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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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2391 FRANGE — FRAUDE 2398<br />

personnages de Babylone on d'Assyrie terminees en has<br />

par des franges. Voir t. i, fig. 35, 37, 56, 158, 216, 314,<br />

317, 319, 619; t. H, lig. 124, 311, 389. 429, 526. Les Israelites<br />

en portaient de semblab<strong>les</strong>, t. n, fig. 224. G. Maspero,<br />

Histoire ancienne, t. i, p. 56, 718. Mais ce sont de<br />

veritab<strong>les</strong> franges, courant tout le long du bord inferieur<br />

de ces vetements. Le sisit ne doit pas se comprendre<br />

ainsi. 11 ressemblait plutot a ces franges qu'on remarque<br />

au has du pagne de Semites figures sur <strong>les</strong> monuments<br />

egyptiens (fig. 697). Le legislateur hebreu n'a peut-etre<br />

pas invente cet ornement du manteau, mais il pourrait<br />

1'avoir emprunte a certains peup<strong>les</strong> syriens. II est pos-<br />

699. — Julf revetu du talith ou manteau de la priere.<br />

D'apres une photographic.<br />

sible d'ailleurs qu'il fiit deja en usage en Israel; tout ce<br />

qu'il fit consista peut-etre a donner une signification<br />

religieuse particuliere.<br />

De nos jours, <strong>les</strong> Juifs sont encore tres fide<strong>les</strong> a la<br />

coutume des si$it 'fig. 698), seulement ils ne <strong>les</strong> portent<br />

plus d'une facon ostensible, mais sous leurs habits, a la<br />

facon d'un scapulaire. Dans la synagogue, ils se couvrent<br />

du talith ou manteau de la priere (fig. 699), qui a ses<br />

quatre coins est orne des sisit; et durant 1'office.public ils<br />

prennent <strong>les</strong> franges a la main pour <strong>les</strong> baiser et s'attirer<br />

ainsi <strong>les</strong> benedictions d'en haut. La Loi n'avait rien precise<br />

sur le nombre des fils ou cordons de chaque frange,<br />

sur leur matiere; mais <strong>les</strong> rabbins ont donne des regies<br />

minutieuses et subtilise sur le sens symbolique. Le sisit<br />

doit avoir sept fils ou cordons de laine blanche, embleme<br />

de purete et de saintete, Is., i, 28, et le fil bleu qu'on y<br />

ajoute est 1'embleme du ciel oil reside la divine Majeste.<br />

Exod., xxn, 10. Cholin, 89. Pour exprimer 1'unite de<br />

Dieu, rendue par cette phrase : "N rr.rv, Jehovah 'ehad,<br />

« Jehovah est un, » <strong>les</strong> rabbins veulent que <strong>dans</strong> chaque<br />

frange un des fils, plus long que <strong>les</strong> autres, s'enroule<br />

autour de ceux-ci trente-neuf fois, valeur numerique de<br />

la phrase en question. On enroule d'abord sept fois avec<br />

un double no3ud, puis huit fois avec un double noeud, ce<br />

qui donne 7 + 8 = n»; ensuite onze fois avec un double<br />

noeud, 11 = m, et enfin treize fois, 13= ins. Les cinq<br />

nosuds de chaque frange symbolisent <strong>les</strong> cinq livres de<br />

la Loi. D'autre part, la valeur numerique de sisit, n'xu,<br />

etant 600, si on ajoute le chiffre des huit fils et des cinq<br />

noauds de chaque frange, on a 613, qui d'apres <strong>les</strong> rabbins<br />

est le nombre exact des commandements de la Loi.<br />

Le sisit est ainsi 1'emblenie parfait de la Loi. Aussi certains<br />

rabbins ont-ils declare que le commandement de<br />

porter des franges est le plus important de tous <strong>les</strong> preceptes<br />

