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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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1869 £PHOD - fiPHRA 1870<br />

mite du nom de Michas se faire un pesel et un massekah<br />

et de plus un ephod et des teraphim, t- 4-5; des<br />

Danites, qui cherchaient a s'etablir au nord de la Pa<strong>les</strong>tine,<br />

lui enleverent ces objets, Jud., XVIH, 14-20, et se<br />

constituerent un culte a Lais, culte idolatrique comme<br />

celui de Michas. Qu'etait cet ephod de Gedeon et de<br />

Michas? Des exegetes, comme Gesenius, Thesaurus,<br />

p. 135, pensent que 1'ephod de Gedeon etait une statue,<br />

une idole, appelee du nom A' ephod (ISN) a cause des<br />

reve'tements d'or qui la couvraient. Les lames d'or ou<br />

d'argent dont on avait coutume de recouvrir <strong>les</strong> ido<strong>les</strong><br />

de bois ou de metal portent precisement le nom de mss,<br />

'apudah, <strong>dans</strong> Is., xxx, 22; cf. Jer., vi, 34. 11 est a remarquer,<br />

de plus, que <strong>les</strong> statues ou representations des<br />

dieux en Egypte sont souvent revetues de 1'ephod. Lepsius,<br />

Denkmdler, Abth. m, Bl. 2i2, 250. Cependant rien n'oblige<br />

de changer la signification habituelle du mot ephod. On<br />

conceit qu'ayant recu plusieurs communications divines<br />

a Ephra, et y ayant eleve un autel a Yahveh salom, Jud.,<br />

•vi, 24, Gedeon ait desire comme chef du peuple avoir<br />

pres de lui un moyen de consulter Dieu. On comprend<br />

qu'on ait pu ensuite faire servir cet ephod a un culte idolatrique.<br />

F. Vigouroux, Bible et decouvertes modernes,<br />

6 e edit., 1896, t. in, p. 154; Fr. de Hummelauer, Comment.<br />

in libr. Judicum, in-8°, Paris, 1888, p. 175. —<br />

Quant a 1'ephod de Michas, generalement on le tient pour<br />

un ephod du meme genre que celui du grand pretre<br />

d'Israel. Comme Michas s'etait fait une representation<br />

de Jehovah (probablement sous la forme d'un veau d'or,<br />

comme au temps de Jeroboam) , il fallait y joindre 1'accompagnement<br />

indispensable alors d'un culte vrai ou<br />

faux, 1'instrument necessaire pour interroger la divinite,<br />

c'est-a-dire 1'ephod, et des theraphims, sorte de talismans<br />

ou d'amulettes servant a attirer la protection d'en<br />

haul. Osee, HI, 4, annonce aux enfants d'Israel, adonnes<br />

a 1'idolatrie, qu'un temps viendra ou leur royaume sera<br />

detruit et ou ils seront sans roi , sans sacrifice , sans<br />

autel, sans ephod et sans theraphim. E. LEVESQUE.<br />

EPHPHETHA, verbe arameen a 1'imperatif, qui signifie<br />

: « ouvre-[toi], » Ce mot fut prononce en cette<br />

langue par Notre -Seigneur guerissant un sourd-muet.<br />

Marc., VH, 34. Le texte grec recu porte : 'EiptpaOa. L'arameen<br />

doit etre nnsn, hippdtah, ou rmss, "iptah, pour<br />

, 'etpdtdh, « sois ouvert. » Voir E. Kautsch, Gram-<br />

matik des Biblisch-Aramaischen, in-8°, Leipzig, 1884,<br />

p. 10.<br />

1. EPHRA (hebreu : 'Ofrah; Septante : 'E?pa6a), ville<br />

de la demi-tribu occidentale de Manasse. Dans Josephe,<br />

Ant.jud., V, vi, 7, ce nom est ecrit 'Espav.<br />

I. IDENTIFICATION. — La situation d'Ephra est difficile<br />

a determiner. Le recit sacre, Jud., vi, 11, nous dit que<br />

Gedeon, qui en etait originaire, se cachait <strong>dans</strong> un pressoir,<br />

