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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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Archeologie orientate, in-8°, Paris, p. 153. G. Rawlinson,<br />

The five great monarchies, in-8°, Londres, 1878,1.1,<br />

p. 489. Les dieux et <strong>les</strong> genies en portaient egalement<br />

(fig. 311). Layard, ouvr. cit., t. I, pi. 34, 35, 44, 5 et 8;<br />

G. Perrot, Histoire de I'art, t. n, p. 619, fig. 305; F. Lenormant,<br />

Histoire ancienne, t. v, p. 267. Voir 1.1, fig. 316,<br />

col. 1154. Souvent <strong>les</strong> colliers etaient formes de pierres<br />

percees, tel<strong>les</strong> que cornalines, jaspes, amethystes, etc.,<br />

311. — Dlvinit6 ailie trouve'e a Nimroud. British Museum.<br />

D'apres une photographie.<br />

taillees en per<strong>les</strong>, en cylindres, en barillets, en medaillon,<br />

en olives, en noyaux de dattes, etc. Un fil metallique<br />

reliait entre el<strong>les</strong> toutes ces pieces. G. Perrot, ouvr. cit.,<br />

t. n, p. 761-763, fig. 425-428. Voir Place, Ninive et I'Assyrie,<br />

in-f°, Paris, 1867, t. m, pi. 75.<br />

5° Colliers d'animaux. — Les animaux portaient aussi<br />

des colliers et des pendants en matiere precieuse. Les<br />

chameaux des rois madianites avaient des colliers d'or.<br />

Jud., VHI, 26. Les monuments egyptiens et assyriens nous<br />

montrent de riches colliers suspendus au cou des chevaux.<br />

Voir CHAR, CHEVAL. Quelquefois ces colliers etaient<br />

de simp<strong>les</strong> ornements, mais le plus souvent ils servaient<br />

a conduire <strong>les</strong> animaux. Voirt. i, fig. 555, col. 1829; t. n,<br />

fig. 177, col. 525. Les bas-reliefs assyriefcs representent<br />

souvent des chiens tenus ainsi par des colliers. G. Perrot,<br />

Histoire de I'art, t. n, p. 557, fig. 259; p. 559, fig. 262.<br />

Voir t. n, fig. 267 et 268, col. 700 et 701.<br />

6° Comparaisons tirees du collier.'— La Bible a emprunte<br />

un certain nombre de comparaisons a 1'usage du<br />

COLLIER — COLLYRE 842<br />

collier. Les enseignements d'un pere, d'une mere, ornent<br />

le cou de 1'enfant comme un collier. Prov., i, 9. Les Septante<br />

et la Vulgate ajoutent que ce collier est en or. L'orgueil<br />

tient 1'homme comme un collier. Ps. LXXIII (Septante<br />

et Vulgate, LXXII), 6. Les Septante et la Vulgate ont<br />

traduit le mot 'dnaq, « tenir comme un collier, » simplement<br />

par <strong>les</strong> mots r/.pdtTYjOcv et tenuit, « tient en sa puissance.<br />

» L'Ecc<strong>les</strong>iastique, vi, 25 et 30, conseille de mettre<br />

<strong>les</strong> pieds <strong>dans</strong> <strong>les</strong> entraves de la sagesse et de passer le cou<br />

<strong>dans</strong> son collier. Car ce collier sera comme un vetement<br />

de gloire. Dans ces trois derniers passages, il s'agit evi-<br />

312. — Prisonniers assyriens.<br />

D'apres The Bronze Ornaments of the Palace Gates of Balawat,<br />

F. 5-6.<br />

demment non pas des colliers qui ornent le cou, mais<br />

des colliers qui servent a conduire <strong>les</strong> animaux et qu'on<br />

passait aussi au cou des captifs (fig. 312).<br />

E. BEURLIER.<br />

COLLINES. Voir HAUTS LIEUX et MONTAGNES.<br />

COLLYRE (xoMovptov; Vulgate: collyrium), preparation<br />

destinee soit a guerir <strong>les</strong> yeux malades, soit simplement<br />

a entretenir et a augmenter leur beaute. Aetius,<br />

Tetrabiblos, n, sermo in, cap. 98, <strong>dans</strong> <strong>les</strong> Medicse artis<br />

principes, edit, de H. Etienne, in-f°, Paris, 1677, col. 340.<br />

I. ORIGINE ET SIGNIFICATION DU NOM. — Suivant <strong>les</strong><br />

uns, collyrium derive du grec xoMupa (Thesaurus linguae,<br />

grxcae, au mot xoXXuptov; Saumaise, Exercitationes<br />

plinianse, in-f°, Paris, 1689, t. n, p. 936, 937), parce que<br />

<strong>les</strong> collyres affectaient la forme du petit pain qui portait<br />

ce nom, nom que Plaute, Persae, I, in, 12, a transporte<br />

<strong>dans</strong> la langue latine. D'autres, au contraire, veulent que<br />

collyrium soit forme de xoXo?,« coupe,» et oupdi, «queue.»<br />

Forcellini, Lexicon, edit. V. de Vit, au mot Collyrium;<br />

Saumaise, ouvr. cite, p. 937. Oribase, Medicin.<br />

coll., x, 23, <strong>dans</strong> <strong>les</strong> Medicse artis principes, p. 396, dit,<br />

en eflet, que <strong>les</strong> collyres doivent avoir une longueur de<br />

quatre doigts et etre faconnes en forme de queue de<br />

souris. Quoi qu'il en soit, le mot « collyre » designait a<br />

1'origine un medicament solide destine a etre insere <strong>dans</strong><br />

une cavite quelconque, naturelle ou artidcielle, du corps<br />

(Oribase, loc. cit.). Peu a peu le sens se restreignit et<br />

devint plus special aux remedes pour <strong>les</strong> yeux, Celse,VI,<br />

vi, 2, trad. Vedrenes, in-8°, Paris, 1876, p. 399; Horace,<br />

Sat., I, v, 31, etc.; mais, <strong>dans</strong> ce sens restreint, on etendit<br />

la denomination des collyres solides aux collyres en<br />

poudre, en onguents et meme liquidcs.

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