25.02.2013 Views

s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

droit ne renferme aucune source, on a pens^ a cel<strong>les</strong><br />

qu'on rencontre <strong>dans</strong> Youadi Far'ah, entre Ainoun et<br />

Salim. Cf. Conder, On the identification of jEnon, <strong>dans</strong><br />

le Pa<strong>les</strong>tine Exploration Fund, Quarterly Statement,<br />

Londres, 1874, p. 191-192; G. Armstrong, W. Wilson et<br />

Conder, Names and places in the Old and New Testament,<br />

Londres, 1889, p. 2 (New Testament sites). —<br />

Nous trouvons la aussi plus d'une difficulte. D'abord<br />

Ainoun et Salim sont trop loin 1'une de 1'autre. Les<br />

sources el<strong>les</strong>-memes sont situees <strong>dans</strong> une profonde<br />

vallee, a six kilometres de Salim, et separees de ce village<br />

par <strong>les</strong> hauteurs de Nebi JBeldn, en sorte qu'on ne<br />

peut guere <strong>les</strong> regarder comme en etant proches. El<strong>les</strong><br />

sont d'ailleurs aussi pres de Naplouse, a laquelle <strong>les</strong> unit<br />

la voie romaine qui allait de cette ville a Scythopolis.<br />

Pourquoi alors saint Jean n'aurait-il pas plutot dit :<br />

« jEnnon pres de Sichem? » Enfln et surtout, le plus<br />

grand inconvenient de cette opinion, c'est qu'elle place<br />

le ministere du Precurseur au coeur meme de la Samarie,<br />

aux portes de la cite qui concentrait toute la haine<br />

du peuple samaritain contre <strong>les</strong> Juifs. La difficulte, sous<br />

ce rapport, est, on le voit, beaucoup plus grande que<br />

pour la premiere hypothesc.<br />

3° J. Th. Barclay, The city of the great King, New-<br />

York, 1858, p. 558-570, a cru retrouver Ennon <strong>dans</strong> <strong>les</strong><br />

sources de Youadi Fdrah, vallee profonde et ravinee<br />

qu'on rencontre a plusieurs kilometres au nord-est de<br />

Jerusalem. Le nom de Salim serait represente par 1'antique<br />

appellation de Jerusalem, Salem, ou par celui d'un<br />

ouadi nomme actuellement Salim, plus exactement SQUleim.<br />

Cette conjecture, qu'aucune tradition n'appuie,<br />

repose uniquement sur 1'existence de certaines sources<br />

plus ou moins abondantes et sur un rapprochement assez<br />

problematique. On peut ensuite faire remarquer que<br />

1'ouadi Farah est un ravin qui, par sa nature et son eloignement<br />

de toute ligne de communication, n'etait guere<br />

fait pour attirer et reunir une grande multitude.<br />

4° Enfin une derniere opinion cherche Ennon a 1'extremite<br />

meridionale de la Pa<strong>les</strong>tine. Parmi <strong>les</strong> vil<strong>les</strong> assignees<br />

a la tribu de Juda et plus tard a celle de Simeon,<br />

le livre de^Josue, xv, 32, en mentionne deux, Selim<br />

(hebreu : Silhim; Septante : Codex Vaticanus, SaXr;;<br />

Codex Alexandrinus, ScXeei'tx) et Aen (hebreu : 'Am),<br />

dont <strong>les</strong> noms semblent rappeler ceux de Joa., in, 23.<br />

«. Dans cette hypothese, Ennon est reellement, selon <strong>les</strong><br />

indications evangeliques, de 1'autre cote du Jourdain<br />

(Joa., in, 26)> en Judee, ou Jesus baptise (f. 22). Le<br />

lecteur comprend qu'on y entre en discussion avec des<br />

Juifs (J. 25) et qu'on y soit <strong>dans</strong> un pays ou <strong>les</strong> eaux<br />

devaient etre rares. » E. Le Camus,- La Vie de Notre-<br />

Seigneur Jesus-Christ, Paris, 1887, in-12, t. I, p. 296,<br />

note 1. Tel est aussi le sentiment de J. N. Sepp, Jesus-<br />

Christ, etudes sur sa vie et sa doctrine, trad. Ch. Sainte-<br />

Foi, 2 in-8», Louvain, 1869, t. I, p. 334, et de Miihlau,<br />

<strong>dans</strong> Riehm, Handworterbuch des Biblischen Altertums,<br />

Leipzig, 1884, t. i, p. 33, au mot Mnon. Cette conjecture<br />

ne nous semble pas non plus reposer sur des bases<br />

bien solides. Am n'est certainement pas Beit-Ainoun,<br />

distante d'Hebron d'une lieue et demie vers le nord-est.<br />

Elle appartient a un groupe de vil<strong>les</strong> situees plus bas.<br />

Si, avec le texte original de II Esdr., xi, 29, on ne 1'unit<br />

pas a Remmon, qui suit, pour en faire 'En-Rimmon,<br />

et la placer a Khirbet Oumm er-Roumdmim, a trois<br />

heures au nord de Bersabee, c'est certainement <strong>dans</strong> <strong>les</strong><br />

environs de cette localite qu'il faut la chercher. Voir<br />

AIN 2,1.1, col. 315. Or le pays est tres pauvre en sources,<br />

et nous ne trouvons aucun endroit qui puisse repondre<br />

au texte evangelique par la richesse de ses eaux. On ne<br />

voit guere aussi pourquoi saint Jean aurait porte si loin,<br />

en dehors des voies <strong>les</strong> plus frequentees, sa parole et son<br />

