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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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2229 FEVE — FIANQAILLES 2230<br />

et irregulierement dentees. Lesfleurs, grandes, blanches<br />

ou rosees, avec une large tache noire sur <strong>les</strong> ai<strong>les</strong>, sont<br />

reunies en grappes courtes et pauciflores a 1'aisselle des<br />

feuil<strong>les</strong> superieures. La gousse, epaisse, renflee-cylindracee,<br />

longue de un a deux decimetres, noircissant a<br />

la maturile, renferme de trois a cinq graines, tronquees<br />

a tin bout, du cote du hile, qui est marque par une tache<br />

652. — Feve, feuil<strong>les</strong> et flours.<br />

A gauche, gousse. — A droite, gralne sortie de la gousse.<br />

lineaire, et separees par de fausses cloisons cellulaires.<br />

Le Faba vulgaris Mcench est la seule espece connue. La<br />

spontaneite de cette plante reste douteuse <strong>dans</strong> toutes <strong>les</strong><br />

regions oil elle a ete indiquee, notamment sur <strong>les</strong> rives<br />

meridiona<strong>les</strong> de la mer Caspienne et en Maurilanie. Sans<br />

Joute la race en eut disparu sans Fintervention de 1'homme,<br />

qui 1'a sauvee par la culture. Elle constitue d'ailleurs<br />

Fun des plus anciens legumes, dont on a retrouve des<br />

traces certaines datant de Fage prehistorique. F. HY.<br />

II. EXEGESE. — L'identification du pol hebreu avec la<br />

feve n'a jamais souffert de difficulte : c'est le meme mot,<br />

pol, pold', <strong>dans</strong> <strong>les</strong> Targums, la Mischna, en arabe, foul,<br />

et en ethiopien, fal, el meme en egyptien, -^" == ",<br />

aour, ou ivour, qui equivaut a four, foul, nom assez<br />

frequent <strong>dans</strong> <strong>les</strong> listes d'offrandes funeraires. Les feves<br />

sont mentionnees <strong>dans</strong> deux endroils seulement de la<br />

Bible. — 1° Quand David s'enfuit devant Absalom, <strong>les</strong><br />

habitants de Mahanaim 1'accueillirent avec empressement<br />

et lui offrirent du ble, de 1'orge, de la farine, « des feves, »<br />

des lentil<strong>les</strong>. etc.. c'est-a-dire ce qui etait necessaire a<br />

sa subsistance <strong>dans</strong> la detresse oil il se trouvait. II Reg.,<br />

xvn, 28. — 2* Dans <strong>les</strong> proprieties symboliques d'Ezechiel,<br />

iv, 9, se trouve aussi la mention de la feve. Pour<br />

ligurer la famine que doivent endurer <strong>les</strong> habitants de<br />

Jerusalem pendant que la ville sera assiegee, le prophete<br />

recoil 1'ordre de prendre du fromenl, de Forge, « des<br />

feves, » des lentil<strong>les</strong>, etc., et de s'en faire des pains de<br />

vingt sides, c'est-a-dire de Irois cenls grammes, pour<br />

chacun des jours du siege. L'enumeration des aliments va<br />

en gradation descendante pour exprimer qu'il en sera<br />

ainsi durant ces jours de calamite. Pline, H. N., xvm, 30,<br />

remarque, lui aussi, qu'on faisait parfois du pain avec des<br />

feves; mais plus generalement el<strong>les</strong> se mangeaient avec de<br />

1'huile. La feve est abondammenl cultivee en Pa<strong>les</strong>tine;<br />

il est probable qu'il en a toujours ete ainsi. En Egypte,<br />

on <strong>les</strong> semait en octobre ou novembre, et la recolte avail<br />

lieu au milieu de fevrier; elle etait plus tardive en Pa<strong>les</strong>tine.<br />

E. LEVESQUE.<br />

FIANQAILLES, engagement que prennent deux<br />

futurs epoux de contracter mariage.<br />

I. LES FIANCAILLES CHEZ LES HEBREux. — 1° Le manage<br />

etait precede de differenls preliminaires. Toul<br />

d'abord, <strong>les</strong> parents entamaient des negociations pour<br />

acquerir une epouse a leur ills, el 1'affaire se concluail<br />

sans meme que <strong>les</strong> deux interesses se fussent vus. Gen.,<br />

xxiv, 3; xxxvin, 6. Plus lard, <strong>les</strong> rapports qui s'elablirent<br />

entre <strong>les</strong> families, au milieu d'une populalion plus agglomeree,<br />

permirent aux jeunes gens de faire eux-memes<br />

leur choix. D'apres le Talmud, Taanith, iv, 5, deux fois<br />

Fan, <strong>les</strong> fil<strong>les</strong> de Jerusalem, vetues de blanc, allaient<br />

