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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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2227 FEU — FEVE 2228<br />

Eschyle, Prometh., 3, etc. Les Remains adoraient Vulcain,<br />

fils de Jupiter et de Junon et dieu du feu. Ciceron,<br />

Nat. dear., Ill, XXH, 55; Ovide, Metam., vn, 437, etc.<br />

Vesta partageait <strong>les</strong> honneurs divins comme deesse du<br />

foyer, Ciceron, Nat. dear., II, xxvn, 67, et <strong>les</strong> vesta<strong>les</strong><br />

entretenaient en son honneur le feu sacre. En un mot, Ton<br />

peut dire qu'au moment oil ecrivait 1'auteur de la Sagesse,<br />

il n'etait presque pas un seul peuple au monde, en dehors<br />

des Juifs, qui ne considerat le feu comme une divinite.<br />

— Le feu qui brulait sans cesse <strong>dans</strong> le Temple de Jerusalem<br />

n'eut jamais aux yeux des Hebreux la signification<br />

que lui donnaient <strong>les</strong> idolatres. Le feu de Fautel mosa'ique<br />

n'etait ni un dieu, ni meme une representation quelconque<br />

de la divinite, mais un simple agent physique<br />

mis au service du vrai Dieu pour briiler <strong>les</strong> parfums et<br />

consumer <strong>les</strong> victimes. Les Juifs ne sont jamais, sous ce<br />

rapport, tombes <strong>dans</strong> I'idolatrie des autres peup<strong>les</strong>. Cf.<br />

Bahr, Symbolik des mosaischen Cultus, Heidelberg, 1837,<br />

t. i, p. 456.<br />

VIII. LE FEU DANS LE SENS METAPHORIQUE ET SYMBO-<br />

LIQUE. — Les differentes proprietes du feu, son eclat, son<br />

activite, sa lumiere, sa chaleur et aussi ses dangers, 1'ont<br />

fait employer comme terme de comparaison pour designer<br />

des choses souvent fort opposees : 1° En Dieu, sa gloire<br />

et sa majeste, eclatantes comme le feu. Exod., in, 2;<br />

xix, 18; xxiv, 17; Deut., iv, 12, 24; ix, 3, etc. Dieu est<br />

ordinairement represente comme environne du feu et des<br />

eclairs, Exod., xix, 16; Ps. xxvm (xxix), 7; XLIX (L), 3,<br />

etc.; — sa colere, qui detruit tout comme un feu devorant,<br />

Num., xi, I, 3; Deut., xxxn, 22; Ps. xvn (xvin), 9;<br />

LXXXVIII (LXXXIX), 47; Sap., xvi, 16-18; Eccli., xxxix, 35;<br />

Jer., xv, 1-4, etc.; — sa grace surnaturelle, destinee a produire<br />

<strong>dans</strong> <strong>les</strong> ames la lumiere de la foi et 1'ardeur de<br />

1'amour. Notre-Seigneur vient jeter ce feu sur la terre et<br />

tout son desir est qu'il s'embrase. Luc., xn, 49. L'Esprit-<br />

Saint prend 1'apparence de langues de feu pour se donner<br />

aux Apotres a la Pentecote. Act., n, 3; cf. Matth., in, 11.<br />

— 2° Dans <strong>les</strong> anges. — Les cherubins du paradis ont un<br />

glaive de feu, vraisemblablement la foudre. Gen., in,<br />

24. Voir EPEE, col. 1824. Les anges sont des flammes de<br />

feu, ou <strong>les</strong> ilammes de feu deviennent <strong>les</strong> serviteurs de<br />

