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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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1071 COULEURS — COULON<br />

Exod., xxvirt, 31; Lev., vm, 7. Pour une raison analogue,<br />

<strong>les</strong> Israelites recurent 1'ordre de mettre aux quatre<br />

coins de leurs manteaux des franges en fils d'hyacinthe,<br />

afin de se rappeler <strong>les</strong> commandements imposes par le<br />

Seigneur, dont la presence <strong>les</strong> aecompagnait partout.<br />

Num., xv, 38-41; Dettt., xxu, 12. Saint Jerome, Ep. LXIV,<br />

18, t. xxu, col. 618, dit que la robe d'hyacinthe du grand<br />

prelre, offrant la couleur de 1'air, symbolise 1'elevation<br />

du coeur au-dessus des choses terrestres. Saint Thomas,<br />

Summ. theol., 1* 2 s6 , en, 5 ad 10, y voit la figure du<br />

commerce avec le ciel par le moyen des ceuvres de perfection.<br />

II ajoute, 6 ad 7, que <strong>les</strong> bandes d'hyacinthe<br />

fixees aux manteaux etaient le symbole de 1'intention<br />

ce<strong>les</strong>te qui doit presider a toutes <strong>les</strong> actions. En dehors<br />

des usages religieux, cette couleur bleu d'azur etait estimee<br />

presque a 1'egal de la pourpre. On la trouve portee<br />

par de grands personnages, Ezech., xxm, 6; Eccli., XL, 4,<br />

et par <strong>les</strong> id.o<strong>les</strong> de Babylone. Jer., x, 9. Le palais de Suse<br />

avait des tentures de cette couleur. Voir Ba'hr, Sytnbolik<br />

des mosaischen Cultus, Heidelberg, 1837, t. i, p. 303-311,<br />

316-340. H. LESETRE.<br />

COULEUVRE (hebreu : ndhds, tannin; Septante :<br />

Dtps?, Spaxwv; Vulgate : coluber, colubra), reptile de<br />

1'ordre des ophidiens et de la famille des colubrides, a<br />

la tete ovale et aplatie, a la langue noire, fourchue et<br />

extremement agile, au corps cylindrique, a la queue<br />

grele et arrondie a son extremite, aux ecail<strong>les</strong> en losange<br />

et imbriquees, aux couleurs parfois tres vives (fig. 385).<br />

385. — La eouleuvre.<br />

La eouleuvre est ovipare. Elle fait entendre une sorte de<br />

sifflement sourd, vit tres longtemps, se nourrit de vers,<br />

de grenouil<strong>les</strong>, de poissons et meme de petits oiseaux,<br />

habite isolement <strong>dans</strong> <strong>les</strong> bois couverts, <strong>dans</strong> <strong>les</strong> prairies<br />

humides et sur le bord des cours d'eau. La morsure de<br />

ce reptile est inoffensive, et ses dents ne distillent aucun<br />

venin. — II existe en Pa<strong>les</strong>tine un tres grand nombre de<br />

serpents. Sur <strong>les</strong> dix-huit especes qui ont pu etre etudiees<br />

avec soin (Tristram, The natural history of the<br />

Bible, Londres, 1889, p. 270), on en a trouve treize qui<br />

ne sont pas nuisib<strong>les</strong>. Ces serpents sont pour la plupart<br />

des colubrides appartenant aux genres ablab<strong>les</strong> et zamenis,<br />

Plusieurs sont brillamment colores, quelques-uns<br />

de tres grande taille; mais la majeure partie sont plutot<br />

petits. Le tropidonotus hydrus se rencontre frequemment<br />

<strong>dans</strong> <strong>les</strong> marais et pres des lacs. Parmi <strong>les</strong> serpents de<br />

sable, on trouve communement Yeryx jaculus, colubride<br />

timide et inoffensif, qui se nourrit de vers et d'insectes,<br />

a queue courte et obtuse et a langue epaisse, mais<br />

sans aucun venin. — La eouleuvre n'a pas de nom qui<br />

lui soit propre en hebreu, <strong>les</strong> mots ndhds et tannin<br />

designant <strong>les</strong> serpents en general. La Vulgate emploie<br />

treize fois le mot coluber pour traduire 1'un ou 1'autre de<br />

ces termes hebreux, alors que <strong>les</strong> Septante se servent du<br />

mot 091;, « serpent, » et de opi-/.wv, ce dernier rendant<br />

deux fois tannin, Exod., VH, 9, 10, et une fois ndhds.<br />

Job, xxvi, 13. II est bien rare que le terme generique de<br />

ndhds puisse etre entendu de la eouleuvre, meme quand<br />

la Vulgate le traduit par colubra. Dans la prophetie de<br />

Jacob, Gen., XLIX, 17, le ndhds est en parallelisme avec<br />

le sefifon, « ceraste, » et designe par consequent un rep-<br />

tile venimeux. La verge de Mo'ise est changee en ndhds,<br />

et a cette vue celui-ci prend peur. Exod., iv, 3. II avait<br />

done sous <strong>les</strong> yeux un reptile dangereux, a moins que sa<br />

peur provint uniquement de ce qu'il y avait d'inattendu<br />

<strong>dans</strong> cette transformation. II est plus probable cependant<br />

que quand ensuite la verge d'Aaron fut changee en serpent,<br />

Exod., vii, 9, 10, ce ne fut pas en eouleuvre, mais<br />

en reptile venimeux, comme ceux que maniaient <strong>les</strong><br />

psyl<strong>les</strong> egyptiens. Dans plusieurs autres passages, le mot<br />

ndhds, traduit par coluber, designe un serpent redoutable<br />

par sa morsure et son venin, ce qui ne peut s'entendre<br />

de la eouleuvre. Prov., xxm, 32; Eccle., x, 8;<br />

Am., v, 19 (Sap., xvi, 5; Eccli., xxi, 2; xxv, 23). Le ndhds<br />

dont parle Isaie, xiv, 29, donne naissance a une vipere<br />

et ne peut etre la eouleuvre. Les deux seuls textes bibliques<br />

ou le coluber de la Vulgate pourrait se rapporter<br />

au serpent en general, et par consequent a la eouleuvre,<br />

sont celui ou 1'auteur de Job, xxvi, 13, donne le nom de<br />

ndhds, Spaxwv, a une constellation, le Serpent ou le Dragon<br />

, ainsi appelee a cause de sa forme, voir CONSTELLA-<br />

TION, et celui des Proverbes, xxx, 19, ou il est dit qu'on<br />

ne peut reconnaitre sur le rocher la trace du serpent<br />

qui vient d'y passer. H. LESETRE.<br />

COULON (Septante : KouXo'v), ville de la tribu de<br />

Juda, que ne mentionnent ni le texte hebreu ni la Vulgate,<br />

mais qu'on trouve nommee <strong>dans</strong> <strong>les</strong> Septante, avee<br />

dix autres cites. Jos., xv, 59. Saint Jerome, In Mich., v,<br />

t. xxv, col. 1198, transcrit ce nom sous la forme Culon.<br />

Le groupe tout entier, avec Bethlehem, Carem (A'in<br />

Karim], Bether (Billir), etc., indique tout naturellement<br />

<strong>dans</strong> <strong>les</strong> environs de Jerusalem la position de cette localite.<br />

Or, a six kilometres et derni de la ville sainte, au<br />

nord-ouest, et sur la route de Jaffa, on rencontre un village<br />

qui y repond exactement au double point de vue onomastique<br />

et topographique; c'est Qolouniyeh, en arabe,<br />

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