25.02.2013 Views

s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

1027 CORRETE POTAGERE — CORROYEUR 1028<br />

des etamines nombreuses. — L'espece cultivee en Pa<strong>les</strong>tine<br />

est le Corchorus olitorius, a fruit allonge comme<br />

une silique de crucifere, marque de dix cotes et s'ouyrant<br />

en cinq valves a la maturity. Originaire de 1'Inde,<br />

ft s'est repandu <strong>dans</strong> <strong>les</strong> pays tropicaux du monde entier.<br />

— On a signale encore en Egypte et <strong>dans</strong> la vallee du<br />

Jourdain le Corchorus trilocularis, un peu rude sur la<br />

tige et sur <strong>les</strong> fruits, qui sont encore plus allonges, avec<br />

trois valves seulement. F. HY.<br />

II. EXEGESE. — Un certain nombre d'auteurs croient<br />

devoir identifier le Corchorus olitorius avec la plante<br />

appelee malluah <strong>dans</strong> Job, xxx, 4. Sans doute il y a une<br />

assez grande ressemblance de nom entre le malluah<br />

centurion Corneille. Act., x, 6, 32. II est evident cependant<br />

que le metier de corroyeur devait exister depuis<br />

longtemps chez <strong>les</strong> Juifs. II est impossible qu'il en soil<br />

autrement, etant donne qu'ils faisaient usage des peaux et<br />

du cuir.Yoir PEAU, Cum. Us avaient certainement appris<br />

ce metier en Egypte. Les peintures de Thebes nous font<br />

connaitre des corroyeurs egyptiens. Sur cel<strong>les</strong> d'un tornbeau<br />

(fig. 357), on voit un ouvrier broyant <strong>dans</strong> un mortier<br />

<strong>les</strong> substances destinees a assouplir le cuir et a le<br />

rend re plus resistant aux agents de destruction; un second<br />

prepare une peau, un troisieme fait tremper la peau <strong>dans</strong><br />

un vase, un quatrierne la gratte avec un instrument tranchant.<br />

Champollion, Monuments d'Egypte et de Nubie,<br />

357. — Corroyeurs 6gyptlens. D'aprfes Champollion, Monuments de I'figypte et de la NuUe, fH. CLXVI.<br />

hebreu et le melukhia arabe ou melouchier, legume qui<br />

est bien connu en Egypte et n'est autre que la correte<br />

potagere. Ibn-Beithar, Traite des simp<strong>les</strong>, n° 2173, <strong>dans</strong><br />

Notices et extraits des manuscrits de la Bibliotheque<br />

Nationale, in-4°, 1883, t. xxvi, part, i, p. 338; Silvestre<br />

de Sacy, Relation de I'Egypte par Abd-Allatif, in-4°,<br />

Paris, 1810, p. 40. C'est ce qu'Avicenne appelle le legume<br />

juif, et ce dont Pline, H. N., xxi, 106, a dit: « Le corchoron<br />

est une plante que Ton mange a Alexandrie. »<br />

Mais la correte potagere ne verifie pas une des conditions<br />

indiquees <strong>dans</strong> le texte: que <strong>les</strong> pauvres habitants<br />

des cavernes du Hauran ou du pays de Seir, qui se nourrissent<br />

du malluah, le cueillent sur <strong>les</strong> buissons. Ceci<br />

convient bien, au contraire, a 1'arroche ou Atriplex<br />

halimus, connu en Syrie sous le nom de meloukh, et<br />

qui forme buisson. C'est un arbuste qu'on emploie pour<br />

<strong>les</strong> haies, dit Dioscoride, I, 220, et apres lui Ibn-Beithar,<br />

loc. cit., p. 337. Voir ARROCIIE HALIME, t. i, col. 1032.<br />

E. LEVESQUE. •<br />

CORROYEUR (grec : pupo-su?; Vulgate: coriarius),<br />

ouvrier preparant le cuir. Le terme de corroyeur n'est<br />

employe que <strong>dans</strong> <strong>les</strong> Actes. Saint Pierre demeurait a<br />

Joppe chez un ouvrier de ce metier, nomme Simon,<br />

Act., ix, 43. C'est la qu'il recut la visile des envoyes du<br />

in-f°, Paris, 1845, t. n, pi. CLXVI, fig. 1. Cf. Rosellini,<br />

Monumenti dell' Egitto e delta Nubia, Monumenti<br />

civili,m-i°, Florence, 1832-38, pi. 64, 1-5; pi. 65,11.Nous<br />

ignorons quelle etait la substance dont se servaient <strong>les</strong><br />

Egyptiens pour preparer la peau et faciliter 1'enlevement<br />

des poils. Ce pouvait etre de la chaux ou du sel. Les Arabes<br />

actuels se servent du jus acide d'une plante appelee periploca<br />

secamone ou ghulga. Les Egyptiens, qui connaissaient<br />

<strong>les</strong> proprietes des plantes du desert et de la vallee<br />

du Nil, s'en servaient peut-etre egalement. Pour polir la<br />

peau, ils employaient des pierres coupantes, des instruments<br />

de metal a lame demi-circulaire convexe, ou a<br />

lame rectiligne. Champollion, Monuments, t. n, pi. CLXVI,<br />

fig. 1 et 4, pi. CLXXXII. J.-G. Wilkinson, Manners and<br />

Customs of the ancient Egyptians, 2 e edit., t. i, p. 265,<br />

fig. 65, n° 2. Ils assouplissaient la peau et la tendaient<br />

en la pressant sur une forme. Champollion, Monuments,<br />

t. i, pi. CLXVI, fig. 3; pi. CLXXXII. Les cordonniers, <strong>les</strong><br />

fabricants de chars et de boucliers faisaient en meme<br />

temps le metier de corroyeur. On voit, en effet, <strong>dans</strong> leurs<br />

boutiques, des ouvriers qui preparent le cuir. Champollion,<br />

Monuments, t. n, pi. CLXVI, fig. 1, 3, pi. CLXXXII; Rosellini,<br />

Monumenti, pi. 44; J.-G. Wilkinson, Manners.<br />

t. i, p. 2C2, fig. 65. C'etaient aussi <strong>les</strong> corroyeurs qui.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!