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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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1719 &MATH 1720<br />

1'appelait « Emalh ia grande ». Theglathphalasar III<br />

(vers 730) nous raconte, <strong>dans</strong> le troisieme fragment de<br />

ses Anna<strong>les</strong>, comment « il ajouta aux frontieres de 1'Assyrie<br />

» el frappa de tribut « la ville de Hamath et <strong>les</strong><br />

vil<strong>les</strong> qui sont autour pres du rivage de la mer du soleil<br />

couchant (la Mediterranee), qui en prevarication et en<br />

defection pour Az-ri-ya-a-u (Azariae de Juda) avaient<br />

pris parli ». Le roi d'Emath s'appelait alors 'I-ni-ilu, ou<br />

Eniel. Cf. Layard, Inscriptions, pi. 50, 10; Schrader,<br />

DieKeilinschriften und das A, T., p. 252-253; Cuneiform<br />

Inscriptions of Western Asia, t. in, pi. 9, n° 3; F. Vigouroux,<br />

La Bible et <strong>les</strong> decouvertes modernes, t. in,<br />

p. 512, 514. Ge fut Sargon qui mit fin a 1'independance<br />

et a la gloire de cette ville, dont il n'est plus question<br />

desonnais <strong>dans</strong> <strong>les</strong> monuments assyriens. II nous apprend,<br />

<strong>dans</strong> ses inscriptions, quil lit, la seconde annee de son<br />

regne, la guerre a Ilu-bi'di (variante : Yau-bi'di), son<br />

roi, qu'il le defit a la bataille de Karkar, et qu'il lui<br />

enleva, comme sa part personnelle de butin, 200 chars<br />

et 600 cavaliers. II ne dit pas expressement qu'il transporta'le<br />

reste des habitants a Samarie; mais on n'en<br />

saurait douter, car il raconte qu'il emmena 20033 captifs,<br />

et, <strong>dans</strong> d'autres inscriptions, le roi d'Assyrie, confirmant<br />

indirectement le recit biblique, nous dit qu'il transplanta<br />

des populations vaincues <strong>dans</strong> le territoire de Hamath,<br />

qu'il avait depeuple. Cf. F. Vigouroux, La Bible et <strong>les</strong><br />

decouvertes modernes, t. m, p. 574. Nous savons, en<br />

effet, par I'Ecriture, IV Reg., xvu, 24, 29, 30, que « le<br />

roi des Assyriens fit venir des habitants de Babylone, de<br />

Cutha, d'Avah, d'Emath et de Sepharvai'm, et il <strong>les</strong> etablit<br />

<strong>dans</strong> <strong>les</strong> vil<strong>les</strong> de Samarie a la place des fils d'lsrael...<br />

Ghacun de ces peup<strong>les</strong> se fit son dieu... Les Babyloniens<br />

se firent Sochoth-Benoth; <strong>les</strong> Cutheens, Nergel;<br />

ceux d'Emath, Asima ». Voir t. I, col. 1097. Quelques<br />

annees apres, le Rabsaces de Sennacherib, rappelant aux<br />

Juifs la chute de la cite de 1'Oronte, disait superbement:<br />

« Oii est le dieu d'Emath? » IV Reg., xvm, 34; Is.,<br />

xxxvi, 19. « Oii est le roi d'Emath? » IV Reg., xix, 13;<br />

Is., xxxvn, 13. Elle est ordinairement, <strong>dans</strong> la bouche<br />

des prophetes qui parlent de ses malheurs, associee a<br />

Arphad, une autre-ville de Syrie. Cf. Is., x, 9; xxxvi, 19;<br />

Jer., XLIX, 23. — Restee <strong>dans</strong> 1'oubli depuis 1'epoque<br />

prophetique jusqu'a la conquete macedonienne, ou elle<br />

reout le nom d''Epiphania, elle demeura toujours une<br />

cite llorissante sous <strong>les</strong> Grecs et <strong>les</strong> Romains. Cf. Ptolemee,<br />

v, 15; Pline, H. N., v, 19. — C'est <strong>dans</strong> le pays<br />

d'Amalhis ou d'Emath que Jonathas Machabee alia audevant<br />

de 1'armee de Demetrius, sans lui laisser le temps<br />

d'entrer sur <strong>les</strong> terres de Juda. I Mach., xn, 25. — Sur<br />

<strong>les</strong> inscriptions hetheennes trouvees a Emath, voir HE-<br />

THEENS. A. LEGENDRE.<br />

2. EMATH (ENTREE D') (hebreu ; Bo' Hamdt; Septante<br />

: AagwsjiaO; Vulgate : Introitus Emath). — Le<br />

frequent usage de cette locution biblique, « 1'entree<br />

d'Emath, » non seulement au temps de Moise, Num.,<br />

xin. 22, et de Josue, xm, 5, mais de David, de Salomon<br />

et d'Amos, III Reg., vm, 05; IV Reg., xiv, 25; I Par.,<br />

xm, 5; II Par., vn, 8; Am., vi, 15, montre que le royaume<br />

de ce nom fut longtemps le plus important de la Syrie<br />

du nord. Mais ou faut-il placer cette entree? On 1'a<br />

cherchee depuis 1'extremite meridionale de la plaine de<br />

Cce<strong>les</strong>yrie jusqu'aux environs de Hamah, quand on n'est<br />

pas alle jusqu'a la partie septentrionale de la vallee de<br />

1'Oronte. Les principa<strong>les</strong> opinions a retenir sonl <strong>les</strong> suivantes.<br />

