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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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peut-etre par quelque personne interessee a fixer au nord<br />

de la plaine de Buttauf ou dc Zabulon un poste militaire,<br />

chevaliers de Saint-Jean ou autres, ne fit que s'accroitre<br />

rapidement. Les chartes des xii e et xm e siec<strong>les</strong>, qu'on allegue<br />

<strong>dans</strong> la discussion, elablissent simplemenl que des<br />

cette epoque on distinguait Kefr-Kenna, sous le litre de<br />

Casal-Robert, de Khirbet Qana, mais rien de plus.<br />

S. Paoli, Codice diplomatico del militare ordine Gerosolimitano,<br />

Lucques, 1733, t. I, p. 162, 173. Cependant<br />

la vieille tradition parait avoir perdu peu a peu du terrain,<br />

si bien qu'en 1625, Quaresmius, Elucid., Venise,<br />

1882, t. n, p. 641, tout en mettant Gana a Kefr-Kenna,<br />

n'ose pas condamner 1'opinion qui le place' a Khirbet<br />

Qana. II etait pourtant custode des Saints Lieux. Tres<br />

simplement il expose <strong>les</strong> raisons qui le portent a preferer<br />

Kefr-Kenna. Or ces raisons subsislenl encore aujourd'hui<br />

el se resumenl a trois : sa silualion sur la roule<br />

de Nazareth a Tiberiade, correspondent plus directemenl<br />

aux indicalions de Josephe el de 1'Evangile; <strong>les</strong> ruines<br />

d'anciennes eglises qu'on y exhume chaque jour, et enfin<br />

la belle fontaine qui a alimente la de tout temps une importanle<br />

populalion. A Khirbet Qana rien de semblable.<br />

Nous nous rangeons done a 1'avis de Quaresmius, avec<br />

la moderation meme qu'il emploie <strong>dans</strong> <strong>les</strong> lermes.<br />

« L'opinion de ceux qui mellenl Cana de 1'Evangile a<br />

Kefr-Kenna, dil-il, p. 641, me parait tres probable, bien<br />

que je n'ose pas condamner 1'autre. » II pourrail se faire<br />

que des fouil<strong>les</strong> <strong>dans</strong> <strong>les</strong> broussail<strong>les</strong> de Khirbet Qana<br />

vinssent modifier la tradition, qui, rnalgre Robinson et<br />

quelques autres, demeure en faveur de Kefr-Kenna;<br />

jusqu'a present il n'en a rien etc. — Pour le Qaanau des<br />

monumenls egyptiens, voir CANA 2.<br />

CANA DE GALILEE 116<br />

45. — Fontaine de Caua.<br />

III. DESCRIPTION. — Le petit village de Kefr-Kennat<br />

que nous avons visile trois fois, en 1888 el en 1894 (voir<br />

Notre voyage aux pays bibliques, t. n, p. 218), est agreablement<br />

situe au bas d'une colline, jadis couverle de constructions<br />

(fig. 42). Des debris de murs que la charrue a<br />

disperses ca et la, des citernes, des caves nombreuses.<br />

creusees <strong>dans</strong> le tuf, indiquent 1'ancienne importance de<br />

la petite cite. II y eut meme, sur la partie haute de la colline,<br />

une grande tour rectangulaire, qui servait de chateau<br />

fort. Aujourd'hui le modeste bourg, groupe de maisonnettes<br />

rectangulaires , basses et miserablement baties,<br />

n'occupe guere qu'un tiers de 1'ancienne cite. Pres de huit<br />

cents habitants, donl trois cents musulmans, autant de<br />

grecs, el le resle catholiques latins, peuplent ces gourbis,<br />

enlourer. de haies de cactus et de plantations d'oliviers, de<br />

figuiers et surtout de grenadiers. Kefr-Kenna recoil Ires'<br />

agreablement ia brise du nord-ouesl, qui lui arrive a Iravers<br />

la plaine du Batlauf. Trois sancluaires Chretiens situes<br />

au bas de la colline, vers Fouest, y rappellenl aux pelerins<br />

des souvenirs evangeliques. Dans 1'eglise grecque,<br />

que nous avons Irouvee terminee a notre second voyage<br />

en Pa<strong>les</strong>tine, on rhonlre deux urnes en grossier calcaire<br />

blanc qu'on dil conlemporaines de Notre-Seigneur, el qui<br />

auraient vu 1'eau changee en vin au festin des noces. Ces<br />

urnes ne sonl pas authentiques : el<strong>les</strong> ne ressemblcnt aucunemenl<br />

aux ainphores decouver<strong>les</strong> <strong>dans</strong> <strong>les</strong> caves du<br />

pays, ni a cel<strong>les</strong> donl on se sert encore aujourd'hui pour<br />

conserver soil 1'eau, soil le vin <strong>dans</strong> <strong>les</strong> maisons des<br />

paysans. Plusieurs hijdneres, comme on <strong>les</strong> appelait<br />

autrefois, furenl Iransportees d'orienl en occidenl, comme<br />

elant cel<strong>les</strong> qui avail servi au miracle. Michaud el<br />

Poujoulal, Correspondance d'Orient, 1 in-8°, Paris,

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