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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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1841 EPHESE 1842<br />

acclamations en 1'honneur de la Vierge Marie mere de<br />

Dieu ou Theolocos.<br />

C'est entre cette rue et le Grand Gymnase qu'ont ete<br />

mis a jour, en 1896-1897, plusieurs grands monuments<br />

de 1'epoque romaine. Voici ce que nous ecrit M. Weber<br />

a ce sujet : « On a d'abord trouve un grand portique<br />

en forme de propylees, forme par deux rangs de cinq<br />

colonnes en marbre corallin. Devant ces colonnes,<br />

des piedestaux portaient des statues de marbre et de<br />

bronze, renversees et enlevees ou brisees par <strong>les</strong> barbares.<br />

Ce portique conduisait a une place carree, entouree<br />

d'une colonnade. A cette place se rattache, du<br />

cote du midi, une vaste salle longue de trente-deux metres<br />

une enorme construction en bois dont on voit encore <strong>les</strong><br />

restes carbonises et qui n'avait pas de supports interieurs,<br />

puisque le parquet, merveilleusement conserve,<br />

n'a pas garde trace de colonnes. » Rien de precis n'est<br />

venu encore indiquer la destination et 1'origine de ce<br />

superbe edifice. D'une inscription en lettres colossa<strong>les</strong><br />

ornant 1'architrave exterieure, il ne reste que trois fragments,<br />

EIII IIPYTANEQi] KAYTOY TOY APISTIQ-<br />

NOS, indiquant peul-etre une restauration de 1'edifice a<br />

1'epoque d'Adrien, mais tres probablement ne visant pas<br />

la date reelle de sa construction, qu'il faut, vu la magnificence<br />

et le gout parfait de 1'ornementation interieure,<br />

faire remonter au temps des premiers Cesars.<br />

586. — Ruines du Prytan^e ou d'un gymnase. D'apr6s une photographic de M. Henri Cambournac.<br />

et large de seize, d'une richesse incomparable. Fermee<br />

sur trois cotes, elle communiquait avec la colonnade, a<br />

travers une grille dont on voit la trace, par huit ouvertures,<br />

formees de sept pilastres hauts de huit metres,<br />

ilanques de demi - colonnes d'ordre corinthien et reposant<br />

sur d'immenses piedestaux. Le parquet de la salle<br />

est forme d'un placage de marbre aux dessins et couleurs<br />

<strong>les</strong> plus varies. On y compte jusqu'a treize especes de<br />

marbres differents, parmi <strong>les</strong>quels le vert antique a une<br />

belle place. Le revetement des parois, egalement en<br />

marbre, rivalisait d'elegance avec le parquet. Ces parois<br />

etaient decorees de deux rangees de colonnes superposees,<br />

portant sur un socle continu encore en place et<br />

revetu de plaques de marbre polychrome. Des niches<br />

rentrantes, des tabernac<strong>les</strong> saillants, la decoration variee<br />

de statues et statuettes, <strong>les</strong> tableaux en relief, <strong>les</strong> frises<br />

admirablement traitees, tout rappelle, par <strong>les</strong> formes et<br />

<strong>les</strong> couleurs, le genre d'architecture particulierement riche<br />

qui a servi de modele aux peintures mura<strong>les</strong> scenographiques<br />

de Pompei. La salle enliere etait coaverte par<br />

Devant <strong>les</strong> sept pilastres formant 1'entree de la salle,<br />

du cote de la grille, au nord, se dressaient des statues<br />

dont il ne reste que <strong>les</strong> piedestaux et quelques inscriptions<br />

insignifiantes, datees d'apres la serie des gymnasiarques.<br />

Trois statues brisees, veritab<strong>les</strong> oeuvres d'art,<br />

ont ete retrouvees sous <strong>les</strong> restes de la charpente brulee.<br />

L'une, de bronze, represente probablement un jeune<br />

athlete qui se frotte d'huile avant la lutte. Le profil tres<br />

pur rappelle le Dionysos de Praxitele. Un fragment d'inscription,<br />

mentionnant L. CLAUDIUS FRUGIA.NUS, porte<br />

a croire, d'apres la forme des lettres, qu'elle fut erigee a<br />

1'epoque d'Auguste. L'autre, joli groupe de marbre blanc,<br />

represente, plus grand que nature, un jeune garcon assis,<br />

pressant du bras gauche un canard centre terre, et Iancant<br />

le bras droit en 1'air comme pour se defendre. Ce<br />

sujet, que Ton trouve reproduit en petils mode<strong>les</strong> aux<br />

musees du Vatican et de Florence, est d'une execution<br />

remarquable. Le petit garcon charmant, qui ouvre la<br />

bouche et semble crier, rappelle 1'Enfant a 1'oie de Boetos.<br />

EnQii un groupe en basalte noir, soigneusement travaille,

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