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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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1015 CORNfiLIUS A LAPIDE — COROZAIN<br />

1639; In Josue, Judices, Ruth, IV libros Reguni et<br />

II Paralipomenon, 1642; In Esdram, Nehemiam, Tobiam,<br />

Judith, Esther et Machabseos, 1645. Tous ces<br />

volumes sont in-folio et furent publics d'abord a Anvers,<br />

et ce fut cette ville qui conserva le monopole des reimpressions.<br />

II y a encore des editions de "Venise, 1717,<br />

11 vol.; de Cologne, 1732; de Venise, 1740 et 1798; de<br />

Turin, 1838 et suiv.; de Lyon, 1839-1842; de Malte,<br />

1843-1856, 10 vol. in-4°; de Lyon et de Paris, 1855 et<br />

suiv.; 1865-1866, 20 vol. in-8°; de Nap<strong>les</strong>, 1857, 16vol.<br />

in-4°; de Paris, 1857, 22 vol. in-8°. Voir CRAMPON. —<br />

Les Commentaires ont ete traduits en anglais, par Thomas<br />

W. Mosman, 1876, et trois fois reimprimes; en partie<br />

en allemand, 1836-1840, avec d'autres interpretes. En 1856,<br />

1'abbe Barbier publia <strong>les</strong> Tresors de Cornelius a Lapide,<br />

qui ont eu une 5« edition en 1885; en 1864, 1'abbe Peronne<br />

fit imprimer Memoriale prsedicatorum, sive Synopsis<br />

biblica, theologica, moralis, historicd et oratorio,<br />

commentariorum R. P. Cornelii a Lapide, 2 in-8°. —<br />

Les critiques, meme <strong>les</strong> plus severes, n'ont pu s'empecher<br />

de rendre hommage au merite de Cornelius a Lapide;<br />

il n'y a pas jusqu'aux protestants qui n'aient reconnu<br />

la valeur de son oeuvre. Sans doute on pourrait<br />

desirer en plusieurs endroits une interpretation plus<br />

rigoureuse et plus conforme aux regies de 1'hermeneu-<br />

1ique; souverit aussi moins de prolixite, moins de tendance<br />

a recourir au sens allegorique; mais, s'il rend<br />

ainsi moins de services aux savants, il est d'une utilite<br />

incontestable pour <strong>les</strong> predicateurs. II ne faut pas oublier<br />

qu'a 1'epoque ou Cornelius a Lapide imprimait ses volumes,<br />

<strong>les</strong> auteurs sacres avaient toujours en vue <strong>les</strong><br />

besoins de la chaire; de la VIndex coneionatorius si en<br />

usage. — Les parties <strong>les</strong> plus estimees de ce volumineux<br />

Commentaire sont In Pentateuchum et In Epistolas<br />

Paulinas; Calmet donnait la preference a In Apocalypsim.<br />

— Pour suppleer aux deux parties non interpretees<br />

par Cornelius a Lapide, on choisit generalement In<br />

Job de Pineda ou de Balthasar Cordier, et In Psalmos<br />

de Le Blanc ou de Bellarrnin. C. SOMMERVOGEL.<br />

CORNIQUES (VERSIONS) DES ECRITURES.<br />

— Le cornique ou breton de la Cornouaille anglaise<br />

(Cornwall) se rapproche beaucoup du breton de France<br />

ou breton armoricain, et forme avec lui un groupe<br />

particulier vis-a-vis du gallois, qui complete le cycle<br />

brittonnique. Le cornique s'est eteint il y a une centaine<br />

d'annees environ. Moins heureux que le breton<br />

armoricain, qui a une litterature biblique relativement<br />

considerable, le cornique ne possede aucune version<br />

complete des Livres Saints. On n'y trouve meme, en fait<br />

•de traductions proprement dites, que des fragments detaches<br />

du Pentateuque et de 1'Evangile, dont <strong>les</strong> plus<br />

importants sont encore en manuscrit. — Les fragments<br />

imprimes sont: 1° L'Oraison dominicale et le Decalogue,<br />

<strong>dans</strong> YArchseologia cornu-britannica, de William Pryce,<br />

in-4°, Sherborne, 1790. 2° Le premier chapitre de la<br />

Genese, qui se trouve en appendice, avec une traduction<br />

anglaise interlineaire, <strong>dans</strong> Y English - Cornish Dictionary,<br />

de Fred. W. P. Jago, in-8°, Londres, 1887. Le<br />

meme ouvrage contient aussi 1'Oraison dominicale et le<br />

Decalogue. Ces trois derniers morceaux avaient paru pre- j<br />

cedemment, sans traduction anglaise, <strong>dans</strong> le Lexicon \<br />

Cornu-Britannicum de Robert Williams, in-4°, Llan- i<br />

-dovery et Londres, 1865.— Les fragments manuscrits se |<br />

trouvent <strong>dans</strong> <strong>les</strong> Gwavas Manuscripts, au British Mu- 1<br />

seum (Additional Mss., 28554). Le manuscrit contient: le<br />

troisieme chapitre de la Genese, p. 100-102; le quatrieme<br />

et le septieme chapitres de saint Matthieu, p. 102-106;<br />

le premier chapitre de la Genese, p. 126-127; 1'Oraison<br />

dominicale, p. 50, et le Decalogue, p. 107-108.<br />

Outre ces versions proprement dites, le cornique pos- j<br />

sede quelques drames pieux dont le sujet est emprunte '<br />

a la Bible, et qui rappellent <strong>les</strong> vieux Mysteres fraiifais. i<br />

