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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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Lacordaire, LXX* Conference de Notre-Dame, 1851;<br />

Faber, Le Createur et la creature, HI, 2, trad, de Valette,<br />

Paris, 1858, p. 270-281; Progres de I'dme, xxi,<br />

trad, de Bernhardt, Paris, 1856, p. 373-388; Meric, L'aulre<br />

vie, Paris, 1880, t. n, p. 181-194; Liagre, In SS. Matth.<br />

et Marc., Tournai, 1883, p. 339; Monsabre, Conferences<br />

de Notre-Dame, 1889, vi e confer.; Knabenbauer, Evang.<br />

sec. Matth., Paris, 1893, t. n, p. 178, 247; Mauran, Elus<br />

et sauves, Marseille, 1896, p. 87-128. — 4. Si Ton a pu<br />

tirer des parabo<strong>les</strong> evangeliques des conclusions contraires<br />

ou favorab<strong>les</strong> a la croyance au grand nombre des<br />

elus, il ne faut pas oublier que Notre - Seigneur a formellement<br />

evite de se prononcer sur ce sujet. A la question<br />

theorique qu'on lui posa un jour: « Seigneur, sontils<br />

rares ceux qui se sauvent? » il repondit en donnant<br />

un conseil tout pratique : « Efforcez-vous d'entrer par la<br />

porte etroite. » Luc., xm, 23, 24. On ne peut du reste<br />

fonder aucune presomption, quant au nombre des elus,<br />

sur <strong>les</strong> parabo<strong>les</strong> evangeliques. Dans la parabole des<br />

ouvriers de la vigne, Matth., xx, 1-16, tous sont recompenses;<br />

<strong>dans</strong> celle des vierges, Matth., xxv, 1-13, cinq<br />

vierges sont recues et cinq sont rejetees; <strong>dans</strong> celle des<br />

talents, Matth., xxv, 14-30, deux serviteurs sont recompenses<br />

et un troisieme est puni, etc. La question du<br />

nombre relatif des elus parait done etre une de cel<strong>les</strong><br />

dont Notre-Seigneur s'est reserve le secret. Toutefois<br />

<strong>les</strong> textes evangeliques sur <strong>les</strong>quels on appuie d'ordinaire<br />

la theorie du petit nombre peuvent etre entendus <strong>dans</strong><br />

un sens beaucoup plus large qu'ils ne 1'ont ete par <strong>les</strong><br />

anciens, tout au moins en ce qui concerne la proportion<br />

de ceux qui se sauvent parmi <strong>les</strong> Chretiens.<br />

H. LESETRE.<br />

ELUSAl (hebreu: 'ETuzay,« Dieu est mes louanges;»<br />

Septante : 'A£ou; Codex Alexandrinus: 'EXito^')) un des<br />

guerriers de la tribu de Benjamin qui se joignirent a<br />

David pendant son sejour a Siceleg. I Par., XH, 5.<br />

ELYMAIDE (Septante : 'EXu^a?;), province de Perse.<br />

I. DESCRIPTION. — L'Elymaide est ordinairement consideree<br />

comme une parlie de la Susiane, mais ses limi<strong>les</strong><br />

sont tres diffici<strong>les</strong> a etablir. Strabon, XI, xm, semble<br />

etendre ses limites au nord jusqu'a la Grande Medie;<br />

ailleurs, XVI, i, 8, il la nomme parmi <strong>les</strong> provinces situees<br />

a Test de la Babylonie, et XVI, I, 18, il la place <strong>dans</strong> <strong>les</strong><br />

regions montagneuses qui s'etendent au nord de la Susiane<br />

jusqu'au mont Zagros. D'apres Pline, H. N., VI, xxvn,<br />

111, 134, 135, et Ptolemee, vi, 3, 1'Elymaide aurait eu<br />

pour limites 1'Eulseus, 1'Oroatis, sur la frontiere de la<br />

Perside et le golfe Persique. II est probable que 1'Elymaide<br />

varia d'etendue, suivant <strong>les</strong> succes et <strong>les</strong> revers<br />

du peuple belliqueux qui 1'habitait. Dans sa plus grande<br />

etendue, elle comprit <strong>les</strong> provinces de Gabiane et de Corbiane.<br />

Strabon, XVI, i, 18. Voir la carte d'ELAM. — Les<br />

montagnards de 1'Elymaide etaient des guerriers vaillajits<br />

et d'habi<strong>les</strong> archers. Les habitants de la plaine se livraient<br />

a 1'agriculture. Us possedaient des temp<strong>les</strong> dont<br />

<strong>les</strong> richesses tenterent Antiochus III le Grand. Celui-ci<br />

essaya de piller le temple de Belus, mais il fut massacre<br />

par la population. Strabon, XVI, i, 19; Diodore de Sicile,<br />

xxvui, 3; xxix, 18. Cf. II Mach., i, 1-16, et voir t. I,<br />

col. 692.<br />

II. L'ELYMAIDE DANS LA BIBLE. — Le seul passage de<br />

la Sainte Ecriture ou se trouve le mot Elymaiis ou Elyma'ide<br />

a donne lieu a de vives discussions. Dans le texte<br />

recu et la tradition de la Vulgate de I Mach., vi, 1, il est<br />

dit qu'Antiochus IV Epiphane, ayant appris qu'Elymnis<br />

possedait de grandes richesses, et en particulier des<br />

tissus d'or, des cuirasses et des boucliers, qu'Alexandre<br />

le Grand y avait laisses, en ex-voto, <strong>dans</strong> un temple,<br />

ehercha a s'emparer de la ville pour la piller. 11 ne put<br />

y reussir; <strong>les</strong> habitants, instrQits de ses desseins, firent<br />

une resistance energique; il dut s'enfuir et se refugier<br />

a Babylone. Dans II Mach., ix, 2, la ville qu'il assiegea<br />

ELUS — EMAIL 1712<br />

ainsi est nommee Persepolis. La lecon du texte recu de<br />

I Mach., vi, 1, est fautive. II faut lire selon <strong>les</strong> meilleurs manuscrits:<br />

