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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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1399 DEUIL — DIACONESSE 1400<br />

fils, fille, Irere et sreur non mariee, Lev., xxi, 1-4, auxquels<br />

on ajouta 1'epouse. Siphra, f. 222 b. Shot qu'ils<br />

apprenaient la mort de Fun des leurs, ils ne pouvaient<br />

continuer le service commence. Cf. Reland, Antiquitates<br />

sacrx, Utrecht, 1741, p. 79.<br />

4° Duree du deuil. — Jacob porta « un long temps »<br />

le deuil de Joseph qu'il croyait mort. Gen., xxxvii, 34.<br />

Le sien fut prolonge pendant soixante-dix jours, dont<br />

sept pour <strong>les</strong> funerail<strong>les</strong>. Gen., L, 3, 10. Pour Aaron et<br />

Moise, il y cut trente jours de deuil. Num., xx, 29; Deut.,<br />

xxiv, 8. Le deuil de sept jours, qui suivit la mort de Saiil,<br />

I Reg., xxxi, 13, devint le grand deuil ordinaire. Eccli.,<br />

xxu, 13. Cf. Ezech., HI, 15, 16. Ge fut celui qu'Archelaiis<br />

consacra a son pere Herode, « car la coutume des ancetres<br />

reclame ce nombre de jours. » Josephe, Ant. jud.,<br />

XVII, vni, 4. Get auteur ajoute qu'a la suite des sept<br />

jours de deuil, on offrait au peuple un festin funebre, a<br />

moins de vouloir passer pour impie. Bsll. jud., Ill, ix, 5.<br />

Pour le pere et la mere, le deuil durait un mois. Deut.,<br />

xxi, 13. Les veuves portaient le deuil plus longtemps, et<br />

quelquefois toute leur vie. Gen., xxxvm, 14; II Reg.,<br />

xiv, 2; Judith, vm, 5; Luc., n, 37. Voir VEUVE. Chacun<br />

avait la liberte de pro'onger plus ou moins son deuil.<br />

Josephe,Bell, jud., Ill, ix, 5, pretend que, quand on le<br />

crut mort, il y eut trente jours de pleurs et de lamentations<br />

a Jerusalem. — Dans le deuil de trente iours, on<br />

observait <strong>les</strong> regies suivantes, d'apres <strong>les</strong> talmudistes. Le<br />

premier jour, on ne portait pas <strong>les</strong> phylacteres. Les trois<br />

premiers jours, le travail etait detendu et Ton ne repondait<br />

pas aux salutations. Les sept premiers jours, il etait<br />

interdit de mettre des chaussures, de se laver, de s'oindre<br />

d'huile, de se couvrir la tete, de lire la Loi, la Mischna<br />

ou <strong>les</strong> Talmuds. Tous <strong>les</strong> parents du defunt portaient le<br />

sag ou cilice pendant sept jours. La s'arretait le grand<br />

deuil. Mais, pendant trente jours, on ne pouvait ni se<br />

raser, ni recoudre la robe dechiree, ni se servir de vetements<br />

neufs ou nouvellement blanchis. A la mort d'un<br />

pere ou d'une mere, on gardait le cilice pendant <strong>les</strong><br />

trente jours. Certaines veuves ne. le quittaient pas de<br />

toute leur vie. Cf. Lightfoot, Horse hebraicse et talmudicse,<br />

Leipzig, 1674, p. 1072; Geier, De Hebrssorum luctu<br />

lugentiumque ritibus, Leipzig, 1656, et <strong>dans</strong> Ugolini,<br />

Thesaurus, t. xxxin; Munk, Pa<strong>les</strong>tine, Paris, 1881,<br />

p. 381, 382, 386, 387; Stapfer, La Pa<strong>les</strong>tine au temps<br />

de Jesus-Christ, Paris, 1885, p. 164, 165.<br />

III. LE DEUIL PUBLIC. — On le prenait a 1'occasion de<br />

la mort d'un homme marquant, Jacob, Gen., L, 3; Aaron,<br />

Num., xx, 29; Mo'ise, Deut., xxxiv, 8; Samuel, I Reg.,<br />

xxv, 1; Saiil, I Reg., xxxi, 13; II Reg., i, 11, 12; Abner,<br />

II Reg., m, 31; Abia, III Reg., xiv, 13,18; Josias, 11 Par.,<br />

xxxvi, 24; Judas Machabee, I Mach., ix, 20, etc. D'autres<br />

fois le deuil avait pour cause un calamite publique.<br />

I Reg., VH, 3-6; II Par., xx, 3-13; Jon., In, 5-8; Jer.,<br />

xiv, 2. A la suite d'une invasion de sauterel<strong>les</strong> qui avait<br />

detruit toutes <strong>les</strong> recoltes, Joel, 1-11, decrit le deuil national<br />

