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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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2327 FORTIFICATIONS — FORUM 2328<br />

le siege. Arrien, Anab., II, xv, G-xxiv; Plutarque,<br />

Alexandre, 24. De la description du siege il resulte que<br />

le mur de cote, qui regardait le continent, avail cent cinquante<br />

pieds, c'est-a-dire environ quarante-cinq metres<br />

de haul. Les blocs qui le composaient etaient de grande<br />

dimension et reunis par du ciment. Le palais du roi etait<br />

adosse a 1'enceinte; <strong>les</strong> terrasses qui le surmontaient<br />

communiquaient avec le chemin de ronde qui regnait le<br />

long de la courtine. C'etail la meme disposition qu'a<br />

Khorsabad. G. Perrot, Histoire de I'art, t. in, p. 325-326.<br />

Comme 1'avait annonce Ezechiel, xxvi, 21, il ne reste<br />

aucune trace des murail<strong>les</strong> de Tyr. E. Renan, Mission<br />

de Phenicie, in-4°, Paris, 18G3-1874, p. 529. Les anciennes<br />

monnaies de Tyr portent sur le droit 1'enceinte avec ses<br />

tours. Voir TYR.<br />

XII. FORTIFICATIONS DE DAMAS. — Damas, capitale de<br />

la Syrie, etait une ville forte; David y placa une garnison.<br />

I Par., xvm, 6. Les prophetes annoncent la destruction<br />

de ses murail<strong>les</strong>. Is., vni, 4; x, 9; xvn, 1; Jer.,<br />

XLIX, 23-2'i-, 27; Am., I, 5. Les Assyriens assiegerent, en<br />

effet, la ville et en demolirent <strong>les</strong> remparts. Un bas-relief<br />

commemoratif du siege represente <strong>les</strong> fortifications de la<br />

ville. On y voit une double enceinte de tours carrees et<br />

deux avant-murs; des soldats assyriens travaillent a la<br />

demolition des murail<strong>les</strong>. Voir BELIER, t. i, col. 1505,<br />

fig. 479; DAMAS, III, 11, col. 1227. Les murail<strong>les</strong> furent<br />

reconstruites. An temps de saint Paul el<strong>les</strong> etaient debout,<br />

et pour eehapper aux poursuites de ses ennemis<br />

1'Apotre se fit descendre le long du mur <strong>dans</strong> une corbeille.<br />

Act., ix, 25. Les restes des antiques murail<strong>les</strong> de<br />

Damas sont de 1'epoque greco-romaine. Voir DAMAS,<br />

col. 1211, fig. 465 et 466.<br />

XIII. FORTIFICATIONS DES GRECS. — Les fortifications<br />

des vil<strong>les</strong> grecques furent detruites par <strong>les</strong> Remains.<br />

I Mach., vm, 10. Ces fortifications consistaient, comme<br />

cel<strong>les</strong> dont nous venons de parler, en murail<strong>les</strong> entrecoupees<br />

de portes et defendues par des tours.<br />

XIV. DIEU DES FORTERESSES. — Daniel, xi, 38, 39, dit<br />

que le roi du Nord, c'est-a-dire le roi de Syrie, honorera<br />

le dieu des forteresses, et que c'est avec ce dieu qu'il<br />

agira centre <strong>les</strong> lieux fortifies. Les Septante, <strong>dans</strong> le premier<br />

verset, traduisent le mot hebreu par Oso? Maw^stpt.,<br />

et la Vulgate par Deus Maozim; <strong>dans</strong> le second, <strong>les</strong><br />

