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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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921 CONOPEE — CONSEILS EVANGELIQUES 922<br />

CONOPEE (xtovwucTov), moustiquaire. Le mot latin<br />

conopeum et le mot francais « conopee » ne sont que le<br />

mot grec xwvwimov ou XWVWTUWV, qui derive lui-meme<br />

de y.wvwti, « cousin, moustique, » parce que le conopee<br />

avait pour objet de preserver de la piqure des moustiques<br />

en leur fermant Faeces du lit ou 1'on dort. II etait surtout<br />

usite en Egypte, Horace, Epod., ix, 16, ou ces insectes<br />

abondent, S. Isidore de Seville, Etymol., xix, 5, 5,<br />

t. LXXXII, col. 669; mais on s'en servait aussi en Orient,<br />

en Grece (Antholog. pal., ix, 764, edit. Didot, t. n,<br />

p. 151-152) et en Italie. Varron, De re rust., u, 10, edit.<br />

Panckoucke, 1843, p. 256; Properce, in, 11, 45. Le conopee,<br />

dit le scholiaste de Juvenal, In Sat., vi, 80,<br />

etait ordinairement un simple tissu de lin fin, a mail<strong>les</strong><br />

tres serrees, une sorte de gaze, linum tenuissimis maculis<br />

variatum, <strong>dans</strong> le genre des moustiquaires encore<br />

aujourd'hui en usage. — L'Ecriture ne parle du moustiquaire<br />

que <strong>dans</strong> le livre de Judith, x, 21; xm, 9, 15;<br />

xvi, 23 (Vulgate : x, 19; xm, 10, 19; xvi, 23). II s'agit<br />

de celui dont Holopherne se servait <strong>dans</strong> sa tente et qui se<br />

distinguait sans doute par la richesse de Fetoffe et par<br />

des ornements particuliers d'or et de pierres precieuses.<br />

Judith, x, 21 (19). Judith, apres avoir coupe la tete a<br />

Holopherne, emporta le conopee comme un trophee,<br />

Judilh, xm, 9, 15 (10,19), et 1'offrit a Dieu en hommage,<br />

xvi, 23.<br />

CONRAD D HERESBACH, theologien et historien<br />

allemand, ne le 2 aoiit 1496, mort a Wesel le 14 octobre<br />

1576. II fut conseiller de Guillaume, due de Cleves,<br />

dont il avait ete le precepteur. A la fin de sa vie il abandonna<br />

la cour de ce prince et se retira a Wesel, pour se<br />

livrer entierernent a la priere et a Fetude. Tres verse<br />

<strong>dans</strong> la connaissance du grec et de Fhebreu, il ecrivit<br />

Fouvrage suivant: Psalmorum Davidicorum simplex et<br />

dilucida explicatio, in-4°, Bale, 1578.<br />

B. HEURTEBIZE.<br />

CONRADI Joseph, jesuite, ne a Rensberg (Boheme)<br />

en 1714, mort a Brunn le 17 juillet 1767. Recu au noviciat<br />

des Jesuites en 1732, il enseigna <strong>les</strong> humanites, la<br />

philosophie, FEcriture Sainte et la theologie. On a de lui:<br />

1° Commentarius in libros Paralipomenon, et reliquos<br />

usque ad Prophetas succinctis explicationibus sensutn<br />

litteralem etprsecipue mysticum indicans, in-4°, Olmut/,<br />

1758; 2° Commentarius in Prophetas et duos libros<br />

Machabssorum, in-4°, Olmutz, 1759; 3° Commentarius<br />

in sensum litteralem turn Prophetarum veteris legis,<br />

turn in totum Novum Testamentum, in-4°, Olmutz, 1760.<br />

C. SOMMERVOGEL.<br />

CONSANGUINITY. Voir MARIAGE.<br />

CONSCIENCE (o-uvsiSr^i;; Vulgate: conscientia),<br />

faculte de Fame qui lui permet de se connaitre elle-meme<br />

et de distinguer le bien du mal. — Elle n'a pas de nom<br />

special <strong>dans</strong> la langue hebraique, quoique des le commencement<br />

de la Genese, in, 8; iv, 7,13, FEcriture fasse<br />

allusion aux remords de la mauvaise conscience. Dans<br />

quelques passages, I (III) Reg., n, 44; Job, xxvn, 6;<br />

Eccle., vii, 22 (Vulgate, 23), elle est designee (comme en<br />

Egypte, Proceedings of the Society of Biblical Archseology,<br />

t. ix, 1887, p. 207-210) par le mot « cceur », leb.<br />

La Vulgate a rendu litteralement leb par cor <strong>dans</strong> <strong>les</strong><br />

deux premiers passages, et par conscientia <strong>dans</strong> le troisieme.<br />

Elle a aussi employe le mot conscientia <strong>dans</strong> trois<br />

autres endroits de FAncien Testament ou Foriginal n'a<br />

pas de mot equivalent. Gen., XLIII, 22; Prov., xn, 18;<br />

Eccli., xm, 30. — La conscience morale, a-jviiorpiz,<br />

est nominee pour la premiere fois par 1'auteur de la<br />

Sagesse, XVH , 10, qui a ecrit en grec : « Une conscience<br />

troublee redoute toujours des maux terrib<strong>les</strong>. »<br />

— Dans le Nouveau Testament, saint Jean, vm, 9, est le<br />

seul des evangelistes qui ait employe le mot G-UVEIOTIG-C;,<br />

a propos des accusateurs de la femme adultere, et encore<br />

ce mot, qui ne se lit pas <strong>dans</strong> le latin, n'est-il qu'une<br />

glose inseree a tort <strong>dans</strong> le texte. Dans <strong>les</strong> Epitres il est<br />

