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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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129 CANATH — GANDAGE 130<br />

incorrectes rendent la lecture douteuse. Cf. M. de Vogue,<br />

Syrie centrale, Inscriptions semiliques, Paris, 1869,<br />

p. 97; Corpus inscriptionum semiticarum, pars n, t. i,<br />

p. 199-200, Paris, 1893. Les inscriptions grecques sont<br />

assez nombreuses et bien expliquees par M. Waddington,<br />

Inscriptions grecques, etc., p. 533-540. Nous y voyons<br />

que Fethnique de Ganatha est KavaOrjvd; (n os 2216,<br />

2331 a] ou K=va(h)vd? ( n ° 2343). On ne signale que deux<br />

ou trois monnaies de cette ville. Cf. F. de Saulcy, Numismatique<br />

de la Terre Sainte, in-4°, Paris, 1874, p. 400.<br />

Elle figure <strong>dans</strong> <strong>les</strong> Notices ecc<strong>les</strong>iastiques et fut le siege<br />

d'un eveche. Pour le plan et <strong>les</strong> details des ruines, voir<br />

G. Rey, Voyage <strong>dans</strong> le Eaouran, atlas in-f°, pi. v-vm.<br />

A. LEGENDRE.<br />

CANCER (grec : yayypouva, « gangrene »). D'apres<br />

le grec, II Tim., n, 17, saint Paul compare <strong>les</strong> fausses<br />

doctrines des heretiques a la gangrene, dont le virus<br />

infecte le corps et corrompt peu a peu <strong>les</strong> parties saines<br />

avoisinantes, et, si Ton n'y apporte un remede energique,<br />

amene la mort. Ainsi 1'erreur, penetrant <strong>dans</strong> une Eglise,<br />

en envahit peu a peu <strong>les</strong> membres et la ravage jusqu'a<br />

ce qu'elle 1'ait corrompue en entier, a moins que<br />

par le glaive de 1'excommunication on ne separe proinptoment<br />

<strong>les</strong> membres gangrenes : c'est ce que fit saint<br />

Paul a 1'egard d'Hymenee et d'Alexandre. — La Vulgate<br />

traduit yayypouva par cancer, qui differe sans doute de<br />

la gangrene, mais, comme elle, gagne de proche en<br />

proche et devore <strong>les</strong> chairs jusqu'a ce que le corps entier<br />

perisse: ce qui ne change pas le sens de la comparaison.<br />

Plutarque, De discrimine adulaloris et amid,<br />

xxiv, 40, edit. Didot, Scripta moralia, t. i, p. 78, <strong>dans</strong><br />

une comparaison analogue, unit <strong>les</strong> deux mots; il compare<br />

la calomnie a la gangrene et au cancer.<br />

E. LEVESQUE.<br />

CANDACE (grec: K*v§axri), reine d'Ethiopie (fig. 55).<br />

Le livre des Actes, vm, 26-40, rapporte que le diacre<br />

Philippe convertit a la foi un Ethiopien, eunuque de cette<br />

reine, et surintendant de tous ses tresors, qui etait venu<br />

a Jerusalem pour y adorer Dieu, et s'en retournait par<br />

Gaza <strong>dans</strong> son pays. — Quelle est cette Candace, reine<br />

d'Ethiopie? Le nom d'Ethiopie, a 1'epoque du livre des<br />

Actes, designait constamment chez <strong>les</strong> Juifs <strong>les</strong> regions<br />

situees au sud de FEgypte (voir CHUS, ETHIOPIE); pour<br />

personne il ne saurait etre douteux qu'il ne faille chercher<br />

de ce cote le royaume de Candace. Les Chretiens<br />

d'Abyssinie, qui revendiquent pour eux tout ce que la<br />

Bible rapporte des Couschites (ou Ethiopiens, comme traduisirent<br />

<strong>les</strong> Septante), n'ont pas manque de faire de Candace<br />

une de leurs reines, et de 1'eunuque le premier<br />

apotre de leur pays. C'est ce que nous lisons, par exemple,<br />

<strong>dans</strong> le Masehafa Mesetir ou Livre du Mystere (Bibl.<br />

Nat, fonds ethiopien, n. 113, fol. 59-60). Le P. de Almeida,<br />

missionnaire jesuite portugais du xvn e siecle, <strong>dans</strong><br />

son Historia de Ethiopia, 1. n, c. vm et x (en manuscrit<br />

au British Museum, fonds portugais, n. 9861), ainsi que<br />

le P. Tellez (Historia general de Ethiopia, 1. I, c. xxvm,<br />

1660), ont defendu ces traditions loca<strong>les</strong> de 1'Abyssinie.<br />

Malheureusement, cette opinion ne repose sur aucun fondernent<br />

historique; tous <strong>les</strong> ethiopisants en conviennent<br />

depuis Ludolf jusqu'a nos jours (Ludolf, Historia ^thiopix,<br />

1. ii, c. iv, 1880; Dillrnaniv, Zur Geschichte des axumUischen,<br />

Reichs, 1880, p. 4). C'esl au pays de Meroe,<br />

situe au confluent du Nil et de 1'Astaboras (aujourd'hui<br />

Tacassi), et dont <strong>les</strong> anciens geographes, et Ludolf luimeme<br />

(ibid.), faisaient a tort une ile, qu'il faut placer<br />

le royaume de Candace. En void la preuve. On a trouve<br />

<strong>dans</strong> <strong>les</strong> inscriptions hieroglyphiques de 1'ile de Meroe le<br />

nom d'une reine Candace, ( " 1 I -^^ I I T] » Kan-<br />

taki. Lepsius, Denkn\

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