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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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105 CAMPEN —-CANA D'ASER 106<br />

ilamand et en anglais ; — Paraphrasis in Salomonis<br />

Ecc<strong>les</strong>iasten, Lyon, 1546;—Commentarioli in Epistolas<br />

Pauli ad Romanos et Galatas, Venise, 1534.<br />

F. VIGOUROUX.<br />

CAMUEL. Hebreu : Qemuel; Septante : Ka[iou^X.<br />

Nom de trois personnages.<br />

1. CAMUEL, troisieme fils de Naehor. Gen., xxii,'21.<br />

Les Septante et la Vulgate 1'appellent « pere des Syriens »,<br />

traduisant ainsi 'ardm de 1'hebreu. Mais <strong>les</strong> Syriens<br />

doivent leur origine a Aram, fils de Sem. Gen., x, 22.'<br />

D'apres Keil, The Pentateuch, Edimbourg, 1885, t. i,<br />

p. 254, Aram designerait ici la famille de Ram, d'ou<br />

etait issu Eliu. Job, xxxn, 2. On trouve une semblable<br />

abreviation Rammim, II Par., xxn, 5, pour Arammim.<br />

IV Reg., viii, 29. Le voisinage des noms de Hus et de<br />

Buz, Gen., xxn, 21, comme <strong>dans</strong> 1'histoire de Job, rend<br />

cetle conjecture assez plausible. Aram n'aurait pas forme<br />

de tribu, mais se serait uni a la tribu de Buz, son oncle.<br />

2. CAMUEL, fils de Sepbtan, un des chefs de tribus<br />

dosignes pour faire le partage de la Terre Promise entre<br />

<strong>les</strong> fils d'Israel. Num., xxxiv, 24.<br />

3. CAMUEL, pere d'Hasabias, qui fut chef des Levites<br />

an temps de David. I Par., xxvn, 17.<br />

CAN A, nom d'un torrent et de deux vil<strong>les</strong>, dont la<br />

premiere, situee <strong>dans</strong> la tribu d'Aser, est mentionnee<br />

seulement <strong>dans</strong> le livre de Josue; la seconde, situee en<br />

•Galilee, n'est connue que par le Nouveau Testament.<br />

1. CANA (hebreu : Qdndh; Septante : Xs-Vxava, par<br />

amalgame de la derniere syllabe du mot nahal, qui en<br />

hebreu precede Qdndh pour indiquer que c'est une riviere<br />

ou torrent, avec le nom merne de ce torrent; Codex<br />

Alexandrinus: -/s^appo? Kava), vallee et riviere qui formait<br />

la limite de la tribu d'Ephraim, au sud, et de Manasse,<br />

au nord, et qui decharge ses eaux <strong>dans</strong> la Mediterranee.<br />

Jos., xvi, 8; xvu, 9. Qdndh signifie « roseau » ; de la vient<br />

que la Vulgate, <strong>dans</strong> <strong>les</strong> deux passages, a traduit: Vallis<br />

arundineti, « vallee des roseaux ». Dans le premier, Jos.,<br />

xvi, 8, elle ajoute que la riviere a son embouchure <strong>dans</strong><br />

la raer « tres salee », c'est-a-dire <strong>dans</strong> la mer Morte.<br />

Mais comme le territoire de la tribu de Manasse ne des-<br />

•cendait pas jusqu'a la mer Morte, il ne saurait etre ici<br />

question d'elle; le texte original en parlant simplement de<br />

la mer, yam, sans autre determination, a voulu designer<br />

la Mediterranee. Quanta 1'identification de Nahal Qdndh,<br />

elle n'esl pas certaine. — Le mot nahal, comme aujourd'hui<br />

ouadi, designe tout a la fois la vallee et le ruisseau<br />

ou le torrent qui y coule. — 1° Ed. Robinson, Biblical<br />

Researches, 1856 , t. m, p. 135, croit retrouver Qanah<br />

<strong>dans</strong> un ouadi qui prend naissance au centre des montagnes<br />

d'Ephraim, pres d'Akrdbeh, a une dizuine de kilometres<br />

au sud-est de Naplouse; il porte le nom d'ouadi<br />

Qanah et s'unit a 1'ouadi Zakur, qui est lui-meme un<br />

affluent du Nahr el-Aoudjeh, dont <strong>les</strong> eaux se deversent<br />

<strong>dans</strong> la Mediterranee, au nord de Jaffa. Le nom de<br />

Qanah est propre a frapper 1'attention. Quant au Nahr<br />

el-Aoudjeh, il pouvait assurement servir de frontiere naturelle,<br />

mais il est beaucoup trop au sud pour avoir<br />

limite la tribu d'Ephraim. — 2° W. M. Thomson, The<br />

Land and the Book, 1876, p. 507, avail emis 1'hypothese<br />

que le nahal Qdndh est le Nahr Abou Zaboura ou Nahr<br />

Iskanderouneh actuel, qui prend sa source pres de Dothain,<br />

se dirige vers 1'ouest et se jette <strong>dans</strong> la mer au<br />

sud de Cesaree, formant, <strong>dans</strong> la derniere partie de son<br />

•cours,une riviere considerable. Nousl'avons traverse deux<br />

fois en avril 1894, de meme que le Nahr el-Aoudjeh, et<br />

<strong>les</strong> deux rivieres avaient alors environ un metre d'eau.<br />

Si le Nahr el-Aoudjeh est trop au sud, le Nahr Abou<br />

Zaboura est trop au nord. Thomson a d'ailleurs aban-<br />

donne depuis lui-meme son hypothese. The Land and<br />

the Book, Southern Pa<strong>les</strong>tine^ 1881, p. 56. — 3° La<br />

denomination de « Vallee des roseaux » peut parfaitement<br />

convenir aux rives marecageuses du Nahr el-Faleq, ou,<br />

comme beaucoup d'autres voyageurs avant nous, nous<br />

nous sommes plusieurs fois embourbes, en 1894, au milieu<br />

des joncs et des roseaux qui y abondent. Son nom<br />

actuel de Nahr el-Faleq signifie « riviere de la fente ou<br />

de la coupure », Rochetailie (roche taillee), comme 1'appellent<br />

<strong>les</strong> historiens latins des croisades (Ricardus, Itinerarium<br />