Septante traduisent : 7roir,cru TCKC ox'jpwfxao't... fista 6eo-3<br />

aMo-piou, et la Vulgate : facial ut muniat Maozim cum<br />

Deo alieno. Ce dieu est probablement Mars ou Ares, a<br />

qui <strong>les</strong> poetes grecs donnent 1'epithele TEr/ecnic^xtri;.<br />

G. F. H. Bruchmann, Epitheta deorum guse apud poetas<br />

grsecos leguntur, in-8°, Leipzig, 1893, p. 41.<br />

XV. FIGURES TIREES DES FORTIFICATIONS. — Pour<br />

exprimer la puissance de Dieu, Isaie, n, 15, dit qu'elle<br />

abat <strong>les</strong> hautes tours et <strong>les</strong> murail<strong>les</strong> fortifiees. Les jours<br />

de carnage sont ceux ou <strong>les</strong> tours tombent. Is., xxx, 25.<br />

La protection de Dieu est comme une forteresse. Ps. xxx<br />

(xxxi), 22. II fortilie le sage. Sap., ix, 17. Le nom du<br />

Seigneur est comme une tour tres forte. Prov., xvm, 10.<br />

Ce n'est pas la puissance de la chair, mais celle de Dieu<br />

qui est cornme un rempart. II Cor., x, 4. Dieu sera comme<br />

un rempart de feu pour defendre la Jerusalem nouvelle,<br />

c'est-a-dire 1'Eglise, qui sera comme une ville ouverte<br />

a cause du grand nombre d'hommes qui 1'habiteront.<br />

Zach., n, 4. Le Messie sera son mur et 1'ouvrage avance<br />

qui la protegera. Is., xxxi, i. La fortune est <strong>dans</strong> 1'imaginalion<br />

du riche une ville fortifiee et une haute muraille.<br />

Prov., xvm, 11. Le frere aide par son frere est<br />

comme une forteresse. Prov., xvm, 19. Au contraire,<br />

1'homrne qui n'est pas maitre de lui est compare a une<br />

ville forcee et sans murail<strong>les</strong>. Prov., 'xxv, 28. La langue I<br />

detruit <strong>les</strong> forteresses des riches. Eccli., xxvm, 17. La ;<br />

violence et <strong>les</strong> querel<strong>les</strong> font jour et nuit le tour des i<br />

remparls. Ps. LIV (LV), 11. Dans le Cantique des cantiques,<br />

1'epouse est comparee a un rempart auquel 1'epoux<br />

tut des ereneaux d'argent, a une porte a laquelle on met j<br />

des battants de cedre; ses mamel<strong>les</strong> sont comme des<br />

tours. Cant., vm, 10. Les portes de la Jerusalem ce<strong>les</strong>te<br />

seront de saphir et d'emeraude, et ses portes de pierres<br />

precieuses. Tob., xm, 21. Dans la description qu'en donne<br />

1'Apocalypse, xxi, 10-22, le mur en est haut et grand; il<br />

a douze portes, trois a 1'orient, trois au nord, trois au<br />

sud, trois au couchant. Sur <strong>les</strong> douze portes sont ecrits<br />

<strong>les</strong> noms des douze tribus d'Israel. Les murs ont cent<br />

quarante-quatre coudees (environ soixante-dix metres<br />

de hauteur). L'enceinte de la ville est carree; le cote est<br />

de douze mille stades (environ deux mille kilometres).<br />

La muraille est construite en jaspe; il y a douze fondements,<br />

sur <strong>les</strong>quels sont ecrits <strong>les</strong> noms des douze Apotres.<br />

