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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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683 GHEVAUX (PORTE DBS) — CHEVEUX C84<br />

inert Athalie, qu'ils avaient entrainee hors de 1'enceinte<br />

sacree. II Par., xxm, 15; cf. IV Reg., xi, 16. On ne fit<br />

pas prendre a la reine le chemin direct du Temple au<br />

palais, parce que le roi Joas devait passer par la, IV Reg.,<br />

u, 19; mais on inclina sur la gauche, <strong>dans</strong> la direction<br />

Au chemin qui conduisait du palais aux remparts, « le<br />

ehemin de 1'entree des chevaux. » IV Reg., xi, 16. Fr. Keil,<br />

Chronik, Esra, Nehemia, in-8°, Leipzig, 1870, p. 525,<br />

identifie a tort la porte des Chevaux avec la porte actuelle<br />

dn Fumier, Bab el Moghdribeh, <strong>dans</strong> la vallee du Tyropseon<br />

: <strong>les</strong> textes de Jeremie, xxxi, 40, et de II Esdr.,<br />

HI, 28, indiquent nettement la position sud-est du rempart.<br />

George Saint-Glair, Nehemiah's south wall, <strong>dans</strong><br />

Pa<strong>les</strong>tine Exploration Fund, Quarterly Statement, 1889,<br />

p. 94, 97, 98. E. LEVESQUE.<br />

CHEVECHE (hebreu: kos; septante: vuxTtxopal; Vulgate<br />

: bubo, nycticorax). Le sens du mot kos ne s'est pas<br />

presente tres clairement aux anciens traducteurs. Le mot<br />

se trouve trois fois <strong>dans</strong> la Bible; <strong>les</strong> Septante le rendent<br />

deux fois par wxTtxopa!;, « corbeau de nuit ou hibou, »<br />

et une fois par Ipw-<br />

8ioc, « heron; » la<br />

Vulgate le traduit<br />

de trois manieres<br />

differentes : bubo,<br />

« hibou;» herodium,<br />

« heron, » et nycticorax,<br />

et elle reserve<br />

le mot noctua<br />

pour traduire 1'hebreu<br />

tahmds, qui<br />

est le nom particulier<br />

du hibou. Les<br />

scribes qui copiaient<br />

le texte hebreu n'etaient<br />

pas non plus<br />

bien fixes sur le<br />

sens de kos, puisque<br />

saint Jerome,<br />

Ep. cvi ad Sun. et<br />

Fretel, 63, t. xxn,<br />

251. — Chevlche.<br />

col. 859, ecrit que<br />

de son temps <strong>les</strong><br />

manuscrits portaient<br />

few, par confusion entre <strong>les</strong> deux lettres 3 et 3. Les antiens<br />

traducteurs donnent generalement a kos le sens<br />

de « hibou, oiseau de nuit », qui parait de beaucoup le<br />

plus probable. Rosenmiiller, Scholia, Psalmi, Leipzig,<br />

1823, t. in, p. 1585. Le sens de pelican, que prefere<br />

Gesenius, Thesaurus, p. 695, ne pent etre adopte, puisqu'au<br />

Ps. en (hebreu), 7, le kos est precisement oppose<br />

aa qd'at, <strong>dans</strong> lequel on s'accorde aujourd'hui a reconuaitre<br />

le pelican. — La Sainte Ecriture ne parle que trois<br />

fois du kos : deux fois pour le mettre au nombre des<br />

aiseaux impurs, Lev., xi, 17; Deut., xiv, 16, et une fois<br />

pour le representer comme un oiseau caracteristique des<br />

solitudes desolees :<br />

Je ressemble au pelican (qd'dt) du desert,<br />

Je suis comme le k6s des ruines. Ps. en (hebreu), 7.<br />

Get oiseau qui habite <strong>les</strong> ruines, et <strong>dans</strong> lequel <strong>les</strong> versions<br />

voient un oiseau de nuit, analogue au hibou, est<br />

fort probablement le boomah des Arabes, le petit hibou<br />

aa cheveche, Athene persica, que <strong>les</strong> Arabes appellent,<br />

a peu pres comme le psalmiste, um elcharab, « mere des<br />

mines. » II est a croire d'ailleurs que le mot hebreu kos<br />

designe plusieurs des oiseaux qui appartiennent au genre<br />

Chouette. Mais de tous <strong>les</strong> oiseaux de ce genre, la Noctua<br />

era cheveche est de beaucoup le plus abondant en Pa<strong>les</strong>line<br />

et en Syrie. On est done en droit de 1'identifier avec<br />

le kos. Voir CHOUETTE. — La cheveche (fig. 251) se dis-<br />

tingue des autres chouettes par son disque periophtalmique<br />

incomplet et par 1'absence de cretes aux oreil<strong>les</strong>.<br />

Elle se nourrit de petits quadrupedes, rats, souris, mulcts,<br />

etc., et meme d'oiseaux. Elle ne se met en mouvement<br />

que quand il y a necessite; elle perche ordinairement<br />

<strong>dans</strong> des endroits de couleur analogue a son plumage.<br />

Get oiseau a un air a la fois comique et grotesque avec<br />

ses allures solennel<strong>les</strong>, ses deux grands yeux de face et<br />

<strong>les</strong> mouvements compasses de sa tete quand il observe<br />

ce qui se passe autour de lui. La cheveche se montre<br />

habituellement prudente et pourtant familiere. Parmi <strong>les</strong><br />

Arabes, on la considere comme un oiseau de bon augure;<br />

on craint de la mo<strong>les</strong>ter; aussi se multiplie-t-elle beaucoup.<br />

