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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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577 CHAR — CHARACA 578<br />

encore du char de feu sur lequel le prophete Elie fut<br />

enleve au ciel. IV Reg., n, 11, 12; Eccli., XLVIII, 9. —<br />

L'Ecc<strong>les</strong>iastique, XLIX, 10, nous dit que le prophete Ezechiel<br />

a vu Dieu sur un char conduit par <strong>les</strong> cherubins.<br />

Voir CHERUBINS. — Les chars sont souvent pris pour<br />

symbole de la puissance. Ps. xix (hebreu, xx), 8; LXVII<br />

(hebreu, LXVIII), 18; cv (hebreu, civ), 3. Dans ce dernier<br />

passage, <strong>les</strong> Septante traduisent le mot rekub,<br />

« char ou altelage, » par Syvaoreta;, et la Vulgate par<br />

potentias, « puissances. » Voir CHARIOT.<br />

X. BIBLIOGRAPHIE. — J. G. Wilkinson, The manners<br />

and customs of the ancient Egyptians, in-8°, Londres,<br />

1878, t. I, p. 222-242; Textor de Ravisi, Etudes sur <strong>les</strong><br />

chars egyptiens, <strong>dans</strong> le Congres provincial francais des<br />

orientalistes, Egyptologie, bulletin I, t. n, p. 439-464;<br />

G. Rawlinson, The five great monarchies of the Eastern<br />

world, 4« edit., in-8», Londres, 1879, t. I, p. 406-420;<br />

W. Helbig, L'epopee homerique, trad, franc., in-8 0 ; 1895,<br />

p. 160-198; Scheffer, De, re vehiculari veterum, in-8°,<br />

Francfort,1671; Ginzrot, Die Wagen und Fiihrwerke der<br />

Griechen und Rdmer, in-8°, Munich, 1817.<br />

E. BEURLIER.<br />

CHARACA (el; TOV Xapaxa), localite mentionnee<br />

une seule fois <strong>dans</strong> 1'Ecriture, II Mach., xn, 17. Elle etait<br />

situee a Test du Jourdain, <strong>dans</strong> le pays de Galaad, et<br />

etait habitee par des Juifs appe<strong>les</strong> « Tubianeens ». Voir<br />

TOB, TUBIN. La question, tres difficile, qui se pose ici,<br />

est de sa'voir si nous sommes en presence d'un nom<br />

comrnun ou d'un nom propre. — Le texte grec porte<br />

1'article, et -/ipocxa est 1'accusatif de y,apa5, « camp entoure<br />

de palissades. » De la on a conclu que Characa est<br />

« la forteresse » de Datheman, dont parle le recit parallele<br />

de I Mach., v, 9, et <strong>dans</strong> laquelle s'etaient refugies<br />

<strong>les</strong> Juifs persecutes. Patrizi, De consensu utriusque libri<br />

Machabseorum, in-4°, Rome, 1856, p. 276, apporte a<br />

1'appui de cette opinion <strong>les</strong> raisons suivantes. La premiere,<br />

qu'il regarde a bon droit comme legere, c'est que<br />

Cliaraca, au second livre des Machabees, est place <strong>dans</strong><br />

la region de Tob, comme Datheman, au premier. La<br />

seconde, plus grave, c'est que Characa etait 1'objeetif ou<br />

DICT. DE LA BIBLE.<br />

199. — Char remain. Mus6e du Vatican. D'aprte une photographie.<br />

le but vers lequel tendait Judas, et c'est vers Dathemah<br />

que, d'apres le premier livre, marchait le heros asmoneen,<br />

puisque la 1'appelaient <strong>les</strong> cris de detresse. Enfin<br />

la troisieme, et la plus forte, nous montre <strong>dans</strong> Characa<br />

un mot syro-chaldeen, qui signifie « forteresse », munitio.<br />

Or, quand 1'auteur de I Mach. mentionne Datheman,<br />

il dit, d'apres la Vulgate : Et fugerunt in Latheman<br />

munitionem; mais il est plus que probable que<br />

ces derniers mots etaient rendus en syro-chaldeen par<br />

sons pma, be-Dateman keraka'. II faut ajouter a cela<br />

la coutume qui aura sans doute prevalu de designer Datheman,<br />

non par le nom propre, mais par 1'appellation<br />

antonomastique Keraka, « la forteresse; » ce qui, du<br />

reste, ressoft du premier livre, ou, sur quatre fois qu'elle<br />

est citee, elle apparait trois fois sous la simple denomination<br />

de « forteresse », keraka (cf. I Mach., v, 9, 11 r<br />

29, 30), et ceci nous explique pourquoi 1'auteur du second<br />

livre a employe le nom commun plutot que le nom propre.<br />

— Ces derniers arguments ne manquent pas d'une certaine<br />

valeur; mais 1'hypothese ne nous parait pas non<br />

plus sans difficultes. On comprend que 1'auteur du premier<br />

livre des Machabees, apres avoir nomme une premiere<br />

fois « la forteresse de Dalheman », se contente de<br />

1'appeler <strong>dans</strong> la suite « la forteresse », TO oxypw^a. Mais<br />

1'auteur du second livre, n'en faisant qu'une seule mention,<br />

restait-il intelligible en la designant seulement sous<br />

le nom de -bv -/apaxa, « le camp ou le retranchement? »<br />

Nous ne le croyons pas, a moins que cette expression<br />

ne flit devenue, <strong>dans</strong> la bouche du peuple, un vrai nom<br />

propre, 1'equivalent de Datheman. Et, <strong>dans</strong> ce cas, reste<br />

encore un point obscur. On lit, I Mach.,v, 29, que Judas<br />

et ses compagnons partirent de Bosor pour venir a « la<br />

forteresse », tandis que, d'apres II Mach., xn, 17, ils<br />

vinrent de Casphin a Characa, a une distance de sept<br />

cent cinquante stades. La Concorde, d'ailleurs remarquable,<br />

etablie entre <strong>les</strong> deux recits par Patrizi, ouvr.<br />

cit., p. 218, 220, fait, il est vrai, disparaitre celte apparente<br />

contradiction; mais nous nous demandons si son<br />

agencement des textes n'est point trop ingenieux. II place<br />

du reste Casphin a 1'ouest du Jourdain, ce qui nous<br />

II. — 19

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