y.apyo;; festuca), brin de paille, de bois.<br />

Mot employe metaphoriquement <strong>dans</strong> une locution proverbiale<br />

dont se sert Notre-Seigneur pour signifier un<br />

leger defaut, par opposition a un grand qu'il designe<br />

sous le nom de poutre. Matth., vn, 3, 4, 5; Luc., vi,<br />

41-42. On lit <strong>dans</strong> le Talmud de Babylone, Baba bathra,<br />

15 b: «. Un jour un hornrne dit a un autre : Arrache<br />

le fetu qui est <strong>dans</strong> ton ceil. — A la condition, lui repondit<br />

celui-ci, que tu arracheras la poutre qui est <strong>dans</strong> le<br />

tien. » Voir L. Cl. Fillion, Evangile selon S. Matthieu,<br />

1878, p. 142; Cornelius a Lapide, Commentani in quatuor<br />

Evangelia, edit. A. Padovani, 4 in-8°, Turin, 1.1,<br />

1896, p. 281.<br />

FEU fhebreu : 'v.r, le mema mot que 'or, « lumiere; »<br />

'es; chaldeen : nur, nurd'; Septante : nOp; Vulgate:<br />

ignis), chaleur accompagnee de lumiere se developpant<br />

<strong>dans</strong> un corps en combustion.<br />

I. PRODUCTION ET CONSERVATION DU FEU.— II y a tout<br />

lieu de supposer qu'Adam a eu 1'usage du feu. Le feu,<br />

en effet, est indispensable pour preparer la plupart des<br />

aliments meme vegetaux dont Fhomme fait sa nourriture.<br />

De fait, si haut qu'on remonte <strong>dans</strong> 1'histoire, et<br />

au dela meme de 1'histoire <strong>dans</strong> la serie des documents<br />

prehistoriques, on trouve l'homme en possession du feu,<br />

bien que, <strong>dans</strong> le cours des ages, certaines peuplades aient<br />

pu en perdre 1'usage. Cf. ADAM, t. i, col. 189. D'apres la<br />

Sainte Ecriture, 1'usage du feu est suppose parfaitement<br />

connu a 1'epoque de Tubalcain, descendant de Ca'in, qui<br />

savait forger <strong>les</strong> metaux. Gen., iv, 22. Les patriarches<br />

posterieurs au deluge se servent couramment du feu.<br />

Mais comment 1'obtenaient-ils? Le moyen le plus simple<br />

de produire le feu, et que 1'on trouve employe des la<br />

plus haute antiquite, comme encore aujourd'hui chez<br />

beaucoup de tribus sauvages, consiste a frotter rapidement<br />

1'un centre 1'autre deux morceaux de bois bien<br />

sees. Des accidents fortuits ont fort bien pu enseigner<br />

651. — Inurnment pour f.iire le fen.<br />

ce precede aux premiers hommes. II n'est pas rare que<br />

des bois sees s'enflamment spontanement par suite de<br />

frottements durs ou de mouvements violents <strong>dans</strong> <strong>les</strong>quels<br />

la force se convertit en chaleur. On remarqua pratiquernent<br />

que le precede de frottement qui amenait 1'effet<br />

le plus prompt avec le moins de fatigue, etait celui du<br />

baton sec dont 1'extremite aiguisee tourne rapidernent<br />

<strong>dans</strong> un trou pratique <strong>dans</strong> un morceau de bois sec et<br />

tendre pose a terre. Les deux mains fournirent tout<br />

d'abord la pression et la rapide rotation exigees pour le<br />

succes de 1'operation. On enroula ensuite autour du baton<br />

une corde ou une courroie, que Ton tirait alternativement<br />

<strong>dans</strong> <strong>les</strong> deux sens opposes, et qui produisait un<br />

mouvernent plus rapide et moins fatigant. Enfin on assujettit<br />

<strong>les</strong> deux extremites de la corde a une sorte d'arc,<br />

et 1'on obtint un instrument commode, analogue a noire<br />

archet a foret. C'est en cet etat qu'on trouve 1'appareil a<br />

faire le feu chez <strong>les</strong> anciens Egyptians (fig. 651). II se<br />

compose d'une tige de bois, force a son extremite infe-

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