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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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651 CHEMINEE — CHENE G52<br />

nus; mais a ce terme correspondent en hebreu des mots<br />

assez divers : kibsdn, le fourneau a fondre <strong>les</strong> metaux,<br />

Exod., ix, 8, 10; kur, autre fourneau servant au meme<br />

usage, Prov., xvn, 3; tannur, le four a cuire le pain,<br />

Is., xxxi, 9; Mai., iv, 1 (in, 19); *attun, la fournaise,<br />

Dan., in, 17, 23, et kiyyor, la casserole, Zach , xn, 6.<br />

Les maisons des pauvres n'avaient qu'une ouverture, la<br />

porte. On n'allumait de feu que pour faire la cuisine,<br />

et cetle cuisine fort simple se preparait ordinairement<br />

dehors. Les foyers a cuisine, mebaslot, [/.ayetpeta, culinx,<br />

dont parle Ezechiel, XLVI, 23, <strong>dans</strong> sa description du<br />

Temple, sont en plein vent, ou du moins sous des<br />

portiques acres. Les maisons plus importantes avaient<br />

quelques fenetres, mais petites, peu nombreuses et fermees<br />

par de simp<strong>les</strong> treillages de bois. Quand on allumait<br />

du feu a 1'interieur, la fumee s'echappait par la<br />

fenetre la plus proche. En parlant du chatiment reserve<br />

a Ephraim, Osee, xin, 3, dit que cette tribu sera emportee<br />

« comrne la paille soulevee de 1'aire par le tourbillon, comme<br />

la fumee au sortir de la fenetre », 'arubbah, fumarium.<br />

Le mot hebreu ne designe qu'une fenetre a grillage. On<br />

comprend que <strong>dans</strong> de pareil<strong>les</strong> conditions la fumee<br />

s'echappat difficilement; <strong>les</strong> yeux des habitants en souf-r<br />

fraient, comme le suppose cette sentence des Proverbes,<br />

X, 26, on Ton dit que le paresseux, c'est « du vinaigre<br />

sur <strong>les</strong> dents, de la fumee <strong>dans</strong> <strong>les</strong> yeux ». Dans 1'Ecc<strong>les</strong>iastique,<br />

xxn, 30, il est fait aussi mention du foyer,<br />

y.ajiivo;, caminus, d'oii s'elevent la vapeur et la fumee.<br />

Le chauffage des maisons etait chose inutile en Pa<strong>les</strong>tine;<br />

le climat n'y est pas humide, et la temperature y<br />

descend rarement au-dessous de zero, et encore cet abaissement<br />

ne se produit-il que sur <strong>les</strong> plateaux eleves, comme<br />

a Jerusalem. Les riches personnages, habitues a plus de<br />

delieatesse, eprouvaient seuls le besoin de se chauffer<br />

<strong>dans</strong> leurs maisons. Une seule fois, la Bible mentionne<br />

un rechaud ou bruloir d'appartement, ''ah, so-^apa rcypdc,<br />

arula, dont le roi Joakim se servait au neuvieme mois,<br />

qui correspond a novembre-decembre. Jer., xxxvi, 22.<br />

Le brasier, av6pay.ta (ad prunas), dont parle saint Jean,<br />

xvili, 18, <strong>dans</strong> le recit de la passion, est allume au milieu<br />

d'une cour, pour combattre la fraicheur toujours tres<br />

grande en Orient pendant la nuit. II n'y a evidemment pas la<br />

de cheminee. De meme pour le feu qui est allume sur le<br />

rivage du lac de Tiberiade. Joa.,xxi, 9 (dv9paxta,primas).<br />

H. LESETRE.<br />

CHENE (hebreu : Kanneh; Septante : Xavaa), ville<br />

mentionnee par Ezechiel, xxvii, 23, avec Haran et<br />

Eden, comme faisant le commerce avec la ville de Tyr.<br />

Ptolemee, Vi, 7, 10, parle d'une ville commercante appelee<br />

Cane, et certains commentateurs ont pense que<br />

c'etait d'elle qu'il etait question <strong>dans</strong> le prophete. Cette<br />

