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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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uee a eTuffxomr), parce quepequddh a en effet en hebreu,<br />

non seulement <strong>dans</strong> ce passage mais <strong>dans</strong> quelques<br />

autres, le sens de « fonction, charge ». Num., iv, 16;<br />

I Par., xxiv, 19; xxvi, 30, etc. — 3° Saint Paul, I Tim.,<br />

in, 1, a donne un sens Chretien particulier a ce mot en<br />

s'en servant pour designer la dignile episcopate et <strong>les</strong><br />

fonclions qui lui sont propres : « Si quelqu'un desire<br />

1'episcopat, il desire une bonne chose. » A la suite de<br />

1'Apotre, <strong>les</strong> ecrivains ecc<strong>les</strong>iastiques 1'ont frequemment<br />

employe avec cette signification speciale. Voir EVEQUE.<br />

F. VIGOUROUX.<br />

EPITRE (hebreu : sefer; grec : eTticrro^; epistola,<br />

« lettre, epitre ») (fig. 596). II faut distinguer <strong>dans</strong> la<br />

Bible 1'epitre de la lettre; celle-ci, toujours offlcielle ou<br />

publique <strong>dans</strong> 1'Ancien Testament, est un message, un<br />

ordre ou une communication de fails, tandis que 1'epitre<br />

a un but plus general et est devenue <strong>dans</strong> le Nouveau<br />

fiPISCOPAT — EPITRES APOCRYPHES 1893<br />

6. — Anelenne Epitre ou lettre grecque (Jcrite sur papyrus,<br />

roulee et Ii6e. D'apres Notices des manuscrits. Papyrus grecs<br />

du Louvre et de la Bibliotheque nationale, t. xvm. Planches,<br />

in-fo, Paris, 1865, pi. XLVI (n° 18 ter avant son onverture).<br />

Testament, a 1'exception de 1'Epitre a Philemon, comme<br />

un discours public fait a des auditeurs absents. Avant<br />

1'epoque de Jeremie qui ecrivait aux exi<strong>les</strong> a Babylone, reproduites<br />

Jer., xxix, 1-32, et Baruch, vi, 1'Ancien Testament<br />

mentionne simplement 1'envoi de lettres sans <strong>les</strong><br />

rapporter. II Reg., xi, 14,15; III Reg., xxi, 8, 9; II Par.,<br />

xxi, 12; IV Reg., v, 5-7, etc. II est question aussi <strong>dans</strong><br />

le Nouveau Testament de lettres envoyees: Act., ix, 2;<br />

xvm, 27; I Cor., vn, 1, etc. Voir LETTRES. — Quant aux<br />

Epitres, nous avons <strong>dans</strong> le Nouveau Testament vingt<br />

ecrits qui portent ce nom, quoique deux d'entre eux,<br />

1'Epitre aux Hebreux et la premiere Epitre de saint Jean,<br />

n'aient pas la forme ordinaire des lettres. II y a treize<br />

Epitres de saint Paul, rangees en une collection appelee<br />

autrefois 6 dwroffToXo?, et sept Epitres qui ont recu le<br />

nom de « catholiques », soit a cause de leur caractere<br />

general, soit parce qu'el<strong>les</strong> sont adressees a la collectivite<br />

des fide<strong>les</strong>. Voir col. 350. Les Epitres sont designees<br />

<strong>dans</strong> le Nouveau Testament par le nom de ceux<br />

auxquels el<strong>les</strong>-sont adressees: Epitre aux Romains, a<br />

Timothee; ou par le nom de 1'auteur: Epitre de saint<br />

Pierre, de saint Jacques. Nous n'avons pas toutes <strong>les</strong><br />

lettres qui ont ete ecrites par <strong>les</strong> Apotres. Saint Paul,<br />

II Thess., in, 17, afln de mettre en garde <strong>les</strong> Thessaloniciens<br />

contre <strong>les</strong> lettres fausses, <strong>les</strong> avertit, II Thess.,<br />

