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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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2401 FRAYEUR — FRERE 2402<br />

au Thabor, Marc., ix, 5; des Apotres qui voient Jesus<br />

marcher sur <strong>les</strong> eaax, Matth., xiv, 26; des gardes du<br />

sepulcre au moment de la resurrection, Matth., xxvni, 4;<br />

des saintes femmes quand el<strong>les</strong> arrivent au tombeau,<br />

Marc., xvi, 8; des discip<strong>les</strong> d'Emmaus quand <strong>les</strong> saintes<br />

fernmes leur parlent de la resurrection, Luc., xxiv, 22,<br />

et des Apotres assemb<strong>les</strong> quand Jesus ressuscite semontre<br />

a eux. Luc., xxiv, 37. — La vue des grands mirac<strong>les</strong><br />

excite ordinairement 1'effroi des spectateurs. Luc., i, 65;<br />

iv, 36; v, 26; vn, 16; vm, 37; Act., n, 43; v, 5, 11;<br />

xix, 17. — 4° Saint Luc mentionne encore la frayeur de<br />

Mo'ise devant le buisson ardent, Act., vn, 32; cf. Hebr.,<br />

xii, 21; de Saul terrasse sur le chemin de Damas, Act.,<br />

ix, 6; de Corneille a 1'apparition de 1'ange, Act., x, 4; du<br />

geolier de Philippes quand il croit Paul et Silas echappes,<br />

Act., xvi, 29, et de Felix, quand Paul parle de certaines<br />

verites. Act., xxiv, 25. — 5° Saint Paul recommande aux<br />

Chretiens de ne pas se laisser effrayer par leurs adversaires.<br />

Phil., i, 8; II Thess., n, 2. II <strong>les</strong> exhorte a travailler<br />

a leur salut avec crainte et tremblement, (J.ETGC<br />

?doou Y.y.\ ipdjiou, cum metu et tremors, Phil., n, 12,<br />

parce que, si le salut est assure du cote de Dieu, il ne<br />

Test pas du cote de I'homme, qui peut toujours faillir<br />

a la grace. H. LESETRE.<br />

FREIN (Vulgate : frenum). Notre version latine a<br />

traduit par « frein »plusieurs mots hebreux distincts :<br />

hebreu : mete'g, resen, yeter, niesillot. Voir sur ces<br />

differentsmots et leur signification HARNAiset fig. 104,<br />

105, t. in, col. 432-433<br />

FRELON (hebreu : sir'dh; Septante : a^xt'a ; Vulgate :<br />

crabro), insecte de 1'espece Guepe. Voir GUEPE. Le frelon<br />

(fig. 700) , plus grand que la guepe ordinaire, atteint une<br />

longueur de deux centimetres et demi. 11 construit son<br />

nid <strong>dans</strong> <strong>les</strong> trous des murail<strong>les</strong> ou des rochers, <strong>dans</strong> <strong>les</strong><br />

creux des arbres, et meme, en Pa<strong>les</strong>tine, <strong>dans</strong> le sol.<br />

700. — Le frelon.<br />

Mais ces nids ne contiennent jamais plus de deux cents<br />

insectes. Les frelons ont un aiguillon plus fort que celui<br />

des abeil<strong>les</strong> et possedant a sa base un reservoir a venin.<br />

Ils pillent <strong>les</strong> ruches des abeil<strong>les</strong>, apres avoir tue ces animaux,<br />

et se nourrissent ordinairement d'insectes ou de<br />

viande. Us n'atlaquent pas l'homme <strong>les</strong> premiers; mais,<br />

si celui-ci <strong>les</strong> derange, principalement au moment de la<br />

grande chaleur de la journee, oil ils sont plus irritab<strong>les</strong>,<br />

ils fondent sur lui, le piquent cruellement et peuvent<br />

meme causer sa mort. Ils font perir de meme le cheval<br />

ou l'animal qui a eu 1'imprudence de mettre le pied sur<br />

leur nid. Cf. Aristophane, Vesp., HOi; Pline, H. N., xi,<br />

16, 24; Virgile, Georq., in, 148; Ammien Marcellin,<br />

xxiv, 8. — La Sainte Ecriture parle quatre fois des frelons,<br />

mais toujours a propos de la meme circonstance.<br />

Dieu annonce qu'il enverra des frelons pour chasser<br />

DICT. DE LA BIBLE.<br />

devant <strong>les</strong> Hebreux <strong>les</strong> Heveens, <strong>les</strong> Chananeens et <strong>les</strong><br />