pendant qu'il battait et vannait son ble, afin de<br />

n'etre pas apercu par <strong>les</strong> Madianites et leurs allies,<br />

qui venaient d'envahir la vallee du Jourdain et la plaine<br />

de Jesrael. On peut conclure de la que cette localite<br />

n'etait pas eloignee du lleuve et de la plaine. Saint Jerome,<br />

De situ et nominibus locorum hebraicorum,<br />

t. xxm, col. 891, au mot Drys, nom sous lequel il designe<br />

le chene d'Ephra, dit avoir parle de cette ville aux livres<br />

des Questions hebraiques; la perte de cet ouvrage, pour<br />

la partie concernant le livre des Juges, nous prive des<br />

seuls renseignements que nous aurioris eu par la de 1'antiquite.<br />

Les auteurs du Survey of Western Pa<strong>les</strong>tine<br />

Exploration Fund, Memoirs, in-4°, Londres, 1882, t. n,<br />

p. 162, proposent d'identifier 'Ofrah avec le village actuel<br />

de Fer'ata', situe a dix kilometres vers le sud-ouest de<br />

Naplouse, sur une montagne qui domine toute la plaine<br />

de Cesaree. Cf. Armstrong, Names and Places in the<br />

Old Testament and Apocrypha, in-S", Londres, 1887,<br />

p. 132; Conder, Tent-Work in Pa<strong>les</strong>tine, in-8°, Londres,<br />

1879, p. 339. Cette identification est indirectement repousse"e<br />

par Victor Guerin, Samarie, t. n, p. 179, qui<br />

identifie Far'ata' avec Pharaton (hebreu : Pir'aton}.<br />

ville d'Ephraim, patrie du juge Abdon. Jud., XH, 13-15,<br />

Fer'ata', situe vers le sud de Sichem, dut appartenir a<br />

la tribu d'Ephraim. tahdis qu'Ephra etait certainement<br />

de la tribu de Manasse, dont Gedeon faisait partie. Dans<br />

le territoire de cette derniere tribu on ne rencontre pas<br />

aujourd'hui de nom correspondant exactement au nom<br />

de 'Ofrah; mais il en est qui s'en rapprochent et pourraient<br />

en deriver. Sous <strong>les</strong> montagnes de Talluza', a<br />

Test, commence la large, belle et fertile vallee de Fara'a'.<br />

Elle se dirige au sud-est et debouche <strong>dans</strong> le Ghor, en<br />

face de la ruine, situee sur la rive du Jourdain, nommee<br />

'Ed-Damieh. La vallee recoit son nom d'une ruine<br />

importante, appelee Tell el-Fara'a', situee elle-meme<br />

<strong>dans</strong> la partie la plus occidentale de la vallee. Une petite<br />

ruine, situee a un kilometre et demi plus au sud, se<br />

nomme 'Odfer; a quatre kilometres au sud-est d' 'Odfer,<br />

une troisieme ruine est designee sous le nom de Beit-<br />

Far ; une quatrieme ruine, connue sous le nom de<br />

Khirbet Faroueh, se trouve a quatre kilometres et demi<br />

au sud-ouest de Tell el-Fara'a', sur un petit plateau<br />

qui domine 1'ouadi Benidn, un des affluents de 1'ouadi<br />

Fara'a\ Le nom d"'Odfer, quoique commencant par<br />

' (,x), et non par ' (y), n'est pas sans analogic avec<br />

'Ofrah; mais la ruine qui le porte parait trop insignifiante<br />

et trop peu ancienne pour avoir pu etre 1'antique<br />

Ephra. Beit-Far, « maison des rats, » semble un nom<br />

purement arabe. A 1'etendue de ses ruines, a quelques<br />

beaux blocs de pierre et a des fiits de colonnes monolithes<br />

que Ton remarque parmi el<strong>les</strong>, on voit que Faroueh<br />

fut une localite ancienne et importante. Le nom aurait<br />

toutes <strong>les</strong> radica<strong>les</strong> de 'Ofrah, s'il se prononcait en realite<br />

Farou'ah, comrne 1'ecrit Victor Guerin, Samarie, 1.1,<br />

p. 364; mais telle n'est certainement pas la prononciation<br />

commune et ordinaire <strong>dans</strong> le pays. Celle de Fara'a' est<br />

indubitable, et ainsi ce nom offre une analogic certaine<br />

avec 'Ofrah; seulement 1'ordre des lettres est interverti,<br />

par une metathese semblable a celle qui a modifie un<br />

grand nombre d'autres noms bibliques ou anciens: ainsi<br />

Emmaiis est devenu 'Amu'ds; Thisbe, Isteb, et Ldtrun<br />

est appele Ra{lun par <strong>les</strong> paysans. Situe <strong>dans</strong> une vallee<br />

d'un abord facile et attrayant, a vingt kilometres a peine<br />

de 1'endroit oil elle debouche <strong>dans</strong> le Ghor, Fara'a' ne<br />

pouvait voir d'un regard tranquille le passage des Madianites<br />

envahisseurs <strong>dans</strong> la vallee du Jourdain. Ces donnees<br />

ne suffisenl pas sans doute a etablir d'une maniere certaine<br />

1'identite de 'Ofrah et de Fara'a'; mais el<strong>les</strong> femblent<br />

lui donner quelque probabilite, que <strong>les</strong> autres localites,<br />

ses voisines, n'ont pas au meme degre.<br />

II. DESCRIPTION. — Tell el-Fara'a' est une colline<br />

s'elevant de quarante a cinquante metres de hauteur audessus<br />

de sa base (fig. 590). Son large sommet, de pres<br />

d'un kilometre carre de superficie, et ses flancs sont<br />

couverts de pierres disseminees, de grandeurs diverses,<br />

debris d'anciennes habitations entierement ruinees. A six<br />

cents metres a Test, une seconde colline de moindre<br />

etendue est egalement couverte de ruines de caractere<br />

antique. Vers 1'extremite orientale de la colline, une<br />

grandetour carree, de dix metres environ d'elevation et<br />

de quinze metres de cote, surplombe la vallee. Elle etait<br />

construite avec de beaux blocs, dont un grand nombre<br />

etaient tallies en bossage; 1'etage superieur est detruit.<br />

Elle est appelee Bordj el-Fara'a'. Tout a cote est un<br />

birket, de vingt metres environ de longueur sur sept de<br />

largeur, entierement creuse <strong>dans</strong> le roc. On remarque<br />

encore plusieurs citernes, taillees egalement <strong>dans</strong> le roc.<br />

II est incontestable qu'il y avait jadis en ce lieu une ville<br />

relativement importante. — Au nord et pres du tell, une<br />

source extr£mement abondante et pure prend naissance<br />

au milieu d'un bosquet de figuiers et d'arbres divers.

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