souvent question de la conscience en general, Rom.,<br />

n, 15; ix, 1; xm, 5; I Cor., vm, 7; x, 25-29; II Cor.,<br />

i, 12; iv, 2; v, 11; Hebr., ix, 9, 14; x, 2; et specialement<br />

d'une bonne conscience (Act., xxm, 1; xxiv, 16);<br />

I Tim., i, 5, 19; in, 9; II Tim., i, 3; Hebr., xm, 18;<br />

I Petr., m, 16, 21; d'une conscience faible, I Cor., vm,<br />

7,10,12; mauvaise, Hebr., x, 2, 22; I Tim., iv, 2; souillee,<br />

Tite, I, 15. — Voir Jahnel, Dissertatio de conscientia<br />

notione qualis fuerit apud veteres et apud Christianas,<br />

in-8°, Berlin, 1862; M. Ka'hler, Das Gewissen. Die Entwickelung<br />

seiner Namen und seines Begriffes. A Iterthum<br />

und Neues Testament, in-8°, Halle, 1878; P. Ewald, De<br />

vocis auvei8r|(T£w; apud scriptores Novi Testamenti vi et<br />

po<strong>les</strong>tate, in-8°, Leipzig, 1883.<br />

1. CONSECRATION<br />

PRETRE, t. iv, col. 646.<br />

DES PRETRES. Voir<br />

2. CONSECRATION DU PAIN ET DU VIN DANS<br />

L'EUCHARISTIE. Voir EuCHARlSTlE.<br />

CONSEIL (GRAND) des Juifs. Voir SANHEDRIN.<br />

CONSEILLER (hebreu : yo'es; Septante :<br />

Vulgate : consiliarius), litre officiel donne a ceux que<br />

<strong>les</strong> rois appelaient <strong>dans</strong> leurs conseils. — 1° Achitophel ,<br />

conseiller de David, est ainsi appele II Sam. (II Reg.),<br />

xv, 12; I Par., xxvn, 33. Jonathan, oncle de David, etait<br />

aussi son yo'es. , de meme que, apres Achitophel, Joa'ida,<br />

fils de Banaias, et Abiathar. I Par., xxvn, 32. II est question<br />

des conseillers d'Ochozias, roi de Juda, <strong>dans</strong> II Par., xxii, 4.<br />

Le roi de Juda, Amasias, refuse d'ecouter un prophete<br />

en lui disant qu'il n'est pas « le conseiller du roi ». II Par.,<br />

xxv, 16. Nous savons par III Reg., xn, 6, que Salomon<br />

avait eu des conseillers , comme David son pere. Us sont<br />

appe<strong>les</strong> <strong>dans</strong> ce passage, haz - zekenim , par opposition<br />

avec <strong>les</strong> jeunes gens, ha-yelddim, que Roboam prit<br />

pour ses conseillers et qui Fencouragerent a repousser<br />

<strong>les</strong> reclamations des Israelites, ce qui amena le schisme<br />

des dix tribus. Ill Reg., xn, 8-16. — Isai'e, xix, 11, <strong>dans</strong><br />

sa prophetie contre FEgypte, parle des conseillers du<br />

pharaon qui lui ont donne des conseils insenses. — II<br />

est question des conseillers du roi de Perse <strong>dans</strong> I Esdr.,<br />

vii, 14, 15, 28; vm , 25 ( chaldeen : ya'et; Vulgate :<br />

consiliarius); ils etaient au nombre de sept, I Esdr.,<br />

vii, 14 (cf. Esth., i, 14; xm, 3). — 2° Le mot yo'es,<br />

« conseiller, » servait aussi a designer <strong>les</strong> principaux<br />

personnages d'un pays ou d'une ville. Job, in, 14; xii, 17;<br />

Is., i, 26; m, 3; Mich., iv, 9. — 3° Dieu n'a pas besoin<br />

de conseiller, Is., XL, 13 ('is'asalo, « homme de son<br />

conseil » ) , comme <strong>les</strong> rois de la terre ( passage cite<br />

Rom., xi, 34 [cr'jfxgouXo?]) '> mais il est lui-meme Fesprit<br />

de conseil et peut ainsi conseiller ses creatures;<br />

c'est pourquoi Isaie, ix, 6, enumerant <strong>les</strong> attributs du<br />

Messie, le qualifie de yo'es , parce qu'il doit etre rempli<br />

de sagesse et le meilleur conseiller de Fhomme.<br />

CONSEILS EVANGELIQUES. - Us sont ainsi<br />

nommes parce qu'ils ne se trouvent que <strong>dans</strong> FEvangile<br />

ou, d'une facon generale, <strong>dans</strong> le Nouveau Testament.<br />

Les conseils evangeliques sont des invitations, mais non<br />

des ordres, que Jesus -Christ adresse a Fhomme pour<br />

1'engager a faire le sacrifice de certains biens naturels ,<br />

qui sont en soi un obstacle a Facquisition de biens superieurs.<br />

Ces biens naturels, dont la possession est d'ailleurs<br />

tres legitime, mais qui empechent Fhomme de s'unir plus<br />

parfaitement a Dieu , se resument <strong>dans</strong> la triple sollicitude<br />

que chacun de nous a naturellement pour <strong>les</strong> biens<br />

exterieurs, pour sa famille et pour sa propre personne.<br />

Jesus -Christ nous delivre de la premiere sollicitude,<br />

qui est celle des biens de la terre, en nous donnant le

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