G'est seulement le soir, au coucherdu soleil, qu'on<br />

peut entendre son cri plaintif. Elle fait son nid <strong>dans</strong> <strong>les</strong><br />

trous des arbres, <strong>dans</strong> <strong>les</strong> parois des rochers et specialement<br />

<strong>dans</strong> <strong>les</strong> vieil<strong>les</strong> ruines. On la trouve <strong>dans</strong> <strong>les</strong> bois<br />

d'oliviers qui entourent <strong>les</strong> villages, <strong>dans</strong> <strong>les</strong> gorges<br />

rocheuses, <strong>dans</strong> <strong>les</strong> buissons au bord des eaux, <strong>dans</strong> <strong>les</strong><br />

tombeaux et <strong>dans</strong> <strong>les</strong> ruines, a*u milieu des decombres<br />

des anciennes localites de Judee, <strong>dans</strong> <strong>les</strong> monticu<strong>les</strong><br />

sablonneux de Bersabee, etc. Ainsi se justilic la parole<br />

du psalmiste qui 1'appelle le « kos des ruines ». Cf. Tristram,<br />

Fauna and Flora of Pa<strong>les</strong>tine, Londres, 1884,.<br />

p. 93; The natural history of the Bible, Londres, 1889,<br />

p. 193; Wood, Bible animals, Londres, 1884, p. 371.<br />

— « La chevesche est la marque de la monnoie d'Athenes. »<br />

Plutarque, Peric<strong>les</strong>, 26, trad. Amyot, Paris, 1619, p. 105 G.<br />

Les Juifs et <strong>les</strong> premiers Chretiens eurent souvent cette<br />

monnaie entre <strong>les</strong> mains. La deesse protectrice d'Athenes,<br />

Pallas Athene, portait le. surnom de yXauxwutc,<br />

« aux yeux d'azur » ou « aux yeux de chouette ». La<br />

chouette, y)>aO£, 1'accompagnait pour symboliser la penetration<br />

de son regard, la nuit aussi bien que le jour, au<br />

physique et au moral. Cf. Pausanias, i, 14; in, 18, 2;<br />

Plutarque, Lycurgue, 11. La chouette athenienne, qui<br />

nichait en grand nombre <strong>dans</strong> <strong>les</strong> rochers de 1'acropole,<br />

n'etait autre que la cheveche de FEurope meridionale,<br />

appelee par <strong>les</strong> naturalistes Athene noctua. La cheveche<br />

de Pa<strong>les</strong>tine, Athene persica, ne differe de la premiere<br />

que par la couleur plus claire de son plumage.<br />

H. LESETRE.<br />

CHEVEUX (hebreu : dalldh, Cant., vn, 6; pera f ,<br />

Num., vi, 5; Ezeeh., XLIV, 20; sa'drdh, I Sam. (Reg.),<br />

xiv, 45; II Sam. (Reg.), xiv, 11; I Reg. (Ill Reg.), i, 52;<br />

Job, iv, 15; se'dr, Jud., xvi, 22; II Sam. (Reg.), xiv, 26;<br />

I Esdr., ix, 3; chaldeen : se'ar, Dan., in, 27 (Vulgate, 94);<br />

iv, 30; vii, 9; grec : 6p:H, Lev., xni, 10, 30, etc.; Matth.,<br />

v, 36; x, 30; Luc., vn, 38, etc.; rpi'/wiJia, Cant., vi, 4;<br />

Ti^eytxa, I Tim., n, 9; i:),6y,tov, Cant., vii, 5; Vulgate :<br />

csesaries, Num., vi, 5; Deut., xxi, 12; II Reg., xiv, 16;<br />

capillus, Lev., xni, 10, etc.; Num., vi, 18; Jud., xvi,<br />

22, etc.; Matth., v, 36; Luc., vn, 38; capillatura, IPetr.,<br />

in, 3; coma, Lev., xix, 27; Judith, xni, 9; I Cor., xi,<br />

14, etc.; crines, Jud., xvi, 13; Judith, x, 3; Cant., iv, 9<br />

I Tim., n, 9). Les mots qui designent en hebreu <strong>les</strong> cheveux<br />

ont pour origine plusieurs verbes de signification<br />

tres differente. Daldh veut dire « la chevelure qui pend ».<br />

Pera' vient du verbe para', qui signifie « tondre »;il<br />

designe la chevelure entiere. Sa'ardh, se'dr, designent<br />

« <strong>les</strong> poils » en general. Tantot ces mots sont employes<br />

seuls, I Sam. (Reg.), xiv, 45; Job, iv, 15; Cant., iv, 1;<br />

Dan., in, 27 (94); tantot avec le mot ro's, « tete. » Jud.,<br />

xvi, 22; II Sam. (Reg.), xiv, 26; Esdr., ix, 3. En grec,<br />

7:X£Y{j.a et nloxiov designent specialement <strong>les</strong> cheveux<br />

arranges. En latin, csesaries a une etymologie semblable<br />

a celle du mot hebreu pera'; il vient du verbe csedere,<br />

« couper. » Les autres mots sont <strong>les</strong> termes classiques<br />

en grec et en latin pour designer <strong>les</strong> cheveux et la chevelure.<br />

I. LA CHEVELURE CHEZ LES HKBREUX. — Les Hebreux,<br />

en Chaldee, portaient <strong>les</strong> cheveux longs ainsi que la<br />

barbe. Voir BARBE. Us conserverent cet usage au milieu

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