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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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803 CLEF — CLEMENT D'ALEXANDRIE 804.<br />

David. II ouvrira, et personne ne fermera; il fermera, et<br />

personne n'ouvrira ». Cf. Is., ix, 6 (hebreu, 5). La maison<br />

de David represente ici 1'Eglise et ensuite le ciel, <strong>dans</strong><br />

<strong>les</strong>quels le Redempteur a seul le droit de faire entrer <strong>les</strong><br />

ames par la vertu de sa croix. II porte cette clef sur son<br />

epaule, comme 1'insigne du pouvoir qui lui est donne<br />

par le Pere. Cette clef, sans laquelle on ne peut ni ouvrir<br />

ni fermer, rappelle la clef de bois, decrite plus haut, sans<br />

laquelle il est impossible de soulever <strong>les</strong> chevil<strong>les</strong> mobi<strong>les</strong><br />

pour faire mouvoir le pene de la serrure. Saint Jean<br />

parle aussi du Sauveur comme de celui « qui a la clef de<br />

David; il ouvre, et personne ne ferme; il ferme, et personne<br />

n'ouvre ». Apoc., in, 7. Jesus-Christ a encore « <strong>les</strong><br />

clefs de la porte du tombeau », Apoc., i, 18, parce qu'il<br />

est« la resurrection et la vie », Joa., xi, 25, pour sa propre<br />

humanite et pour tous ceux qui proQtent de sa redemption.<br />

II transmet a saint Pierre « <strong>les</strong> clefs du royaume<br />

des cieux », Matth., xvi, 19, et. le constitue ainsi le grand<br />

dignitaire de 1'Eglise militante, avec le pouvoir d'introduire<br />

<strong>dans</strong> 1'Eglise triomphante <strong>les</strong> ames auxquel<strong>les</strong> il<br />