ministere. A. LEGENDRE.<br />

1. ENOCH. Voir HENOCH 2 et 4, t. in, col. 593, 594.<br />

ENNON — ENSEIGNEMENT 1812<br />

2. ENOCH (LIVRE APOCRYPHE D')« Voir APOCA-<br />

LYPSES APOCRYPHES, t. I, col. 757-759.<br />

ENON (hebreu : Hdsar 'Enon; Septante : rj au^y) TOU<br />

Aivav; Vulgate : atrium Enon) , point qui devait marquer<br />

la limite nord-est de la Terre Promise. Ezech.,<br />

XLVII, 17. Ce nom est ecrit ailleurs Enan. Voir ENAN.<br />

ENOS (hebreu: 'Ends; Septante: 'Evw?), fils de<br />

Seth. Gen., iv, 26; v, 6, 7, 9-11; I Par., i, 1; Luc., in, 38.<br />

II avait quatre-vingt-dix ans a la naissance de son fils<br />

Caiman, et il veeut encore huit cent quinze ans, ce qui<br />

donne, pour sa vie entiere, un total de neuf cent cinq<br />

ans. Gen., v, 9-11. Enos est, avec Henoch et Lamech,<br />

le seul des patriarchies antediluviens dont 1'auteur de la<br />

Genese nous donne autre chose que le nom et 1'age :<br />

« Alors, dit le texte hebreu, on commenca a invoquer<br />

(qdrd') au nom de Jehovah. » Ce que la Vulgate traduit:<br />

« Celui- ci (Enos) commenca d'invoquer le nom du Seigneur.<br />

» Gen., iv, 26. Cf. Gen. xii, 8; Exod., xxxin, 19;<br />

Ps. LXXIX, 6; cv, 1, etc. Cette phrase est obscure et a ete,<br />

par suite, diversement expliquee. La paraphrase chaldaique<br />

la rend ainsi : « On commenca a ^profaner le nom<br />

de Dieu, » c'est- a- dire : a On commenga alors a adorer<br />

de faux dieux, des ido<strong>les</strong>. » Cette interpretation est universellement<br />

rejetee. Tout le monde reconnait que,<br />

d'apres ce verset, 1'epoque d'Enos vitle commencement,<br />

<strong>dans</strong> 1'ordre religieux, d'un certain etat de choses nouveau;<br />

mais on ne s'accorde pas pour determiner a quoi<br />

se rapporte ce commencement. 1° Les uns considerent de<br />

preference le dernier mot, celui de Seigneur (Jehovah),<br />

et ils expliquent a tort ce verset en ce sens que, du temps<br />

d'Enos, on commenca de connaitre le nom de Jehovah<br />

et de pratiqner son culte. — 2° La plupart pensent que<br />

1'auteur de la Genese a voulu nous faire connaitre par<br />

ces paro<strong>les</strong> quelque innovation notable <strong>dans</strong> le culte<br />

divin, par exemple, Forganisation du culte public : rites<br />

plus solennels , reunions regulieres , inconnues jusqu'alors<br />

, certaines conventions acceptees <strong>dans</strong> la societe<br />

sur le temps, le lieu, la nature des offrandes ou des sacrifices,<br />

etc. — 3° Quelques-uns attribuent au verbe hebreu<br />

la signification d' « etre appele du nom » [de Jehovah],<br />

et ils rapportent divers textes bibliques qui semblent<br />

confirmer leur sentiment. Exod., xxxi, 2; Num., xxxn,<br />

38, etc. Le sens de Gen'., iv, 26, serait, d'apres eux, qu'a<br />

1'epoque d'Enos on commenfa, sans doute pour <strong>les</strong> distinguer<br />

de la race impie de Cain, de donner aux descendants<br />

de Seth le nom d' «enfants deDieu ». Leur opinion<br />

parait bien peu probable. Cf. Fr. de Hummelauer, Comment.<br />

in Genesim, Paris , 1895, p. 195. E. PALIS.<br />

ENSEIGNE GUERRIERE. Voir ETENDARD.<br />

ENSEIGNEMENT (Nouveau Testament :<br />

SiSa^Y) ; Vulgate : doctrina) designe 1'instruction ellememe<br />

ou 1'art de donner 1'inslruction. L'enseignement<br />

dont il est parle <strong>dans</strong> la Bible est exclusivement religieux;<br />

mais son objet et ses organes ne sont pas Jes<br />

memes <strong>dans</strong> 1'Ancien que <strong>dans</strong> le Nouveau Testament.<br />

I. DANS L'ANCIEN TESTAMENT. — L'enseignement religieux<br />

etait donne par <strong>les</strong> parents, <strong>les</strong> pretres et <strong>les</strong> levites,<br />

<strong>les</strong> prophetes, <strong>les</strong> docteurs et <strong>les</strong> scribes.<br />

1° Enseignement des parents. — Dieu lui - meme, par<br />

la bouche de Moise, avait present aux parents d'instruire<br />

leurs enfants des devoirs de la religion. Ils devaient leur<br />

enseigner « la crainte de Dieu », c'est- a- dire la religion<br />

(voir CRAINTE DE DIEU, col. 1099-1100), leur inculquer<br />

<strong>les</strong> preceptes de la Loi ou le Decalogue, Deut., vi, 7, et<br />

tous <strong>les</strong> autres commandements de Jehovah, Deut.,<br />

xxxn, 46, et leur apprendre toutes <strong>les</strong> merveil<strong>les</strong> que le<br />

Seigneur a operees en faveur d'Israel. Deut., iv, 9-10.<br />

Cf. Exod., xii, 26 et 27; xm, 8 et 14; Deut., vi, 20-25.<br />

Ils etaient tenus de remplir cette fonction d'instituteurs

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!