it, 2, que « <strong>dans</strong> toute lettre » il met sa signature; ce<br />

qui indique 1'existence de lettres perdues, puisque nous<br />

n'avons qu'une seule lettre anterieure a celle-la. Nous<br />

n'avons plus la lettre dont parle saint Paul aux Corinthiens,<br />

I Cor., v, 9; ni celle qu'il ecrivit aux Laodiceens,<br />

Col., iv, 16, a moins que cette lettre ne soit 1'Epitre aux<br />

Ephesiens; ni la lettre que saint Jean a envoyee a 1'Eglise.<br />

III Joa., 9. Nous ne savons pourquoi ces lettres n'ont<br />

pas ete conservees; leur perte est probablement accidentelle;<br />

mais, etant donne 1'interet qu'el<strong>les</strong> presentaient,<br />

ce qui cependant ne <strong>les</strong> a pas preservees, il est a<br />

craindre que nous n'en ayons perdu d'autres, qui pou-<br />

Taient etre aussi trcs impoiiantes. — La forme des Epitres<br />

est, sauf deux exceptions, exactement la meme pour<br />

toutes. El<strong>les</strong> commencent par le nom de 1'ecrivain et par<br />

celui du ou des destinataires : « Paul, apotre, aux<br />

Eglises de Galatie,» Gal., 1,1, 2; « Pierre, apotre de Jesus-<br />

Christ, aux elus etrangers de la dispersion. » I Petr., i, i.<br />

L'Epitre aux Hebreux et la premiere Epitre de saint Jean<br />

n'ont pas de suscription. Viennent ensuite des formu<strong>les</strong><br />

de salutation, ou se retrouvent toujours <strong>les</strong> mots -/*P'C?<br />

« grace; » etpr,vY], « paix, » Rom., i, 7; I Cor., I, 3, etc.;<br />

I Petr., i, 2; II Petr., i, 2; ou "/apt?, eXeo;, « misericorde,<br />

» etprjvir). I Tim., I, 2; II Tim., i, 2. L'ecrivain<br />

parle ensuite a la premiere personne, indistinctement au<br />

singulier, Rom., I, 8, 9, ou au pluriel. Rom., I, 5; n, 2.<br />

Quand ce qui fait 1'objet de la lettre a ete ecrit, 1'auteur<br />

envoie ses salutations particulieres et cel<strong>les</strong> de son entourage.<br />

Rom., xvi, 3-23; I Cor., xvi, 19, etc.; I Petr., v, 13.<br />

Lorsque la letlre n'a pas ete ecrite tout entiere par<br />

1'apotre, comme c'est le cas pour 1'Epitre aux Galates,<br />

ainsi que le fait remarquer expressement saint Paul,<br />

vi, 11, 1'auteur, apres avoir dicte la lettre, y appose sa<br />

signature, en mentionnant qu'elle est de sa propre main,<br />

I Cor., xvi, 21; Col., iv, 18; II Thess., in, 17, et en ajoutant<br />

quelques mots : « Que la grace du Seigneur Jesus<br />

soit avec vous, » I Cor., xvi, 23; ou : « Que la grace du<br />

Seigneur Jesus-Christ soit avec votre esprit.» Phil., iv, 23.<br />

Dans 1'Epitre aux Romains, xvi, 22, le secretaire, Tertius,<br />

a ajoute sa salutation personnelle. — Les Apolres<br />

dictaient ordinairement leurs lettres a un secretaire,<br />

Rom., xvi, 22; I Petr., v, 12; ceci nous explique certaines<br />

differences de style existant entre <strong>les</strong> lettres du meme<br />

auteur : <strong>les</strong> premieres Epitres de saint Paul, par exemple,<br />

et <strong>les</strong> Epitres pastora<strong>les</strong>. II est meme probable que pour<br />

1'Epitre aux Hebreux saint Paul ri'aura fourni que <strong>les</strong><br />

idees, et que la forme exterieure de la lettre, la langue,<br />

le style, la dialectique, la maniere de citer 1'Ancien Testament,<br />

ne soient le fait de 1'ecrivain. Trenkle, Einleitung<br />

in das Neue Testament, in-8°, Fribourg, 1898, p. 92.<br />

Ainsi s'expliquerait aussi la bonne grecite de 1'Epitre de<br />

saint Jacques, lequel, Hebreu de race et d'habitudes, aurait<br />

du ecrire plutot le grec hebraisant, que nous retrouvons<br />

<strong>dans</strong> la plupart des autres livres du Nouveau Testament.<br />

— Les porteurs des Epitres de saint Paul etaient,<br />

tantot des messagers speciaux, tels que Titus et <strong>les</strong> envoyes<br />

des eglises pour la collecte pour la seconde Epitre<br />

aux Corinthiens; Tychique pour <strong>les</strong> Epitres aux Colossiens<br />

et aux Ephesiens; celui qui porta la premiere<br />

Epitre aux Corinthiens, ou bien des messagers d'occasion,<br />

tels que Philemon pour 1'Epitre qui porte son nom;<br />

Epaphrodite pour 1'Epitre aux Philippiens; Phoabe, diaconesse<br />

de Cenchrees, probablement, pour 1'Epitre aux Romains.<br />

Nous ne savons rien sur <strong>les</strong> porteurs des Epitres<br />

catholiques. — Les Epitres sont en general des ecrils de<br />

circonstance; pour cel<strong>les</strong> de saint Paul en particulier,<br />

nous voyons assez facilement <strong>les</strong> evenements qui <strong>les</strong> ont<br />

provoquees. Pour <strong>les</strong> Epitres calholiques, on ne peut que<br />

faire des conjectures d'un caractere general. Les Epilres<br />

etaient destinees a la lecture publique, et ordinairement<br />

devaient etre communiquees aux communautes chretiennes<br />

avoisinantes, ainsi que 1'indique la recommandation<br />

de saint Paul aux Colossiens. Col., iv, 16. Nous<br />

voyons que tel etait 1'usage <strong>dans</strong> 1'Eglise primitive. Polycarpe<br />

transmet a rEglise de Philippes toutes <strong>les</strong> lettres<br />

que 1'Eglise de Smyrne possedait de saint Ignace d'Antioche.<br />

Polycarpe, Ad Philip., xni, 2, t. i, col. 1016. —<br />

Sur la maniere dont on expediait et transportait <strong>les</strong><br />

lettres <strong>dans</strong> 1'antiquite, voir COURRIEK, col. 1089-1090.<br />

E. JACQUIER.<br />

EPITRES APOCRYPHES. Cette classe de textes<br />

apocryphes n'est nullement comparable a celle des apocalypses<br />

ou des evangi<strong>les</strong>, pour le developpement ou<br />

1'interel. Quelques pieces d'epoques fort diverses, toutes<br />

d'origine chretienne, la composent. La litterature epistolaire<br />

a etc, en effet, une des plus anciennes formes de

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