applique <strong>les</strong> merites du Redempteur. Les clefs sont ainsi<br />

la marque de son autorite (fig. 292). Cf. Knabenbauer,<br />

Evang. secundum Matth., in-8°, Paris, 1893, t. n, p. 64;<br />

Martigny, Dictionnaire des antiquites chretiennes, Paris,<br />

1877, p. 180; Perate, L'archeoiogie chretienne, Paris,<br />

1892, p. 282. — Un ange a la clef du puits de 1'abime,<br />

Apoc., ix, 1; xx, 1, c'est-a-dire le pouvoir de dechainer<br />

certains fleaux. Enfin Notre-Seigneur reproche aux docteurs<br />

de la loi d'avoir « pris la clef de la science, de ne<br />

pas entrer eux-memes et d'empecher <strong>les</strong> autres d'entrer»,<br />

Luc., xi, 52, c'est-a-dire de se reserver 1'interpretation<br />

des Ecritures, ma is de ne pas <strong>les</strong> comprendre eux-m&mes<br />

et d'egarer leurs discip<strong>les</strong> par leur enseignement.<br />

H. LESETRE.<br />

1. CLEMENT (K>.-/i[j.vi?), compagnon de saint Paul, qui<br />

1'appelle son « collaborates », o-uvspyd? (Vulgate : adjutor).<br />

Phil., iv, 3. La tradition 1'identifie avec le pape saint<br />

Clement. Origene, In Joa., vi, 86, t. xiv, col. 293; Eusebe,<br />

H. £"., HI, 4, 15, t. xx, col. 221; S. Jerome, Devir. ill., 15,<br />

t. m, col. 631; S. Epiphane, Hxr., xxvn, 6, t. XLI, col. 372;<br />

Const. Apost., vn, 46, t. i, col. 1053. Cf. S. Irenee, Hser.,<br />

in, 3, 3, t. vn, col. 849. Cette identification est a tort contestee<br />

par un certain nombre de critiques protestants, qui<br />

voudraientenfaire unchretiende 1'Eglise dePhilippes.Voir<br />

J. Ellicott, St. Paul's Epistle to the Philippians, 4 e edit.,<br />

in-8°, Londres, 1875, p. 90. — Saint Clement fut le second<br />

ou le troisieme successeur de saint Pierre sur le siege de<br />

Rome, et mourut martyr sous 1'empereur Trajan. L. Duchesne,<br />

Liber pontificalis, 2 in-4°, Paris, 1890-1892,1.I,<br />

p. CCLX, 123-124; cf. p. LXXI, xci, 118-119. II ecrivit vers 95<br />

une lettre celebre a 1'Eglise de Corinthe. Elle nous fournit<br />

des renseignements precieux sur le Canon des Ecritures<br />

(col. 144, 167). La seconde Epitre publiee sous son nom<br />

est en realite une homelie d'un auteur inconnu de la premiere<br />

partie du n e siecle. Toute la litterature pseudoclementine,<br />

Homelies, Recognitions, Epitome de Gestis<br />

S. Petri, est une ceuvre apocryphe et romanesque. Sur<br />

la part que put avoir saint Clement <strong>dans</strong> la redaction de<br />

1'Epitre aux Hebreux, voir Eusebe, //. E., vi, 25, t. xx,<br />

col. 584-585; CASON, col. 172.<br />

2. CLEMENT D'ALEXANDRIE. On salt pen de chose<br />

de la vie de cet ecrivain (Eusebe, H. E., VI, 13, 1, t. xx,<br />

col. 546-550), qui llorissait <strong>dans</strong> la seeonde moitie du<br />

n e siecle, de 191 a 212 ou 220 selon <strong>les</strong> uns, de 186 a 217<br />

suivant d'autres. Les prenoms de Titus Flavius, qu'on lui<br />

donne parfois, semblent provenir d'une confusion avec<br />

le martyr saint Clement, parent de Vespasien. Athenes<br />

et Alexandrie en Egypte se disputent 1'honneur d'avoir<br />

donne le jour a Clement. Ses parents etaient paiens; mais<br />

lui-meme se convertit, jeune encore, a la foi du Christ.<br />

Vers 195, il recut le sacerdoce a Alexandrie et succeda<br />

a Pantene <strong>dans</strong> la direction de la farneuse ecole des cate-<br />

cheses de cette ville. Parmi <strong>les</strong> plus celebres de ses discip<strong>les</strong>^<br />

on compte Origene et saint Alexandre , eveque de<br />

Jerusalem. Vers 202, lors de la persecution de Severe, Clement<br />

s'enfuit d'Alexandrie et se retira en Cappadoce.<br />

Depuis lors il n'est plus fait mention de lui <strong>dans</strong> 1'histoire<br />

que deux fois : la premiere en 211, date a laquelle saint .<br />

Alexandre de Jerusalem lui confia une lettre pour 1'Eglise<br />

d'Antioche, qui venait d'elire eveque Asclepiade ; la seconde<br />

fois en 215 ou 216, quand le meme Alexandre, <strong>dans</strong> une<br />

lettre a Origene (Eusebe, H. E., vi, 14, t. xx, col. 554),<br />

fait allusion a Clement, mais comme s'il etait deja<br />

mort.<br />

En fait d'ouvrages proprement dits sur 1'Ecriture Sainte,<br />

on connait de Clement d'Alexandrie : 1° une dissertation<br />

aujourd'hui perdue et signalee uniquement par un passage<br />

de YHistoria Lausiaca, c. 139 (Migne, Pair. gr.f<br />

t. xxxiv, col. 1236) : avyypajxiJia el? TTOV upo^r^v 'Apito(;;<br />

2° <strong>les</strong> Hypotyposes , 'Ywmmwdstc (Pair. gr. , t. ix,<br />

col. 729-740); 3° <strong>les</strong> exXoyai EX TWV 7rpocpY)Tixwv (col. 697-<br />

698). Des Hypotyposes il reste seulement quelques fragments<br />

en grec et une partie assez notable d'une version<br />

latine de cet ouvrage, sous ce titre : Adumbrationes dementis<br />

Alexandrini in Epistolas canonicas. Les vingthuit<br />

fragments grecs ont ete recueillis par Th. Zahn,<br />

Forschungen zur Geschichte des neutestamentlichen-<br />

Kanons, Erlangen, 1884, t. m, p. 64-78. Cf. Ad. Harnack,<br />

Geschichte der altchristlichen Litteratur bis Eusebius,<br />

Leipzig, 1893, t. i, p. 303-305. Le texte latin des<br />

Adumbrationes imprime <strong>dans</strong> la plupart des anciennes<br />

collections patristiques a ete naguere publie d'apres <strong>les</strong><br />

exigences de la critique par Th. Zahn, op. cit., t. in,<br />

p. 79-103, et <strong>dans</strong> 1'ouvrage cite d'Ad. Harnack, p. 306-307,<br />

on trouvera de nombreuses variantes a cette edition. Les.<br />

extraits peu nombreux qui restent des Hypotyposes permettent<br />

cependant de se faire une idee du caractere de^<br />

cet ouvrage. Photius, Cod. 109, Patr. gr., t. cm, col. 382,<br />

1'avait decrit de la maniere suivante : At JASV oyv UTIOTUoufft<br />

uep p/]Ta>v -uvwv TC TE Traaa; xa.<br />

ve"a? ypacpfji;, wv xa\ yscpaXatwSu)? w; 8rj6ev e^yr|

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