'Ea-riv ev 'EXojiatSe, ev TYJ Hepat'Si, 710X1? svSoi-o;.<br />

« II y a en Elymaide, en Perse, une ville celebre. » La<br />

ville d'Elymais n'existe pas, et il s'agit ici de la province<br />

d'Elymaide. Le nom de la ville n'est pas donne. Dans<br />

II Mach., ix, 2, le sens est le meme, Persepolis signifie<br />

simplement « une ville de Perse ». Le temple que voulut<br />

piller Antiochus IV Epiphane etait le temple de la deesse<br />

Nanee. II Mach., ix, 2. Josephe, Ant. jud., XII, ix, 1,<br />

appelle cette divinite Artemis, cf. S. Jerome, In Dan.,<br />

xi, 44, 45, t. xxv, col. 573; Pline, H. N., VI, xxvn, 134;<br />

c'est aussi le nom que lui donne Polybe, xxxi,ll; Appien,<br />

Syr., p. 66, 1'appelle Aphrodite. On a trouve <strong>dans</strong> cette<br />

region un grand nombre de petites statues de la deesse<br />

Anai'tis. U. K. Loftus, Travels and Researches in Chaldsea<br />

and Susiana, in-8°, Londres, 1856, p. 379. C'est tres<br />

probablement la meme divinite qui est designee sous ces<br />

noms divers. Voir NANEE et ANTIOCHUS 3,1.1, col. 698-700.<br />

— La ville qui n'est pas nominee <strong>dans</strong> <strong>les</strong> Machabees peut<br />

etre Suse, la ville la plus importante de la Medie, une<br />

des capita<strong>les</strong> des rois perses. Pline nous apprend, H. N.,<br />

VI, xxvn, 135, qu'il y avait la un temple consacre a Artemis,<br />

c'est-a-dire, sans doute, a Nanee. Voir Vigouroux,<br />

Les Livres Saints et la critique rationaliste, 4 e edit.,<br />

t. iv, p. 626. E. BEURLIER.<br />

ELYMAIS. Voir ELYMAIDE.<br />

ELY MAS, magicien appele Barjesu (voir ce mot, 1.1,<br />

col. 1461), que saint Paul frappa d'aveuglement en face<br />

du proconsul de Chypre. Act., xm, 6-12.<br />

ELYMEENS. Voir ELICIENS et ELAMITES.<br />

ELZABAD (hebreu : 'Elzdbdd,« Dieu donne » [Theodore];<br />

Septante: 'EXYtfa6a0; Codex Alexandrinus:'E\£a.-<br />

6a8), fils de Semeias, levite de la branche de Core et de<br />

la famille d'Obededom et portier du Temple. I Par.,<br />

xxvi, 7.<br />

ELZEBAD (hebreu : 'Elzdbdd, comme le precedent;<br />

Septante : 'EXia^ep; Codex Alexandrinus : 'EXs^6a8),<br />

guerrier de la tribu de Gad, qui se joignit a David pendant<br />

qu'il se cachait <strong>dans</strong> le desert, devant Saul. I Par.,<br />

xii, 12.<br />

EMAIL, sorte de vernis, obtenu par la vitrification de<br />

certaines substances fusib<strong>les</strong>, dont on se sert pour recouvrir<br />

la brique, la poterie, la faience, <strong>les</strong> metaux, et auxquel<strong>les</strong><br />

on ajoute des oxydes metalliques pulverises, selon<br />

<strong>les</strong> couleurs qu'on veut obtenir. L'email etait connu et<br />

employe par <strong>les</strong> Assyriens, plus encore par <strong>les</strong> Chaldeens<br />

et ensuite par <strong>les</strong> Perses, qui I'emprunterent a ces<br />

derniers.<br />

1° En Assyrie, la decoration des murail<strong>les</strong> <strong>dans</strong> <strong>les</strong><br />

palais a moins souvent fait usage de la brique emaillee<br />

que de bas-reliefs en pierre, ou de peintures a fresque<br />

sur une sorte de mastic ou stuc. On la trouve cependant<br />

formant le parement des murs au-dessus des sculptures,<br />

Layard, Monuments of Nineveh, t. n, pi. 13, ou bien servant<br />

a 1'ornementation des portes, comme on peut s'en<br />

faire une idee par la superbe archivolte emaillee, decouverte<br />

<strong>dans</strong> <strong>les</strong> ruines de Khorsabad. Place, Ninive, t. in,<br />

pi. 16; cf. t. i, p. 233.<br />

2° Mais a Babylone, ou Ton n'avait pas la ressource de<br />

la pierre, et ou la peinture a fresque n'eut pas offert assez<br />

de resistance a Fair humide, surtout pour <strong>les</strong> murs exterieurs,<br />

on employa de preference la brique emaillee. Les<br />

moindres fouil<strong>les</strong> font apparaitre de grandes quantites<br />

de ces briques; malheureusement 1'etat des ruines de la<br />

Chaldee et surtout de Babylone n'a pas permis jusqu'ici<br />

de trouver des sujets enliers ou des fragments de deco-

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