Dieu, Ps. cm (civ), 4, ce qui marque 1'empressement<br />

et la force irresistible des esprits ce<strong>les</strong>tes quand ils<br />

executent <strong>les</strong> ordres de Dieu. — 3° Dans I'homme,<br />

le feu designe le zele ardent, qui anime Elie, Eccli.,<br />

XLVIII, 1; saint Jean-Baptiste, Joa., v, 35; saint Paul,<br />

II Cor., xi, 29; — le malheur, qui ravage comme le feu,<br />

Job, xv, 34; xx, 26; Is., i, 30; xxx, 30; Lam., n, 3, etc.;<br />

•— la malaclie qui consume, Judith, xvi, 21; Eccli., vn, 19;<br />

— la discorde, Eccli., xxm, 23; xxvm, 11, 13; — la<br />

guerre, Num., xxi, 28; — <strong>les</strong> passions ardentes qui sont<br />

au cceur de I'homme. Eccli., ix, 9, 11; Job, xxxi, 12;<br />

I Cor., vn, 9. — 4° Proverbialement, passer par 1'eau et<br />

par le feu, c'est courir des perils de toute nature. Ps. LXV<br />

(LXVI), 12; Is., XLIII, 2. Avoir devant soi 1'eau et le feu,<br />

c'est avoir le choix entre des choses contraires, le bien<br />

et le mal. Eccli., xv, 17. H. LESETRE.<br />

FEU ARDENT Francois, ne a Bayeux vers 1'an 1541,<br />

mort le 7 Janvier 1612. Apres avoir etudie <strong>les</strong> humanites<br />

a Coutances, il y embrassa la vie franciscaine, et de la<br />

fut envoys a TUniversite de Paris, ou ses talents, comme<br />

disciple et comme maitre, brillerent du plus grand eclat;<br />

puis il parcourut <strong>les</strong> principa<strong>les</strong> vil<strong>les</strong> de France, prechant<br />

et controversant avec un succes peu commun, jusqu'a<br />

ce que, brise par ses travaux, il se retira a Bayeux<br />

afm d'y passer en paix <strong>les</strong> dernieres annees de sa vie.<br />

Bien qu'il eut ete en relations avec <strong>les</strong> plus grands et <strong>les</strong><br />

plus savants homines de son temps, il n'avait jamais<br />

voulu accepter aucune dignite ni <strong>dans</strong> :-on ordre ni au<br />

dehors. Son ceuvre imprimee a ete tres considerable et<br />

tres variee : <strong>les</strong> parties qui nous interessent ici sont <strong>les</strong><br />

suivantes : 1. In totius Sacrsz Scr'-tuurse Glossam ordi-<br />

nariam et Postillas Lyrani commentarii. II avait longtemps<br />

travaille a cet ouvrage, avec 1'aide de quelques<br />

docteurs de Paris, et il le dedia a Sixte V. L'impression<br />

en fut commencee a Lyon et a Venise, et se trouva empechee<br />

par <strong>les</strong> troub<strong>les</strong> qui desolaient la France au temps<br />

de la Ligue; aussi nos bibliographes ne nous en donnemils<br />

aucune description. — 2. In librum Ruth commentarii,<br />

in-8°, Paris, 1582, 1585; Anvers, 1585. — 3. In<br />

librum Esther commentarii prsecipue concionatoribus<br />

accommodate, in-8°, Paris, 1585; Cologne, 1594, 1595.<br />

— 4. In Jonam prophetam commentarii, ex veterum<br />

Patrum hebrseorum, grsecorwn, latinorum scriptis collecti,<br />

et christianis mysteriis ac concionibus aptati,<br />

in-8°, Cologne, 1595. — 5. In Epistolam ad Romanost<br />

in-8°, Paris, 1599. — 6. In Epistolam D. Pauli apostoli<br />

ad Philemonem, Paris, 1587. — 7. In utramque<br />

Epistolam D. Petri, in-8°, Paris, 1598, 1600 et 1611. —<br />

8. In D. Jacobi Epistolam. Cet ouvrage fut d'abord le<br />

simple resultat des notes prises par <strong>les</strong> auditeurs de<br />

Eeuardent; par la suite, il le revit, completa et publia.<br />

Paris, 1599. — 9. In D. Judse Epistolam, Cologne, 1595.<br />

L'auteur prend occasion de ce commentaire pour decrire<br />

savamment et comparer <strong>les</strong> mceurs des heresiarques de<br />

tous <strong>les</strong> temps. — 10. Super duo Lucas prima capita,<br />

in-8°, Paris, 1605. Cet ouvrage est plutot une suite d'homelies<br />

qu'un commentaire proprement dit.<br />

P. APOLLINAIRE.<br />

FEUILLE (hebreu : 'dish, de 'dldh, «monter, croitre, »<br />

et une fois teref, la feuille recente, Ezech., xvn, 9; Septante<br />

: qpiiXXov; Vulgate : folium, /Vows), organe du vegetal<br />

, qui pousse le long des rameaux ou a leur extremite,<br />

est de couleur verte, de mince epaisseur, mais de<br />

contours tres variab<strong>les</strong> suivant <strong>les</strong> plantes, et le plus<br />