Ces fondements sont ornes de pierres precieuses : le premier<br />

est de jaspe, le second de saphir, le troisieme de<br />

calcedoine, le quatrieme d'emeraude, le cinquieme de<br />

sardonyx, le sixieme de sardoine, le septieme do chrysolithe,<br />

le huitieme de beryl, le neuvieme de topaze,<br />

le dixieme de chrysoprase, le onzieme d'hyacinthe, le<br />

douzieme d'amethyste. Les douze portes sont douze<br />

per<strong>les</strong>. E. BEURLIER.<br />

FORTUNAT ou FORTUNE (fcopTo-jvcrroc, Fortunatus,<br />

nom d'origine latine, « protege par la deesse Fortune,<br />

» cf. EUTYQUE), Chretien de Corinthe, qui etait a<br />

Ephese, avec deux autres fide<strong>les</strong> de cette ville, lorsque<br />

1'Apotre ecrivitsa premiere Epitre aux Corinthiens. I Cor.,<br />

xvi, 17. Ce nom etait commun parmi <strong>les</strong> Latins. H. Dessau,<br />

Prosopographia imperil Romani, n os 319-322, part,<br />

n, Berlin, 1897, p. 87; V. De-Vit, Totius Latinitatis Onomasticon,<br />

t. m, 1883, p. 143-144. On ne sait sur Fortunat<br />

de Corinlhe que ce que nous en dit saint Paul. D'apres<br />

la lecon de la Vulgate et d'un certain nombre de manuscrits<br />

(voir C. Tischendorf, Novum Testamentum grxce,<br />

edit, vm major, t. n, 1872, p. 566), il avait ete baptise par<br />

1'Apotre lui-meme, I Cor., xvi, 15, et il merita ainsi d'etre<br />

compte parmi « <strong>les</strong> premices (a7iap-/YJ, primitive) de<br />

1'Achaie », avec Stephanas el Achaique. I Cor., xvi, 15. II<br />

est possible qu'il fit partie de la maison de Stephanas.<br />

I Cor., i, 16. Dans la lettre de saint Clement de Rome aux<br />

Corinthiens, LIX (LXV), t. I, col. 328, ecrite une quarantaine<br />

d'annees apres 1'Epitre, il est question d'un Fortunat<br />

charge, avec Claude Ephebe et Valere Biton, de<br />

porter aux destinataires la missive pontificale. C'est peutetre<br />

le Corinthien qu'avait baptise saint Paul. Voir Cotelier,<br />

<strong>dans</strong> Migne, Pair, gr., t. i, col. 328, note 99;<br />

J. B. Lightfoot, The apostolic Fathers, part, i, t. i, 1890,<br />

p. 27, 29; t. n, p. 187. Le Chronicon paschale, t. xcn,<br />

col. 521, nomme Forlunat parmi <strong>les</strong> discip<strong>les</strong> du Sauveur<br />

el le place au trente-quatrieme rang. F. VIGOUROUX.<br />

FORTUNE (Fortuna), nom, <strong>dans</strong> la Vulgate, Is.,<br />

LXV, 11, d'une divinite arameenne que le texte hebreu<br />

appelle Gad. Voir GAD 4.<br />

FORUM. Le forum chez <strong>les</strong> Latins, I'agora chez <strong>les</strong><br />

Grecs, etait une grande place, decouverte au centre et<br />

entouree de batiments et de colonnades qui servaient de<br />

marche pour etaler et vendre. A Rome, il y avait des<br />

forums differenls pour <strong>les</strong> differentes especes de marchandises;<br />

le grand Forum etait destine principalement<br />

aux assemblies publiques et au reglement des affaires<br />

judiciaires el cornmercia<strong>les</strong>. — La Vulgate a traduit par<br />

forum <strong>dans</strong> 1'Ancien Testament le mot 'izbonim, <strong>dans</strong><br />

le sens de « foire », Ezech., xxvn, 14 (voir FOIRE, col.<br />

2298), et <strong>dans</strong> le Nouveau le mot ayopa, employe <strong>dans</strong> le<br />

sens de « place publique », lieu frequente. Matth., xi, 16;<br />

xx, 3; xxiu, 7; Marc., vn, 4 (voir sur ce passage AGORA,<br />

t. i, col. 275); xn, 38; Luc., vn, 32; xi, 43; xx, 46;<br />

Act, xvi, 19 (Marc., vi, 56, dyopa est traduit par<br />

platea, « grande rue ou place publique »). L'agora<br />

(forum) d'Athenes est mentionne Act., xvn, 17. Voir<br />

AGORA et ATHENES, t.i , col. 275 et 1215.

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