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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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1829 fiPENETE — EPHER 1830<br />

probable qu'Epenete etait un Ephesien, qui avail des relations<br />

avec Aquilaet Prisca (Priscille). Quand ces derniers<br />

allerent d'Ephese a Rome (cf. Rom., xvi, 3), il <strong>les</strong> y accompagna<br />

peut-etre. Le Pseudo-Dorothee, De septuaginta<br />

discipul., 19, Patr. gr., t. xcn, col. 1061, dit que ce disciple<br />

de saint Paul devint le premier eveque de Carthage;<br />

mais 1'eglise de cette ville ne le reconnait pas comme<br />

son fondateur. Les Grecs celebrent sa fete le 30 juillet,<br />

avcc celle de saint Crescent et de saint Andronique. Dans<br />

FEglise latine, sa fete est placee au 15 juillet. Voir Acta<br />

sanctorum, julii t. iv (1725), p. 2. F. VIGOUROUX.<br />

£PERVIER, oiseau de proie diurne, de la famille des<br />

falconides et du genre autour. Ce genre se divise lui-meme<br />

en trois sous-genres : 1'autour proprement dit, 1'epervier<br />

et la harpie. L'epervier commun, falco nisus ou accipiter<br />

nisus (fig. 582), a le plumage d'un bleu cendre avec<br />

une tache blanche a la nuque; la queue est de meme<br />

couleur bleuatre avec des<br />

bandes transversa<strong>les</strong> plus<br />

noiratres; la partie inferieure<br />

du corps tire sur le<br />

blanc, avec des stries foncees<br />

egalement transversa<strong>les</strong>,<br />

mais longitudina<strong>les</strong><br />

sur la gorge. Le bee est<br />

noiratre et <strong>les</strong> pieds jaunes.<br />

La femelle a a peu pres la<br />

grosseur d'un chapon; le<br />

male n'est pas tout a fait<br />

aussi gros. L'epervier est un<br />

rapace tres hardi; il vient<br />

enleversa proie, perdreaux,<br />

mesanges, etc., <strong>dans</strong> le voisinage<br />

m£me de 1'homme.<br />

Le vol de cet oiseau n'est<br />

pas tres eleve, mais il est<br />

rapide. Outre 1'epervier<br />

commun d'Europe, on connait<br />

en Afrique 1'epervier<br />

minulle, dont la taille ne<br />

depasse pas celle du rnerle,<br />

et 1'epervier chanteur, le<br />

seul oiseau qui chante parmi<br />

<strong>les</strong> rapaces. L'epervier<br />

etait un objet de veneration<br />

enEgypte,etl'on pretaitune<br />

tete d'epervier a certaines<br />

. — L'epervier. divinites, specialement a<br />

Horus, le dieu-soleil. Maspero,<br />

Histoire anciennedes peup<strong>les</strong> de I'Orient classique,<br />

t. I, 1895, p. 100. L'epervier commun, accipiter nisus,<br />

abonde en Pa<strong>les</strong>tine. Une autre espece orientale se rencontre<br />

Egalement <strong>dans</strong> ce pays, celle de Vaccipiter brevipes,<br />

bien moins abondante que la precedente. Dans <strong>les</strong><br />

plaines et <strong>les</strong> terrains humides se voient encore un grand<br />

nombre d'autres rapaces voisins de 1'epervier, le circus<br />

xruginosus et le circus cyaneus, qui sont des especes<br />

de busards et que <strong>les</strong> Arabes ne distinguent pas de ces<br />

derniers. Tristram, The natural history of the Bible,<br />

Londres, 1889, p. 190.— Les eperviers sont designcs<br />

dians la Bible par le mot nes, qui se rapporte d'ailleurs<br />

a d'autres rapaces. Leur chair est proscrite de 1'alimentation.<br />

Lev., xi, 16; Deut., xiv, 15. — Job, xxxix, 26,<br />

parle de leur vol vers le midi, expression qui indique<br />

leurs habitudes de migration. Voir CRECERELLE.<br />

H. LESETRE.<br />

tPHA (hebreu : f £fdh), nom d'un fils de Madian-(et<br />

de la region habitee par ce dernier) et de deux Israelites.<br />

1. EPHA. Septante: Fepxp, Gen., xxv, 4; Codex Vaticanus,<br />

Ya.yip; Codex Alexandrinus, Fatipap, I Par.,<br />

I, 33; Yaitpi, Is., LX, 6), le premier des fils de Ma-<br />

dian, descendant d'Abraham par Cethura. Gen., xxv, 4;<br />

I Par., i, 33. C'est un nom elhnique indiquant une<br />

branche des tribus madianites, auxquel<strong>les</strong> du reste elle<br />

est associee <strong>dans</strong> Isaie, LX, 6, ou elle est representee<br />

avec el<strong>les</strong> comme possedant un grand nombre de chameaux<br />

et de dromadaires, et apportant de Saba a Jerusalem<br />

de 1'or et de 1'encens. Ou faut-il la placer? Comme<br />

pour toutes <strong>les</strong> tribus nomades, la question est difficile,<br />

et jusqu'ici Ton n'a rien de certain. On a voulu comparer<br />

1'hebreu ns»7, 'Efdh, a 1'arabe ^A^C, Gheyfeh, qui<br />

designe « un endroit pres de Peluse », au nord-est de<br />

1'Egypte. Cf. Gesenius, Thesaurus, p. 1003. C'est un rapprochement<br />

purement nominal. Si <strong>les</strong> Madianites habiterent<br />

primitivement la peninsule du Sina'i, <strong>dans</strong> <strong>les</strong><br />

parages occidentaux du golfe d'Akabah, Exod., n, 15, ils<br />

remonterent ensuite vers le nord, a Test de la Pa<strong>les</strong>tine,<br />

pour redescendre au sud, mais sur le bord oriental du<br />

golfe Elanitique. Voir ARABIE, t. i, col. 859. On est generalement<br />

porte aujourd'hui a assimiler <strong>les</strong> descendants<br />

d'Epha a la tribu mentionnee <strong>dans</strong> <strong>les</strong> textes assyriens<br />

sous le nom de Hayapaa, qui, avec cel<strong>les</strong> de Tamud,<br />

<strong>les</strong> ©2[Au8c'Tai de Ptolemee, vi, 7, 4, et de Marslman,<br />

<strong>les</strong> Mataat(ia(Ji£t

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