Hetheens, non pas en une seule annee, mais peu a peu,<br />

a mesure que <strong>les</strong> nouveaux arrives se multiplieront.<br />

Exod., xxm, 28-30. La meme promesse est repetee <strong>dans</strong><br />

le Deuteronome, vn, 20. L'accomplissement en est constate<br />

<strong>dans</strong> Josue, xxiv, 12, et <strong>dans</strong> la Sagesse, xii, 8. Ce<br />

dernier livre parle en general de guepes, ac?yjy.a, vespa,<br />

Comme <strong>dans</strong> le premier passage le Seigneur dit qu'il<br />

enverra devant <strong>les</strong> Hebreux sa terreur et <strong>les</strong> frelons, plusieurs<br />

auteurs ont pense qu'il est ici question des frelons<br />

<strong>dans</strong> un sens purement symbolique. L'hebreu sir'dh signifierait<br />

metaphoriquement « terreur », comme <strong>les</strong> mots<br />

olff-rpo; et sestrus signifient a la fois « taon » et « douleur,<br />

fureur ». Gesenius, Thesaurus, p. 1186; Bochart, Hierozoicon,<br />

Leipzig, 1796, t. in, p. 407-409; Rosenmiiller,<br />

In Exodum, Leipzig, 1795, p. 567, etc. La version arabe<br />

traduit sir'd/t par ((terreur », et saint Augustin interprete<br />

<strong>dans</strong> le sens metaphorique <strong>les</strong> passages ou il est parle<br />

de frelons. Qussst. in Heptateuch., n, 93; vi, 27; t. xxxiv,<br />

col. 630, 789. — C'est cependant <strong>dans</strong> le sens litteral qu'il<br />

faut entendre le mot sir'dh <strong>dans</strong> <strong>les</strong> quatre passages.<br />

De Hummelauer, In Exod. et Levit., Paris, 1897, p. 246.<br />

Apres avoir soutenu le sens metaphorique, Rosenmiiller,<br />

Josua, Leipzig, 1833, p. 438, est revenu au sens litteral<br />

pour <strong>les</strong> raisons suivantes. Presque toutes <strong>les</strong> versions<br />

anciennes traduisent par « frelons ». La Sainte Ecriture,<br />

qui parle <strong>dans</strong> <strong>les</strong> memes passages de terreur et de frelons,<br />

n'aurait pas entendu le second terme <strong>dans</strong> le sens<br />

du premier, expliquant ainsi un mot clair par une metaphore<br />

obscure. Sans doute, la suite du recit n'indique<br />

pas en quelle circonstance la menace du Seigneur s'est<br />

accomplie. Mais que de fois n'est-il pas fait allusion a<br />

des evenements que 1'histoire sacree a passes sous silence?<br />

— Ajoutons que Je texte de 1'Exode, xxm, 30, dit que <strong>les</strong><br />

frelons feront disparaitre <strong>les</strong> Chananeens peu a peu. Cette<br />

disparition a demande des annees pour s'accomplir; il<br />

n'y avait done pas lieu d'en parler comme d'un fait<br />

d'extermination par <strong>les</strong> armes ou par un fleau de courte<br />

duree. En cette occasion, le Seigneur se sert d'agents<br />

naturels pour accomplir son ceuvre, et, pour que nous<br />

sachions qu'il est intervenu, il faut que 1'ecrivain sacre<br />

nous le revele. Car <strong>les</strong> frelons pullulaient en certains<br />

endroits de Pa<strong>les</strong>tine et y commettaient de terrib<strong>les</strong> ravages<br />

centre <strong>les</strong> animaux, et sans doute aussi contre <strong>les</strong><br />

hommes. Une ville situee a mi-chemin entre Jerusalem<br />

et la Mediterranee, sur la frontiere de Dan et de Juda,<br />

en avait garde le nom de Sdr'dh, Sapaa, Saraa, « lieu<br />

des frelons, » et Elien, Hist, animal., ix, 28, raconte que<br />

<strong>les</strong> Phaselites, peuple d'origine chananeenne, furent<br />

chasses de chez eux par <strong>les</strong> frelons. Non loin de Saraa,<br />

a 1'ouest, se trouvait Accaron, la ville oil <strong>les</strong> Philistins<br />

adoraient le dieu-mouche, Beelzebub. Cf. t. i, col. 1547.<br />

Peut-etre faut-il voir quelque relation entre le chatiment<br />

inflige aux Chananeens au moyen des frelons, et la part<br />

qu'ils pouvaient prendre au culte de 1'idole philistine. —<br />

Cf. Tristram, The natural history of the Bible, Londres,<br />

1889, p. 322; Wood, Bible animals, Londres, ISSi,<br />

p. 613-616. H. LESETRE.<br />

FRERE (hebreu : 'ah, d'ou 'ahavdh, « fraternite, »<br />

Zach., xi, 14; chaldeen : 'ah; Septante : dSc^o;; Vulgate:<br />

frater), nom qui sert a designer <strong>les</strong> enfants du meme<br />

pere ou de la meme mere.<br />

I. DIVERS SENS DU MOT « FRERE » EN HEBREU. —1° Le<br />

mot 'dh ou aSeXcpo; se lit environ un millier de fois <strong>dans</strong><br />

la Sainte Ecriture. II n'est pris <strong>dans</strong> son acception litterale<br />

qu'un assez petit nombre de fois, quand il est question<br />

des freres proprement dits, Cain et Abel, Gen., iv, 2;<br />

Esau et Jacob, Gen., xxvn, 6; <strong>les</strong> fils de Jacob, Gen.,<br />

xxxvn, 13, 14; Mo'ise et Aaron, Exod., iv, 14; <strong>les</strong> fils<br />

de David, III Reg., I, 9; <strong>les</strong> sept freres Machabees,<br />

II Mach., vn, 1; Pierre et Andre, Matth., iv, 18; Jacques<br />

et Jean, Matth., iv, 21, etc. — 2° Dans <strong>les</strong> autres textes,<br />

II. - 76

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