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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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673 CHERUBIN — CHEVAL 674<br />

etre Philon, qui donne le premier ce sens a kerub, a-t-il<br />

ete tente par le desir d'assimiler le kerub hebreu au<br />

sphinx egyptien. L'un et 1'autre sont symboliques. » Perrot,<br />

Histoire de I'art <strong>dans</strong> I'antiquite, t. n, p. 497. Le<br />

sphinx, composee d'un corps de lion et d'une tete humaine,<br />

representait la force et 1'intelligence reunies. On<br />

1'a meme regarde comme le symbole de la grande divinite<br />

de Sais, Neith, mere du soleil et deesse de la sagesse,<br />

que <strong>les</strong> Grecs ont cherche a identifier avec leur<br />

Athene. II est done a croire qu'en proposant cette etymologic,<br />

Philon a cede a ses tendances hellenistes. Voir<br />

J. R. Bosanquet, The successive visions of the Cherubins,<br />

in-12, Londres, 1871. H. LESETRE.<br />

CHERUBIN DE SAINT-JOSEPH (de son nom de<br />

famille Alexandre de Borie), carme dechausse, ne a Martel,<br />

aujourd'hui departement du Lot, le 5 aout 1639, mort<br />

a Bordeaux le 4 avril 1725. Profes a 1'age de seize ans,<br />

pretre a vingt-deux ans, il professa de longues annees,<br />

avec une veritable superiorite, la theologie et la philosophic<br />

avec <strong>les</strong> mathematiques et <strong>les</strong> sciences naturel<strong>les</strong>,<br />

se procurant pour cela tous <strong>les</strong> livres necessaires et uti<strong>les</strong><br />

et <strong>les</strong> instruments <strong>les</strong> plus perfectionnes. Plusieurs fois<br />

prieur, definiteur, provincial, visiteur general, il s'appliquait<br />

avec tant de zele au gouvernement des ames et a<br />

1'observance reguliere, qu'il paraissait ne pas meme regarder<br />

<strong>les</strong> livres, et pendant ce temps-la il apprenait<br />

1'hebreu et vaquait a 1'etude des <strong>Saintes</strong> Lettres, des conci<strong>les</strong>,<br />

des Peres et de 1'histoire ecc<strong>les</strong>iastique, comme<br />

s'il n'avait pas eu d'autre souci. II travailla jusqu'au jour<br />

de sa mort. On a de lui: Bibliotheca criticse sacrse circa<br />

omnes fere Sacrorum Librorum difficultates, 4 in-f°;<br />

3es deux premiers volumes, Louvain, 1704, et <strong>les</strong> deux<br />

derniers, Bruxel<strong>les</strong>, 1705 et 1706; Summa criticse sacrse<br />

in qua scholastica methodo exponuntur universa Scriptures<br />

Sacrse prolegomena, 9 in-8°, Bordeaux, 1709-1716;<br />

et vingt autres ouvrages in-4° sur 1'Ecriture restes manuscrits.<br />

— Dans le premier de ces ouvrages, qui est incomplet,<br />

1'auteur se proposait de reunir en 12 in-folio tout ce<br />

qui avait ete dit jusque-la pour la solution des difficulty's<br />

de 1'Ecriture; mais la publication en fut arretee au cinquieme<br />

volume, par <strong>les</strong> guerres de la succession d'Espagne.<br />

Oblige de revenir de Bruxel<strong>les</strong> a Bordeaux, et<br />

n'y trouvant ni caracteres hebraiques ni typographes<br />

exerces a ce genre de composition, et son age avance ne<br />

lui permettant plus de se transporter <strong>dans</strong> un autre pays,<br />

il prit le parti de faire de son immense travail un resume,<br />

qu'il publia sous le litre de Summa criticse. sacrse. Voir<br />

le Journal des savants, annees 1705, 1711; <strong>les</strong> Memoires<br />

de Trevoux, annees 1710, 1711, 1712, 1713.<br />

F. BENOIT.<br />

CHESLON (hebreu : Kesalon; Septante : XaaaXwv,<br />

« lieu fertile, » de la racine peu usitee kdsal, dont la signification<br />

primitive, d'apres Fiirst, est: « etre charnu, gros,<br />

massif, » ou bien place « forte », montagne « massive »,<br />

d'apres I'analogie d'autres derives de la merne racine),<br />

ville de la tribu de Juda, mentionnee Jos., xv, 10, sur la<br />

frontiere nord de la tribu de Juda, entre Cariathiarim et<br />

Bethsames. Elle semble y etre placee sur le versant septentrional<br />

du mont Jarim (Har Ye'drim, « montagne des<br />

forets ») : « [La frontiere] passe [de la montagne de Seir]<br />

vers 1'epaule du Har Ye'drim du cote nord : c'est Kesalon.<br />

in — Tout le monde convient que c'est le A'es/d#ictuel.<br />

La forme arabe doit son origine a une forme hebra'ique<br />

Kaslon. Voir Kampffmeyer, Alte Namen im heutigen<br />

Syrien und Palastina, <strong>dans</strong> la Zeitschrift des deutschen<br />

Palastina-Vereins, t. xvi, annee 1893, p. 46. Cela prouve<br />

xjue la transcription de la Vulgate (et des Septante) est<br />

plus exacte que la prononciation massoretique, a moins<br />

qu'on ne prefere admettre (avec Kampffmeyer) deux<br />

formes hebraiques differentes.<br />

Le Kesla actuel est ainsi decrit par Conder, <strong>dans</strong> le Survey<br />

of Western Pa<strong>les</strong>tine, Memoirs, t. in, p. 25: « Un<br />

DICT. DE LA BIBLE.<br />

petit village en pierres <strong>dans</strong> une position tres visible sur<br />