de la Loi. Sabbath, f. 118 b; cf. Raschi sur Num.,<br />

xv, 38-40. En le prenant, le Juif fidele recite cette priere :<br />

« Sois beni, Seigneur, roi de 1'univers, qui nous as sanctifies<br />

par tes commandements et nous as enjoints de nous<br />

revetir des sisit. » Buxtorf, Lexicon chaldaicum, edit.<br />

Fischer, 1875, p. 949; A. Edersheim, The life and times<br />

of Jesus the Messiah, rh-8°, Londres, 1884, t. I, p. 277,<br />

623; Matth. Killer, Dissertatio de vestibus fimbriatis<br />

Hebrssorum, et Ch. Lubek, Exercitatio de decisionibus<br />

peniculamenti Hebrseorum; ces deux derniers <strong>dans</strong><br />

Ugolini, Thesaurus antiquitaturn, t. xxi, col. DCXIII a<br />

DCLXXXVI. E. LEVESQUE.<br />

FRANZ Wolfgang, theologien lutherien, ne a Planen<br />

en 1564, mort a Wittenberg le 26 octobre 1628, enseigna<br />

d'abord 1'histoire <strong>dans</strong> cette ville, ou il revint, apres avoir<br />

ete surintendant de Kemberg, pour y professer la theologie.<br />

Parmi ses ouvrages, nous remarquons : Disputationes<br />

quindecini per integrum Deuteronomiuni quse<br />

vicem commentarii supplere possunt, in-4°, Wittenberg,<br />

1608; Animalium historia, in qua plerorumque animalium<br />

pr&cipuse proprietates ad usum eixovoXoyfaov<br />

breviter adcommodantur, in-8°, Wittenberg, 1612;<br />

Schola sacrificiorum patriarchalium sacra, hoc est,<br />

assertio satisfactionis a D. N. J. C. pro peccatis totius<br />

mundi prsestitae, in sacrificiorum veterum typis fundatse<br />

et recentibus Arianis seu Photianis opposita per<br />

disputationes xxn, in-4°, Wittenberg, 1614; Tractatus<br />

theologicus de interpretatione SS. Scripturanim maxime<br />

legitima duabus constans regulis a Luthero ad<br />

papatus romani destructionem in versions Bibliorum<br />

germanica usitatis et cm exemplis elucidata, in-4°,<br />

Wittenberg, 1619; Commentarius in leviticum, in quo<br />

leges tnosaicx, ceremonia<strong>les</strong>, et ritua<strong>les</strong> solide explicantur,<br />

usus illarum tijpicus dilucide monstratur,<br />

variique casus diffici<strong>les</strong> data occasione expenduntur<br />

et declarantur, in-4°, Leipzig, 1696. —Voir J. G. Neumann,<br />

Programma de Vita W. Franzii, in-4°, Wittenberg,<br />

1709; Walch, Bibliotheca theologica, t. in,<br />

p. 108; t. iv, p. 209, 345, 463; Redslob, <strong>dans</strong> Allgemeine<br />

deutsche Biographie, t. vn, 1878, p. 319.<br />

B. HEURTEBIZE.<br />

FRAUDE (hebreu : besa', de bdsa', « frauder; » mirmdh<br />

et remiyydh, de rdmdh, «tromper; » resa* et ris'd/i,<br />

de rdsa\ « etre injuste; ;) seqer, de sdqar, « mentir; »<br />

Septante: doc/.;a, S6),o;; Vulgate: fraus, injustitia), tromperie<br />

au moyen de laquelle on fait un gain aux depens<br />

du prochain.<br />

1° La legislation. — La fraude est comprise <strong>dans</strong> la<br />

prohibition formulee par le septieme precepte : « Tu ne<br />

deroberas pas. » Exod., xx, 15. — Avoir <strong>dans</strong> son sac<br />

deux sortes de poids et <strong>dans</strong> sa maison deux sortes<br />

d'ephis, afin de frauder sur le poids et sur la mesure, est<br />

une abomination aux yeux de Dieu. Deut., xxv, 13-16.—<br />

Quand il y a fraude au sujet d'un animal, d'un vetement,<br />

d'un objet perdu, <strong>les</strong> parties doivent se presenter devant<br />

<strong>les</strong> juges, qui exercent la justice au nom de Dieu, et le<br />

fraudeur est condamne a restituer le double, par consequent<br />

a payer deux fois le montant du tort qu'il a voulu

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