Les uns voient 1'endroit en question <strong>dans</strong> 1'ouverture<br />

qui separe la chaine du Liban de celle des Ansariyeh,<br />

et a travers laquelle coule le Nahr el - Kebir.<br />

Cf. J. L. Porter, <strong>dans</strong> Kitto's Cyclopxdia of Biblical<br />

Literature, Edimbourg, 1869, t. n, p. 215; Robinson,<br />

Biblical Researches in Pa<strong>les</strong>tine, Londres, 1856, t. HI,<br />

p. 568. D'apres d'autres, il se trouve pres de Restan, ou<br />

commence la vallee de Hamah proprement dite. Cf.<br />

K. Furrer, Die antiken Stddte und Ortschaften im<br />

Libanongebiete , <strong>dans</strong> la Zeitschrift der Deutschen Pa-<br />

Idstina-Vereins, Leipzig, t. vm, 1885, p. 27, 28. On le<br />

cherche egalement vers 1'extremite nord de la plaine de<br />

Coe<strong>les</strong>yrie, dw cole de Ribla. Cf. Stanley, Sinai and<br />

Pa<strong>les</strong>tine, Londres, 1866, p. 414 f. Pour d'autres enfin,<br />

c'est « la Merdj 'Ayoun, la plaine qui separe le Liban<br />

meridional des conlreforts occidentaux de 1'Hermon, et<br />

constitue par consequent 1'entree de la Beqa'a, la route<br />

naturelle de la Galilee vers le pays de Hamah. Plus<br />

tard, quand Antioche etait la capitale de la Syrie, on<br />

1'appelait au meme titre le chemin d' Antioche et probablement<br />

encore le chemin de la Syrie ». J. P. van Kasteren,<br />

La frontiere septentrionale de la Terre Promise,<br />

<strong>dans</strong> la Revue biblique, Paris, t. iv, 1895, p. 29. Voir<br />

CHANAAN, col. 535. Cette opinion nous semble plus conforme<br />

a 1'ensemble des donnees scripturaires qui concernent<br />

<strong>les</strong> limites de la Terre Sainte. A. LEGENDRE.<br />

3. EMATH (hebreu : Ifammat; Septante : Codex Vaticanus,<br />

'Q(ia6a6axe6, mot qui repose sur une double confusion<br />

: union de Tfammat avec le nom suivant, Raqqat;<br />

changement du resch en dalelh; Codex Alexandrinus ,<br />

'A(xti0), ville forte de Nephthali, mentionnee une seule<br />

fois <strong>dans</strong> 1'Ecriture. Jos., xix, 35. Citee apres Assedim,<br />

avant Reccath et Cenereth, elle fait parlie du groupe<br />

meridional des vil<strong>les</strong> de la tribu, et devait se trouver sur<br />

le bord occidental du lac de Genesareth. Le nom luimeme<br />

peut nous servir <strong>dans</strong> la recherche de 1'emplacement.<br />

Derive de hdmam, « etre chaud, » il designe des<br />

« thermes » ou sources d'eaux chaudes. Les Talmuds le<br />

rendent par Hamata', et ce nom indique, d'apres eux,<br />

une petite ville, ou un bourg pres de Tiberiade. « Les<br />

habitants d'une grande ville, dit le Talmud de Jerusalem,<br />

Eroubin, v, 5, peuvent se rendre le jour du sabbat <strong>dans</strong><br />

une petite ville. Precedernment <strong>les</strong> habitants de Tiberiade<br />

avaient la faculte de se promener le jour du sabbat <strong>dans</strong><br />

tout Hamatha, tandis que <strong>les</strong> habitants de ce bourg ne<br />

pouvaient aller que jusqu'a la cote; mais a present Hamatha<br />

et Tiberiade ne font qu'une seule ville. » Hamath et<br />

Tiberiade etaient, selon le Talmud de Babylone, Megillah,<br />

2 b, a une distance d'un mille (1 kilometre 481 metres)<br />

1'un de 1'autre. Cf. A. Neubauer, La geographic du Talmud,<br />

Paris, 1868, p. 208. Josephe, de son cote, Ant.<br />

jud., XVIII, H, 3, signale des thermes « non loin [de<br />

Tiberiade], <strong>dans</strong> un bourg appele Emmaiis », ou Vespasien<br />

avait etabli son camp « devant Tiberiade ». Bell, jud.,<br />

IV, i, 3. Dans ce dernier passage, 1'historien juif donne<br />

1'interpretation du mot 'AjAjxaou;, et dit qu'il signifie<br />

«thermes »; en effet, ajoute-t-il, « il y a la une source<br />

d'eaux chaudes propre a guerir certaines maladies du<br />

corps. » On peut se demander d'ou il a tire cette etymologie,<br />

qui ne correspond ni au grec ni a 1'hebreu.<br />

Quelques-uns pretendent qu'il faut lire 'A[A[i.a6ou

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