peregrinorum et gesta regis Ricardi, 1. iv,<br />

c. xvi, <strong>dans</strong> Chronic<strong>les</strong> and Memorials of the Reign<br />

of Richard I, t. I, Londres, .1864, p. 259); mais le biographe<br />

arabe de Saladin, Bohaeddin, lui donne un nom<br />

ayant la meme signification que celui qu'il porte <strong>dans</strong> le<br />

livre de Josue, Nahr el-Kassab, « riviere des roseaux»<br />

(Bohaeddin, Vita et res gestse Saladini, edit. Schultens,<br />

in-f°, Leyde, 1732, p. 191). Les roseaux qui le bordent,<br />

drus et serres, sont d'especes diverses; on y remarque<br />

surtout celui que <strong>les</strong> Arabes appellent berbir et qui se<br />

distingue par 1'elegance de sa forme. Us remplissent,<br />

comme de petites forets, <strong>les</strong> marecages que forme la<br />

riviere <strong>dans</strong> la plaine de Saron, avant de se jeter <strong>dans</strong><br />

la mer; on en traverse plusieurs en cet endroit lorsqu'on<br />

suit la grande route qui va de Gaza a la plaine<br />

d'Esdrelon et qui a ete tres frequentee <strong>dans</strong> 1'antiquite,<br />

et assurement aucun de ceux qui ont eu a passer a travers<br />

ces arundineta, pour employer le mot expressif<br />

de la Vulgate, n'en a jamais perdu le souvenir. Le Nahr<br />

el-Faleq, a peu pres a egale distance entre le A'a/;r el-<br />

Aoudjeh et le Nahr Abou Zaboura, convient, par sa position,<br />

comme frontiere entre Ephraim et la demi-tribu de<br />

Manasse occidental. II se jette <strong>dans</strong> la Mediterranee au<br />

uord d'Arsouf, au nord-ouest d'Et-Thireh. Voir la carte<br />

de la tribu d'EpHiui'M. M. V. Guerin, Samarie, t. n,<br />

p. 3^6, a deja identifie cette riviere avec le nahal Qdndh.<br />

Ce qui empeche cependant de sc prononcer avec une entiere<br />

certitude sur ['identification du nahal bibliquc, c'est<br />

que le site de Taphua, pres duquel il coulait, Jos., xvi, 8;<br />

xvu, 8, n'a pu etre encore retrouve. F. VIGOUROUX.<br />

2. CANA D'ASER (hebreu : Qanah, « roseau; »<br />

Septante : Kav9av; Codex Alexandrinus : Kava), une<br />

des vil<strong>les</strong> frontieres de la tribu d'Aser. Jos., xix, 28.<br />

D'apres 1'ordre suivi par 1'auteur sacre <strong>dans</strong> 1'enumeralion<br />

des principa<strong>les</strong> localites, y. 25-30, et <strong>dans</strong> le trace<br />

des limites, elle appartenait au nord de la tribu, comme<br />

Rohob et Hamon, qui la precedent immediatement. Voir<br />

ASER 3 et la carte, t. I, coL 1084. C'est la derniere mentionnee<br />

« jusqu'a Sidon la Grande »; voila pourquoi<br />

quelques auteurs ont voulu la chercher <strong>dans</strong> <strong>les</strong> environs<br />

de la cite phenicienne. Cf. Keil, Josua, Leipzig, 1874,<br />

p. 157. Nous ne croyons pas que <strong>les</strong> possessions Israelites<br />

se soient etendues si loin : 1'hebreu 'ad employe ici,<br />

v. 28, 29, signifie « jusqu'au territoire » de Sidon et de<br />

Tyr, qui est donne, d'une facon generale, comme designation<br />

de frontieres. II ne faut pas non plus la confondre<br />

avec Cana de Galilee, ou Notre-Seigneur opera<br />

son premier miracle, en changeant 1'eau en vin, Joa., n,<br />

1-11, et qui se trouvait non loin de Nazareth, <strong>dans</strong> la<br />

tribu de Zabulon plutot que <strong>dans</strong> celle d'Aser. C'est pourtant<br />

1'erreur qu'a commise Eusebe, en disant : « Kana,<br />

jusqu'a Sidon la Grande, etait <strong>dans</strong> le lot d'Aser. C'est la<br />

que Notre-Seigneur et Dieu Jesus-Christ changea 1'eau<br />

en vin; c'est de la qu"etait aussi Nathanael. C'etait une<br />

ville de refuge, tpyyaSsuzrjptov, <strong>dans</strong> la Galilee. » Onoinaslica<br />

sacra, Goattingue, 1870, p. 271. Saint Jerome, <strong>dans</strong><br />

sa traduction, fait la meme meprise, et remplace la derniere<br />

phrase par ces mots : « C'est aujourd'hui un petit<br />

bourg <strong>dans</strong> la Galilee des nations. » Ibid., p. 110, ou<br />

Liber de situ et nominibuslocori(nihebraicorum,t. xxni,<br />

col. 886, avec <strong>les</strong> notes. Cette assertion est contraire en<br />

meir.e temps au texte de Josue et au rceit evaugelique.

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