En voici la liste : 1° Mount Calvary, public en 1826, par<br />

Da vies Gilbert, d'apres un manuscrit du xv e siecle, ettraduit<br />

en anglais par John Keigwin. Comme cette premiere<br />

edition laissait beaucoup a desirer, le drame cornique a<br />

ete publie de nouveau, et cette fois d'une facon tres convenable,<br />

par le savant Whitley Stokes, sous le titre : Pascon<br />

agan arluth, The Passion of our Lord, a middle-cornish<br />

poem, ivith a translation and notes, in-8°, Berlin, 1862.<br />

L'ouvrage comprend 250 stances, de huit vers chacune.<br />

— 2° Creation of the World, with Noah's Flood, ouvrage<br />

publie en 1827, par Davies Gilbert, avec une traduction<br />

anglaise de J. Keigwin. Le texte cornique a ete ecrit<br />

par W 7 illiam Jordan, en 1611. L'edition de Gilbert etant<br />

aussi incorrecte que la precedente, 1'ouvrage a ete publie<br />

de nouveau par Whitley Stokes, avec tout le soin que cet<br />

illustre savant apporte a ses travaux, pour la Philological<br />

Society de Londres. II est intitule : Gwreans an bys, The<br />

Creation of the World, a cornish mystery, edited with<br />

a translation and notes, in-8°, Londres et Edimbourg,<br />

1864. Ce drame contient 2548 lignes. — 3° The Ancient<br />

Cornish Drama, with grammar and vocabulary, edited<br />

and translated by E. Norris, 2 in-8°, Orford, 1859. Le premier<br />

volume contient deux drames, intitu<strong>les</strong>: Ordinals<br />

de Origine mundi, or the Beginning of the World (drame<br />

en 2846 lignes); Passio Domini nostri Jhesu Christi, or<br />

the Passion of our Lord Jesus-Christ (3242 lignes). Le<br />

second volume contient, outre une esquisse de grammaire<br />

cornique et un vocabulaire de la meme langue, le drame<br />

intitule : Ordinale de Resurrectione Domini nostri<br />

Jhesu Christi, or the Drama of our Lord Jesus-Christ<br />

(2646 lignes). Ces trois derniers drames sont de la meme<br />

epoque que le Mount Calvary. On trouve des extraits<br />

bibliques de la litteratiye cornique <strong>dans</strong> le second volume<br />

de laChrestomathie bretonne, in-8°, Paris, 1890,<br />

par M. J. Loth, professeur de celtique a la faculte de<br />

Rennes. J. BELLAMY.<br />

COROZAIN (Xopa&sfv), ville de la Galilee. Dans <strong>les</strong><br />

divers manuscrits, ce nom se trouve aussi ecrit: XwpocCet'v,<br />

Xwpa^t'v, Xopafq, Xopo£aiv, et <strong>dans</strong> <strong>les</strong> manuscrits latins :<br />

Chorozain, Corozaim, Chorazan. Cf. Tischendorf, Novum<br />

Testamentum grsece, editio critica major, in -8°, Leipzig,<br />

1872, p. 57 et 550. Les Talmuds ecrivent Korazlm. —<br />

Quelques interpretes voient <strong>dans</strong> ce nom une forme ou une<br />

derivation de Hores, « foret, » pluriel Hordsim ; d'autres<br />

ont cru y reconnaitre le mot chaldeen Korse', « siege, »<br />

identique a 1'hebreu Kisse'; il en est qui ont pretendu<br />

y voir <strong>les</strong> deux mots "/wpa Zi'v, « le pays de Zin; » on<br />

le trouve sous cette forme <strong>dans</strong> Origene, In Exodum,<br />

t. xn, col. 280. Sepp, Das Leben Jesu Christi, 2 e edit.,<br />

Ratisbonne, 1857, t. n, 2 e part., p. 261, y trouve le nom<br />

du poisson Coracin. Plusieurs autres etymologies ont ete<br />

proposees, tout aussi incertaines que cel<strong>les</strong>-ci.<br />

I. HISTOIRE. — Corozain apparait <strong>dans</strong> 1'Evangile seulement<br />

pour etre maudite par Jesus-Christ: « Malheur a<br />

toi, Corozain! malheur a toi, Bethsaide! parce que si <strong>les</strong><br />

mirac<strong>les</strong> qui ont ete faits chez vous 1'avaient ete a Tyr<br />

et a Sidon, el<strong>les</strong> eussent fait penitence <strong>dans</strong> le cilice et<br />

la cendre. » Matth., xi, 21; Luc., x, 13. Ces paro<strong>les</strong> nous<br />

donneht a entendre que Corozain avait recu de frequentes<br />

visites du Sauveur, avait entendu souvent ses enseignements<br />

et avait ete temoin de nombreux mirac<strong>les</strong>; mais<br />

que malgre tout ses habitants etaient demeures indifferents<br />

et ne s'etaient point convertis. El<strong>les</strong> indiquent aussi<br />

que cette ville n'etait pas tres eloignee de Capharnaiim<br />

et de Bethsaide.<br />

II. IDENTIFICATION. — Dans <strong>les</strong> Talmuds, Corozain est<br />

rcnommee pour la bonne qualite de son ble. « Si Korazim<br />

et Kefar-'Ahim eussent ete plus pres de Jerusalem, dit le<br />

Talmud de Babylone, Menakhoth, 85 a, on eut pris<br />

leur froment pour 1'usage du Temple.» Cf. Ad. Neubauer,<br />

Geographic du Talmud, in-8°, Paris, 1868, p. 220. Selon<br />

cet auteur, Kefar-'Ahim doit etre identifiee avec Keiar-

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