souvent est caduque, c'est-a-dire tombe de 1'arbre a la<br />

fin de la saison, se desseche et devient alors facilement<br />

le jouet du vent. — 1° La Sainte Ecriture mentionne <strong>les</strong><br />

feuil<strong>les</strong> de flguier dont Adam et Eve firent leur premier<br />

vetement, Gen., in, 7; la feuille d'olivierque la colombe<br />

rapporta <strong>dans</strong> 1'arche, Gen., vm, 11; <strong>les</strong> bel<strong>les</strong> feuil<strong>les</strong><br />

de 1'arbre que Nabuchodonosor vit en songe, Dan., iv,<br />

9, 11; <strong>les</strong> premieres feuil<strong>les</strong> du figuier qui annoncent<br />

1'approche de 1'ete, Matth., xxiv, 32; Marc., xm, 28; <strong>les</strong><br />

feuillages sous <strong>les</strong>quels <strong>les</strong> Israelites devaient habiter<br />

durant la fete des Tabernac<strong>les</strong>, Lev., xxm, 40; II Esdr.,<br />

vm, 15, et ceux qui servaient d'abris aux cultes idolatriques,<br />

Deut., xn, 2; III Reg., xiv, 23; le feuillage<br />

('ufd'im; Septante : lu-rpa:; Vulgate : petrse, traductions<br />

qui supposenten hebreu kcfim) au milieu duquel chantent<br />

<strong>les</strong> oiseaux, Ps. cm (civ), 12, etc. Voir Bois SACRE, 1.1,<br />

col. 1839. — 2° La feuille verte et fixee a la branche est<br />

le symbole de la vie et de la prosperite spirituelle. Ps. i, 3;<br />

Prov., xi, 28; Jer., xvn, 8; Ezech., XLVII, 12; Apoc.,<br />

xxn, 2. — 3° La feuille tombee et dessechee est rirnage<br />

de 1'impuissance, Lev., xxvi. 36: Is., LIV, 6; de la faib<strong>les</strong>se<br />

sans defense, Job, xm, 25; Eccli., xiv, 16; de 1'etat<br />

miserable <strong>dans</strong> lequel on tombe par suite de 1'orgueil,<br />

Eccli., vi, 3, et de rinfidelite a Dieu. Is., i, 30; LXIV, 6;<br />

Jer., vm, 13; Ezech., xvn, 9. Isa'ie, xxxiv, 4, dit qu'au<br />

jour du jugenient <strong>les</strong> astres toinberont comme <strong>les</strong> feuil<strong>les</strong><br />

de la vigne et du figuier. — Sur le figuier qui n'a que<br />

des feuil<strong>les</strong> et point de fruits, Matth., xxi, 19; Marc.,<br />

xi, 13, voir FIGUIER. H. LESETRE.<br />

FEVE. Hebreu : pc/1; Septante : y.-Ja[io;; Vulgate : fal:a.<br />

I. DESCRIPTION. — Herbe annuelle, de la famille des<br />

Papilionacees, tribu des Viciees, qui se distingue de tous<br />

<strong>les</strong> autres genres voisins par sa tige droite, entierernent<br />

depourvue de vril<strong>les</strong> accrochantes, et par ses graines<br />

volumineuses, oblongues-cornprimees ifig. 652 . La plante<br />

entiere est glabre, simple ou peu rarneuse; le rachis des<br />

feuil<strong>les</strong>, termine en arete setace'e, porte de une a trois<br />

paires de folio<strong>les</strong> elliptiques, entieres ou mucronees,<br />

avec des stipu<strong>les</strong> basilaires tres arnp<strong>les</strong>, semi-sagittees

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