le sommet d'une hauteur raboleuse, avec une profondc<br />

vallee du cote nord. II y a une source vers Test et deux<br />

autres <strong>dans</strong> une vallee vers le midi. Les broussail<strong>les</strong> qui<br />

couvrent la montagne correspondent parfaitement a 1'ancien<br />

nom de Yearim. » Sur la grande carte du Pa<strong>les</strong>tine<br />

Exploration Fund I'elevation est marquee a 2 082 pieds<br />

anglais (791 metres). La profonde vallee vers le nord est<br />

YOuddi el-Himdr, « vallee de 1'ane, » venant d'Abou-<br />

Gosch au nord-est, ou il porte le nom d'Ouddi el-Gadir,<br />

« vallee du marais. » Pres de Kesla il se dirige directement<br />

vers 1'ouest, mais peu apres il reprend sa direction<br />

sud-ouest sous le nom d'Ouddi el-Gourdb, « vallee du<br />

corbeau; » plus loin encore il est appele Ouddi el-<br />

Moutlaq, « vallee de 1'aflranchi; » et c'est sous ce nom<br />

qu'il debouche <strong>dans</strong> la large vallee deYOuddi es-Sourdr,<br />

« vallee des cailloux, » vis-a-vis de 'Am Clients (Bethsames).<br />

— La source a Test du village est 'Ain 'el-Qasab,<br />

« fontaine des roseaux; » cel<strong>les</strong> du midi s'appellent 'Ain<br />

Kesla et 'Ain el-'Arab,«fontaine des Bedouins. » L'Ouddi<br />

el-'Arab, au-dessous de la source, a une riche vegetation<br />

de broussail<strong>les</strong> et d'arbrisseaux qui lui donnent un aspect<br />

charmant, mais sauvage. Je ne sais si la vegetation actuelle<br />

correspond mieux au nom de Har Ye'drim qu'au<br />

nom precedent de Se'ir. Le premier semble plutot designer<br />

une foret d'arbres plus eleves; se'ir, « hirsute, hispide,<br />

» ferait plutot penser a des broussail<strong>les</strong>. Neanmoins<br />

le texte nous oblige d'identifier le Har Ye'drim avec la<br />

montagne de Kesla, quoique le nom ait pu comprendre<br />

encore d'autres hauteurs a Test de YOuddi el-Gourdb.<br />

Le mont Seir semble etre la montagne plus elevee qui,<br />

au sud de Saris et au nord-est de Kesla, s'eleve a<br />

2347 pieds anglais (892 metres). La frontiere, d'apres le<br />

texte de Josue, passait d'ici a Kesla sur le Har Ye'drim<br />

du cote nord. Nous comprenons ces mots <strong>dans</strong> ce sens :<br />

que la frontiere traversait 1'ouadi en allant du cote nord<br />

vers le midi. Mais si Ton voulait y lire qu'en traversant<br />

la vallee elle gagnait le versant nord de la montagne de<br />

Kesla, on aurait aussi un sens admissible. Du reste, la<br />

frontiere au midi de Kesla ne devait pas s'eloigner beaucoup<br />

de rOuddi el-Gourdb, car elle n'avait qu'a le suivrepour<br />

« descendre » tout droit « a Bethsames ».<br />

Cheslon n'a pas d'histoire. Apres 1'avoir nomme une<br />

seule fois <strong>dans</strong> la description de la frontiere de Juda,<br />

1'Ecriture n'en fait plus mention. L'histoire profane garde<br />

le meme silence. Le nom neanmoins s'est conserve a travers<br />

<strong>les</strong> siec<strong>les</strong> depuis Josue, et <strong>les</strong> forets qui ont donne<br />

leur nom a la montagne, peut-etre longtemps avant Josue,<br />

y ont laisse des traces encore reconnaissab<strong>les</strong>.<br />

J. P. VAN KASTEREN.<br />

CHETHIB. On transcrit souvent ainsi le mot hebreu<br />

rvro, ketib, qui signifie « ce qui est ecrit », et indique<br />

une lecon jugee defectueuse par <strong>les</strong> Massoretes, mais conservee<br />

<strong>dans</strong> le texte, parce qu'ils 1'ont trouvee « ecrite »•.<br />

La lecture qu'on doit lui substituer d'apres eux est indiquee<br />

en marge <strong>dans</strong> le qeri, « ce qu'il faut lire ».<br />

CHEVAL (hebreu : sus; — paras, mot qui designe<br />

a la fois le cavalier et le cheval, cornme du reste eques<br />

en latin; A. Gelle, Noct. attic., xvm, 5; Macrobe, Saturnal.,<br />

vi, 9; — rekes; —qal, « leger, rapide », employe<br />

poetiquement une seule fois, Is., xxx, 16; — susah,<br />

Cant., i, 9, et rammdk, Esth., vm, 10, la jument. Septante<br />

: tWo;; Vulgate: equus). Le cheval (fig. 248) est<br />

un mammifere pachyderme de 1'ordre des Jumentes et<br />

de la famille des Solipedes ou Equide's. Les solipedes sont<br />

ainsi nommes parce qu'ils n'ont qu'un seul doigt et un<br />

seul sabot a chaque pied. Le cheval se distingue des autres<br />

animaux de la meme famille, ane, hemione, zebre, par sa<br />

taille, la couleur uniforme de sa robe, sa queue garnie<br />

de poils des la base, la beaute de ses formes et son intelligence<br />

, surtout quand il est convenablement traite. II vit<br />

une trentaine d'annees; mais <strong>dans</strong> sa vieil<strong>les</strong>se il perd ses<br />

II. — 22

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