<strong>dans</strong> des termes qui peuvent nous donner 1'idee de<br />

ce qui passait en pareil cas : « Reveillez-vous, vous qui<br />

avez bu, pleurez, lamentez-vous, buveurs de vin, au<br />

sujet du vin doux, car il vous esl enleve de ia bouche...<br />

Lamente-toi comme une jeune femme revetue du cilice,<br />

.apres avoir perdu 1'epoux de sa jeunesse. La larine et le<br />

vin font defaut pour etre ofl'erts a la maison du Seigneur;<br />

<strong>les</strong> pretres, ministres du Seigneur, sont <strong>dans</strong> le deuil...<br />

Pretres, revetez le cilice et pleurez! Poussez des cris,<br />

ministres de 1'autel! Eritrez <strong>dans</strong> le temple, passez la nuit<br />

sur le cilice, ministres de mon Dieu, car il n'ya plus ni<br />

iarine ni vin a offrir <strong>dans</strong> la maison de votre Dieu. Proclamez<br />

le saint jeune, convoquez 1'assemblee, reunissez<br />

<strong>les</strong> anciens, tous <strong>les</strong> habitants du pays, <strong>dans</strong> la maison<br />

du Seigneur, votre Dieu. Criez vers le Seigneur et dites :<br />

Ilelas! quel jour!... Sonnez de la trompette en Sion, que<br />

vos cris retentissent sur la montagne- sainte, que tous<br />

<strong>les</strong> habitants du pays soient en mouvement!... Dechirez<br />

vos cffiurs, et non vos v£tements, et convertissez-vous<br />

au Seigneur votre Dieu... Rassemblez le peuple, reunissez<br />

une sainte assernblee, convoquez <strong>les</strong> vieiliards,<br />

amenez <strong>les</strong> enfants, meme ceux qui sont a la mamelle.<br />

L'epoux hors de sa chambre, et 1'epouse hors de son lit!<br />

Que <strong>les</strong> pretres et <strong>les</strong> ministres du Seigneur pleurent<br />

entre le vestibule et 1'autel et qu'ils disent: Pardon, Seigneur,<br />

pardon pour votre peuple. » Toute la population<br />

etait done mise en mouvement en pareil cas, <strong>les</strong> plaisirs<br />

cessaient, et la desolation pesait sur toute la nation.<br />

H. LESETRE.<br />

DEUTEROCANONIQUES (LIVRES).Voir CANON,<br />

col. 137.<br />

DEUTERONOME, cinquieme livre du Pentateuque.<br />

Voir PENTATEUQUE.<br />

DEVIN. Voir DIVINATION.<br />

DIABLE (StagoXo;), mot qui vient du grec et signifle<br />

proprement « celui qui se met en travers », 8ca6a).),et;<br />

mais est generalement employe <strong>dans</strong> le sens de « calomniateur,<br />

accusaleur ». — I. Ancien Testament. — II est<br />

employe six fois par la Vulgate, <strong>dans</strong> la traduction de<br />

1'Ancien Testament : 1° pour rendre <strong>les</strong> mots hebreux<br />

beVial, « mechant, vaurien, » III Reg., xxi, 13 (voir BE-<br />

LIAL); Satan, « accusateur, adversaire, » Ps. cix, 6 (voir<br />

SATAN); resef, « feu » et par metaphore « peste » qui<br />

brule, Hab., m, 5. (S. Jerome, In Hob., HI, 5, t. xxv,<br />

col. 1314, nous apprend qu'il a traduit par « diable »,<br />

parce que, « d'apres <strong>les</strong> Hebreux, Reseph est le nom<br />

d'un prince des demons »). — 2° Dans <strong>les</strong> livres que nous<br />

ne possedons qu'en grec, Sca6oXo ou Satan (excepte <strong>dans</strong> un seul passage,<br />

Joa., vi, 10, ou Notre-Seigneur appelle Judas,<br />

qui derail le trahir, diabolus). Comme ce mot s'applique<br />

individuellement a Satan, 8ca6oXo

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