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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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lui est severement interdlte. Ezech., xiv, 7. II ne doit<br />

tton plus ni faire oeuvre servile le jour du sabbat. Exod.,<br />

xx, 10; Deut., V, 14, ni manger du sang. Lev., xvil, 10.<br />

II peut aller prier <strong>dans</strong> le Temple ; au jour de la Dedicace,<br />

Salomon demande a Dieu d'y exaucer <strong>les</strong> supplications<br />

du nokrl comme cel<strong>les</strong> de 1'Israelite. I (III) Reg.,<br />

vni, 41. — 3° II suit de ces differentes prescriptions que<br />

1'etranger etait considere en Pa<strong>les</strong>tine a peu pres comme<br />

1'indigene ; il en avail presque tous <strong>les</strong> droits civils, et<br />

au point de vue religieux, s'il ne consentait pas a embrasser<br />

totalement la pratique rituelle, il n'etait guere<br />

tenu qu'aux preceptes de la religion naturelle. Quelques<br />

regies positives s'imposaient seulement a lui, afin de 1'empecher<br />

d'etre pour <strong>les</strong> Hebreux un objet de scandale.<br />

Aussi Josephe, Cont. Apion., n, 28, dit-il avec raison :<br />

« II est bon de considerer avec quelle equite notre legislateur<br />

a voulu que nous traitions <strong>les</strong> etrangers. On comjprendra<br />

que personne n'a jamais mieux pris soin de<br />

nous faire maintenir 1'integrite des rites de nos ancetres,<br />

sans cependant nous montrer hosti<strong>les</strong> a ceux qui desirent<br />

participer a notre vie. II accueille affectueusement tous<br />

ceux qui souhaitent vivre sous nos lois, persuade que<br />

cette union ne depend pas seulement de la race, mais<br />

aussi de la communaute volontaire des coutumes. Quant<br />

a ceux qui ne venaient a nous qu'en passant et sans dessein<br />

arrete, il ne voulut absolument pas qu'ils fussent<br />

admis en notre societe. »<br />

IV. APRES LA CAPTIVITE. — Les prescriptions de la loi<br />

sont maintenues par <strong>les</strong> prophetes, Zach., vn, 10; Mai.,<br />

in, 5; mais, en realite, 1'admission des etrangers .<strong>dans</strong> le<br />

corps de la nation se restreint de plus en plus. Les fils<br />

d'Israel se separent des etrangers, II Esdr., ix, 2, et executent<br />

a la rigueur la loi mosaique contre <strong>les</strong> Ammonites,<br />

<strong>les</strong> Moabites, et en general tous ceux qui ne sont<br />

pas Israelites. II Esdr., xm, 1-3. Get exclusivisme avail<br />

alors sa raison d'etre. Non seulement <strong>les</strong> voisins des<br />

Juifs s'etaient montres vis-a-vis d'eux d'une extreme<br />

malveillance depuis le retour de la captivile, mais il etait<br />

a craindre que 1'introduction de trop nombreux elements<br />

etrangers au sein de la communaute revenue de 1'exil<br />

(voir col. 238) n'en alterat profondement le caractere<br />

national et religieux. C'est ce qui etait arrive pour <strong>les</strong><br />

Samarilains. Avec la dominalion des Seleucides, 1'influence<br />

etrangere devint nettement idolatrique. Les Juifs<br />

se cantonnerent alors <strong>dans</strong> leur isolement. La haine de<br />

1'etranger s'accrut ensuile <strong>dans</strong> leur coeur en proportion<br />

des dangers que faisail courir a leur nationalite 1'oppression<br />

romaine. Tacite, Hist., v, 5, pouvait plus tard<br />

<strong>les</strong> accuser avec quelque raison d' « aversion hostile a<br />

1'egard de tous <strong>les</strong> aulres », adversus omnes olios hostile<br />

odium, Cette hostilite se manifeste <strong>dans</strong> 1'Evangile, surtout<br />

a propos des Samaritains. Voir SAMARITAINS. Notre-<br />

Seigneur reagit contre ces sentiments. Luc., x, 33-37;<br />

xvn, 18. Enfin, au debut de la predication evangelique,<br />

saint Pierre va aux Gentils, sur 1'ordre meme de Dieu,<br />

non sans avoir constate auparavant que « c'est une abomination<br />

pour un Juif d'entrer en rapport avec un etranger,<br />

et meme d'en approcher ». Act., x, 28. Sous la loi<br />

nouvelle, il n'existe plus de distinction entre <strong>les</strong>.chretiens,<br />

a quelque race qu'ils appartiennent. Rom., I, 14;<br />

x,12;Gal.,in,28,etc.VoirA. Bertholet, DieStellungder<br />

Israeliten zu der Freuden, in-8°, Fribourg,1896.<br />

H. LESETRE.<br />

ETROTH (hebreu : 'Atrot), ville de Moab, rebatie<br />

par <strong>les</strong> fils de Gad. Num., xxxn, 35. L'hebreu porte<br />

'Atrot Sofdn; quelques manuscrits seulement ont la<br />

conjonction « et », entre <strong>les</strong> deux mots. Cf. B. Kennicott,<br />