<strong>dans</strong>er <strong>dans</strong> <strong>les</strong> vignes en repetant: « Jeune homme, vois<br />

done et tache de bien choisir; ne t'altache pas a la beaute,<br />

mais consulle plulot la famille; car la grace est mensongere<br />

et la beaute vaine. C'est la femme qui craint Dieu<br />

qui sera louee. » Mais, meme quand il arretail lui-meme<br />

son choix, le jeune homme faisait adresser par ses parents<br />

la demande au pere de la jeune fille. Jud., xiv, 2. —<br />

2° Ces negociations s'entamaient de maniere a permettre<br />

Funion des futurs epoux a Fage nubile, dix-buil ans pour<br />

<strong>les</strong> jeunes gens, douze ans pour <strong>les</strong> jeunes fil<strong>les</strong>, d'apres<br />

la Iradilion rabbinique. Aboth, v, 21; Munk, Pa<strong>les</strong>tine,<br />

Paris, 1881, p. 378. Cependant Joram dut se marier a<br />

dix-sept ans, IV Reg., vm, 17, 26; Arnon a quinze ans,<br />

IV Reg., xxi, 19; xxii, 1; Josias a treize ans, IV Reg.,<br />

xxn, 1; xxin, 36; Joakim a dix-sept ans. IVReg.,xxm, 36;<br />

xxiv, 8. On ne peut savoir si Fexemple donne par <strong>les</strong><br />

families roya<strong>les</strong> elait suivi <strong>dans</strong> <strong>les</strong> autres. — 3° Quand<br />

le choix de la future epouse etait arrete, le pere du jeune<br />

homme s'enlendail avec <strong>les</strong> parents de la jeune Fille sur<br />

le mohar a fournir par le premier. Voir DOT, col. 1495-<br />

1497. — 4° On demandait alors le consentement de la<br />

jeune fille, pour se conformer a Fexemple donne a Foccasion<br />

de Rebecca. Gen., xxiv, 57, 58. Puis on concluait<br />

la negociation par un central verbal, Ezech., xvi, 8;<br />

Mai., n, 14, qu'un conlrat ecrit ne commenca a i - emplacer<br />

qu'a Fepoque de la captivite. Tob., vn, 10. —<br />

5° Toul elanl ainsi regie de part et d'autre, on celebrait<br />

<strong>les</strong> fiancail<strong>les</strong> avec une cerlaine solennile. La Sainle<br />

Ecrilure ne parle pas de la maniere donl on procedait<br />

pour celte ceremonie. D'apz-es le Talmud, <strong>les</strong> deux families<br />

se reunissaient en s'adjoignant quelques temoins.<br />

Le fiance remettait a la fiancee, ou a son pere, si elle<br />

etait mineure, un anneau d'or ou quelque autre objel de<br />

prix, en disanl: «Voici, par cet anneau tu m'es consacree,<br />

selon la loi de Moise et d'Israel. » Kidduschin, 1.1;<br />

5 b; 65 a. Un festin terminait la fete. Gen., xxiv, 5i;<br />

xxix, 22. — 6° La duree des fiancail<strong>les</strong> etait de douze<br />

mois, et d'au moins un mois si la fiancee elait une veuve.<br />

Dans <strong>les</strong> premiers temps, on n'exigeait que quelques<br />

jours d'inlervalle entre <strong>les</strong> fiancail<strong>les</strong> et le mariage. Gen.,<br />

xxiv, 55. Le delai beaucoup plus long que Fusage etablit<br />

par la suite avail pour but, prelendenl <strong>les</strong> docteurs juifs,<br />

de laisser a la jeune fille le temps de preparer son trousseau.<br />

Keluboth, 5, 2. D'autres raisons plus graves avaient<br />

dii sans doule inspirer cette longue preparation au manage<br />

defmitif. — 7° Pendant le temps des fiancail<strong>les</strong>. <strong>les</strong><br />

deux futurs epoux derneuraient chacun <strong>dans</strong> leur famille.<br />

11s ne communiquaient ensemble que par Fintermediaire

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