identification n'est pas possible, parce que la Cane de<br />

Ptolemee est situee <strong>dans</strong> TArabie Heureuse, et qu'Ezechiel<br />

place Chene en Mesopotamie, puisqu'il la nomme<br />

entre Haran et Eden, qui sont deux vil<strong>les</strong> de Mesopotamie.<br />

Cf. Is., xxxvn, 12. — On admet aujourd'hui presque<br />

universellement que 1'hebreu Kanneh est une contraction<br />

de Kalneh (Vulgate : Chalanne). Un manuscrit hebreu<br />

porte memo nabs, Kalneh, au lieu de -::, Kanneh.<br />

J. Knabenbauer, Comment, in Ezech., 1890, p. 281. Voir<br />

ClIALANME.<br />

CHENE. 1° Hebreu : 'allon; Septante : pi),avo:, Gen.,<br />

xxxv, 8 (deux fois); Is., n, 13; vi. 13; opC?, Ose., iv, 13;<br />

Amos, n, 9; Zach., xi, 2 (et <strong>dans</strong> le Codex Alexandrinus<br />

et le Siaaiticus, Is., xnv, 13); £>.if.vo;, Ezech.,<br />

xxvn, €; Vulgate: quercus; — 2° hebreu: 'elon; Septante<br />

: (3aXavoc, Jud., ix, 6; 6pO;, Gen., xu, 6; xin, 18:<br />

xiv, 13; xvni, 1; Deut., xi, 30; Jud., iv, 11; 1 Reg., x, 3:<br />

'HXwv[j.awv£vci|j. (uni au mot hebreu suivant me'oneriim.<br />

« devins »), Jud., ix, 37; et omis ou altere, Jos., xix, 33,<br />

Vulgate : quercus, Jud., ix, 6, 37; I Reg., X, 3; comallis,<br />

Gen., xii, 6; xiii, 18; xiv, 13; xvni, 1; vallis, Deut.,<br />

xi, 30; Jud., iv, 11; Elon, Jos., xix, 33; — 3° hebreu :<br />

tirzah, Is., XLIV, 14; Septante : omis <strong>dans</strong> le Codex Vaticanus,<br />

mais ayptogaXavo; <strong>dans</strong> le Codex Alexandrinus<br />

et le Codex Sinaiticus; Vulgate: ilex; — 4° <strong>dans</strong> 1'histoire<br />

de Susanne, Dan., xm, 58; Septante: npi'vo;; Vulgate<br />

: prinus.<br />

I. DESCRIPTION. — Arbre de 1'ordre des Amentacees,<br />

pour ses fleurs unisexuel<strong>les</strong>, dont <strong>les</strong> ma<strong>les</strong> sont groupees<br />

en chatons, et type de la famille des Cupuliferes,<br />

caracterise par son fruit ou gland, solitaire et enchasse<br />

a la base <strong>dans</strong> une cupule indivise, recouverle d'ecail<strong>les</strong>.<br />

La saillie plus ou moins prononcee de ces ecail<strong>les</strong> permet<br />

de distinguer parmi <strong>les</strong> chenes d'Orient deux series bien<br />

tranchees, qui peuvent chacune se subdiviser d'apres la<br />

persistance plus ou moins accentuee des feuil<strong>les</strong>.<br />

1° Dans la premiere serie, <strong>les</strong> ecail<strong>les</strong> qui garnissent<br />

la cupule demeurent courtes et apprimees; en outre, le<br />

fruit murit Tannee meme de sa formation. — 1. Le Quercus<br />

Robur, commun <strong>dans</strong> toute 1'Europe moyenne, se<br />

trouve represente <strong>dans</strong> la region du Liban par la variete<br />

Cedrorum, a feuil<strong>les</strong> plus longues et plus etroites que<br />

<strong>dans</strong> le type de la plaine, et par une autre variete pinnatifida,<br />

a lobes foliaires plus profonds, depassant<br />

239. — Quercus pseudo - coccifera.<br />

le milieu du limbe. — 2. Le Quercus infectoria, malgre<br />

ses variations fort nombreuses, se distingue aisement du<br />

precedent par ses feuil<strong>les</strong> plus petites, coriaces et bordees<br />

de dents aigue's. Cel<strong>les</strong>-ci, sans etre absolument<br />

persistantes, se detachent toutefois plus tard des rameaux<br />

et peuvent meme y rester en parlie vivantes jusqu'a lafin<br />

des hivers doux ou <strong>dans</strong> <strong>les</strong> localites mieux abritees.<br />

C'est 1'arbre qui fournit la noix de galle, lorsque ses;<br />

bourgeons viennent a etre piques par un insecte hymenoptere<br />

du genre Diplolepis. — 3° L'yeuse ou chene vert<br />

(Quercus Ilex] doit son nom a ses feuil<strong>les</strong>, qui demeurent<br />

vertes jusqu'au printemps, et ne se detachent qu'au<br />

moment ou <strong>les</strong> nouvel<strong>les</strong> vont se developper. Cet arbre<br />

caracterise le mieux la region mediterraneenne, ou il se<br />

rencontre partout spontane ou cultive.<br />

2° La deuxieme serie se reconnait a la cupule recouverte<br />

d'ecail<strong>les</strong> ordinairement saillantes et recourbees;.<br />

en outre, <strong>les</strong> glands, mettant deux ans a se developper,<br />

ne s'observent a 1'etat de maturite parfaite que sur le<br />

bois de la seconde annee. — 1. De ce nombre est le<br />

Quercus coccifera, appele chene kermes, parce qu'il<br />

nourrit la cochenille de 1'ancien monde. C'est un arbrisseau<br />

reproduisant 1'aspect de 1'yeuse, mais sous une forme<br />

reduife <strong>dans</strong> toutes ses parties vegetatives. Du reste, des<br />

hybridations frequentes etablissent entre <strong>les</strong> deux typesune<br />

serie presque continue de formes, repandues en<br />

Syrie, et regardees jusqu'a ce jour comme de simp<strong>les</strong><br />

varietes, sous <strong>les</strong> noms de Calliprinos, Pseudo-coccifera<br />

(fig. 239,, etc. La forme Palsestina est plus elancee et<br />

alteint la taille d'un petit arbre, avec <strong>les</strong> ecail<strong>les</strong> de la<br />

cupule remarquablement refractees. — 2. Enfm trois<br />

dernieres especes possedent en commun des fevul<strong>les</strong><br />

amp<strong>les</strong> et plus ou moins franchement caduques, a divi-

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