VetusTestamentum hebraicum,Oxford, 1776,t.i,p. 350.<br />

La Vulgate 1'a maintenue : Etrothet Sophan; mais la<br />

paraphase chaldaique donne, comme le texte original,<br />

'Atrdt Sofan, et le syriaque, 'Atrdt Sufam. On lit de<br />

meme <strong>dans</strong> le samaritain : 'Atrdt Sofim. Les Septante<br />

n'ont garde que le second mot : Codex Vaticanus,<br />

STRANGER — EULARD 2042<br />

5} Soq/ip; Codex Alexandrinus, Y?I Sw?ap; Codex Am*<br />

brosianus, Sw^iv. II est done probable que Sofdn est<br />

un surnom ajoute pour distinguer 'Atrot de 'Atdrot du<br />

verset precedent. ('Atrot du reste est a Fetat construit,<br />

comme <strong>dans</strong> 'Atrdt-'Adddr, Jos., xvi, 5.) Comme la<br />

derniere est identifiee avec Khirbet Attarus, au nordouest<br />

de Dibon (Dhibdn), on a cru reconnaitre la premiere<br />

<strong>dans</strong> le Djebel Attarus. Cf. H. B. Tristram, The<br />

Land of Moab, in-8°, Londres, 1874, p. 276. Voir ATA-<br />

ROTH 1, t. i, col. 1203. Cette identification est possible,<br />

si Ton range Etrolh <strong>dans</strong> le groupe Dibon et Aroer; mais<br />

si la ville appartient au groupe suivant, Jazer, Jegbaa,<br />

etc., il faut la chercher plus au nord. Rosenmuller,<br />

Scholia in Vet. Test., Num., Leipzig, 1824, p. 423, 1'assimile<br />

a Saphon (hebreu : Sdfon; Septante : Sacpav) de<br />

Jos., xm, 27. Voir SOPHAN,'SAPHON. A. LEGENDRE.<br />

EUBULE (E'joovXoc, « bon conseiller »),- Chretien,<br />

compagnon de saint Paul. L'Apotre envoie ses salutations<br />

a Timothee. II Tim., iv, 21. Le nom d'Eyoouxo; etait<br />

commun chez <strong>les</strong> peup<strong>les</strong> qui parlaient le grec. Voir<br />

T. Pape, Worterbuch der griechischen Eigennamen,<br />

3 e edit., 1863-1870, t. i, p. 402. Saint Paul nomme, avec<br />

Eubule, Pudens, Lin et Claudia, et il lui donne le premier<br />

rang, soit a cause de sa situation sociale, soit a cause<br />

de son zele ou de ses rapports plus intimes avec Timothee.<br />

On ne sait rien de sa vie. Les Grecs celebrent sa fete<br />

avec celle de Nymphas, qu'ils qualifient du titre d'apotres,<br />

le 28 fevrier. Voir Acta Sanctorum, februarii t. in<br />

(1658), p. 719-720.<br />

EUCHARISTIE. Voir CENE, col. 408.<br />

EUCHER (Saint), eveque de Lyon, mort le 16 novembre<br />

450. D'une illustre famille, il epousa Galla, dont<br />

il cut deux fils, saint Salone et saint Veran. Du consentement<br />

de sa femme, il embrassa la vie monastique, et<br />

se retira pres de Leriris, <strong>dans</strong> 1'ile de Lero ou de Sainte-<br />

Marguerite. Vers 1'an 435, il devint eveque de Lyon.<br />

L'opinion la plus serieuse place sa mort en 1'an 450.<br />

Parmi <strong>les</strong> ecrits de ce saint, un des plus grands prelats<br />

du v e siecle, on remarque un ouvrage intitule Formularum<br />

spiritalis intelligentise liber unus, et adresse a<br />

son fils Veran. C'est une explication de divers termes ou<br />

facons de parler de 1'Ecriture Sainle. II dedia a son autre<br />

fils Salonius un autre ecrit divise en deux livres: Instructionum<br />

ad Salonium libri duo. Le premier, qui procede<br />

par demande et par reponse, a pour titre: De qusestionibus<br />

difficilioribus Veteris Testainenti; le second :<br />

Hebrseorum nominum interpretatio. Le cardinal Pitra,<br />

au t. H, p. 400, du Spicilegium So<strong>les</strong>mense, public en<br />

outre, comme etant de saint Eucher, un petit ouvrage :<br />

Formulas minores, oil ce saint eveque donne le sens<br />

allegorique de certains mots employes <strong>dans</strong> <strong>les</strong> Livres<br />

Saints. On attribue encore a cet auteur, mais sans raison<br />

suffisante, des commentaires sur la Genese et sur <strong>les</strong><br />

livres des Rois. Au tome L de la Patrologie latine de<br />

Migne se trouvent <strong>les</strong> o?uvres de saint Eucher, d'apres .<br />

1'edition publiee en 1618 par le jesuite Andre Schot. —<br />

Voir Mabillon, Acta sanctorum Ord. S. Benedicti, t. I,<br />

p. 248; Histoire litteraire de la France, t. n, p. 275;<br />

Pitra, Spicilegium So<strong>les</strong>mense, t. in, p. xvm, 400;<br />

Migne, Patrologie latine, i. L, col. 685-1212; Guilloud,<br />

S. Eucher, Lerins et I'Eglise de Lyon au v e siecle,<br />

in-8°, Lyon, 1881; Mellier, De Vita et scriptis S. Eucherii<br />

Lugdunensis episcopi, in-8°, Lyon, 1888.<br />

B. HEURTERIZE.<br />

EULARD Pierre, jesuite beige, ne a Linguehen-lez-<br />

Aire (Pas-de-Calais) le 11 fevrier 156i, mort a Halle le<br />

24 octobre 1636. Enire au noviciat des Jesuites le 5 novembre<br />

1585, il fut pendant vingt-quatre ans aumonier<br />

des troupes espagno<strong>les</strong>. On a de lui : Bibliorum Sacrorum<br />

concordantise, mora<strong>les</strong> et histories... Cum appen-

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