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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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1437 DINA — DIOTREPHE 1438<br />

permit de venger de la maniere la plus terrible et la plus<br />

cruelle 1'outrage fait a leiir soeur. Gen., xxxiv, 7-31. On<br />

voit par diverses circonstances du recit que Dina avait du<br />

passer plusieurs jours eri la possession de son ravisseur<br />

lorsque ses freres la delivrerent. Gen., xxxiv, 3, 11, 20,<br />

25-26.<br />

La faute et 1'infortune de Dina ne sont qu'un episode<br />

d'une importance fort secondaire <strong>dans</strong> 1'histoire patriarcale;<br />

el<strong>les</strong> eurent neanmoins, <strong>dans</strong> <strong>les</strong> vues de la Providence<br />

et pour seconder ses desseins, une grande influence<br />

sur la suite de cette histoire. Si Jacob s'etait definitivement<br />

etabli au milieu des Sichemites, comme il parait<br />

en avoir forme d'abord le projet, Gen., xxxm, 17-19, ce<br />

sejour aurait ete extremement dangereux pour la foi et<br />

<strong>les</strong> moaurs de ses enfants. C'est a ce peril que Dieu voulait<br />

arracher <strong>les</strong> descendants d'Abraham en ne leur permettant<br />

de se fixer nulle part d'une maniere permanente<br />

<strong>dans</strong> le pays de Chanaan avant d'etre devenus un peuple<br />

capable de resister, par la force du nornbre et par 1'organisation<br />

sociale et religieuse, aux influences corruptrices<br />

du paganisme et de la civilisation des indigenes. La vengeance<br />

sanglante de Simeon et de Levi (voir ces noms)<br />

servit a 1'execution de ce plan divin; elle rendit impossible<br />

la prolongation du sejour de la famille de Jacob au<br />

milieu d'un peuple desormais hostile. Gen., xxxiv, 25-30.<br />

Le patriarche repli'a done ses tentes et reprit le cours de<br />

cette vie errante a laquelle Dieu 1'appelait. Gen., xxxv,<br />

1, 16, 21, 27; cf. xxxvn ,12,17.<br />

L'Ecriture se tait sur la suite de 1'histoire de Dina, et<br />

nous ne savons plus rien d'elle. La tradition juive, conservee<br />

<strong>dans</strong> la paraphrase chaldaique, d'apres laquelle<br />

la femme de Job n& serait autre que la fille de Jacob et<br />

de Lia, n'a aucune vraisemblance. E. PALIS.<br />

DINEENS (chaldeen: Dinaye?; Septante : Aetvatot;<br />

Vulgate: Dinsei), captifs transplanted par <strong>les</strong> Assyriens<br />

<strong>dans</strong> 1'ancien royaume d'Israel. Nous voyons <strong>dans</strong> I Esdr.,<br />

iv, 9, qu'ils voulurent s'opposer, apres le retour des<br />

Juifs <strong>dans</strong> leur patrie, a la reconstruction des murail<strong>les</strong><br />

de Jerusalem; ils ecrivirent <strong>dans</strong> ce sens a Artaxerxes.<br />

Mais ils ne sont plus mentionnes I Esdr., v, 6, et vi, 6,<br />

parmi ceux qui firent une tentative analogue sous Darius,<br />

pour empecher la reconstruction du Temple. — On<br />

place generalement ces Dineens a Test ou au nord-est<br />

de 1'Assyrie ou <strong>dans</strong> la Medie; mais on ne sail rien de<br />

certain sur ce sujet. Keil, Ezra, 1870, p. 437, croit que<br />

<strong>les</strong> Dineens venaient de la ville mede de Deinaver, nominee<br />

par Aboulfeda; d'Herbelot, Bibliotheque orientals,<br />

Deinour; Bertheau, Ezra, 1863, p. 62, d'apres Ewald,<br />

Geschichte des Volkes Israel, 1866, t. in, p. 727. — Clair,<br />

Esdras et Nehemie, 1882, p. 24-25, rapproche <strong>les</strong> Dineens<br />

des Dayaini ou Dayani des textes cuneifonnes,<br />

qui habitaient aux environs du lac de Van et non loin<br />

des sources de 1'Euphrate. Cf. Eb. Schrader, Keilinschriften<br />

und Geschichtsforschungen, 1878, p. 134, 150-<br />

154. Assurbanipal et Asarhaddon, en qui Ton croit voir<br />

1'Asenaphar d'Esdras, ne <strong>les</strong> attaquerent pas, ou du moins<br />

ne <strong>les</strong> mentionnent pas; mais on pourrait supposer qu'ils<br />

sont, en effet, compris parmi <strong>les</strong> Minni ou habitants<br />

de 1'Armenie, entre <strong>les</strong> lacs de Van et d'Ourmia, qu'Assurbanipal<br />

attaqua et subjugua <strong>dans</strong> sa campagne contre<br />

Ahseri (iv e ou v« expedition, <strong>les</strong> chiffres variant suivant<br />

<strong>les</strong> textes). Menant, Anna<strong>les</strong> des rois d'Assyrie, p. 279 et<br />

259; Schrader, Keilinschriftliche Bibliothek, t. 11, p. 176.<br />

— Leur mention a cote des Apharsatacheens et des Apharseens<br />

permettrait aussi de <strong>les</strong> placer <strong>dans</strong> le voisinage<br />

de la Medie ou d'un district contigu, nomme Parsoua<br />

<strong>dans</strong> <strong>les</strong> inscriptions assyriennes, ce qui ne <strong>les</strong> eloigne<br />

pas beaucoup du pays des Minni. On sait qu'Asaraddon<br />

fit la conquete de ces provinces et en transplanta <strong>les</strong><br />

habitants <strong>dans</strong> le pays de Chanaan ou en Syrie. Voir<br />

APHARSATACHEENS et APHARSEENS, t. i, col. 724 et 726.<br />

E. PANNIER.<br />

DIODATI Jean, theologien calviniste, ne a Geneve le<br />

6 juin 1576, mort <strong>dans</strong> cette ville en 1649. 11 appartenait<br />

a une famille de Lucques, qui, ayant embrasse <strong>les</strong> erreurs<br />

de Luther, avait du abandonner 1'Italie. Grace a la protection<br />

de Theodore de Beze, il etait a vingt et un ans<br />

professeur d'hebreu. Pasteur de 1'eglise reformee, en 1608,<br />

il etait 1'annee suivante appele a enseigner la theologie.<br />

Ayant fait un voyage en Italie, il se lia avec Fra Paolo<br />

Sarpi, et essaya, sans succes, de repandre a Venise <strong>les</strong>erreurs<br />

de Calvin. II precha a Nimes pendant <strong>les</strong> annees<br />

1614 et 1617. Quoiqu'il flit d'origine etrangere, il representa<br />

1'eglise de Geneve au synode de Dordrecht, dont il<br />

fut charge de rediger <strong>les</strong> artic<strong>les</strong>. On avait cependant a lui<br />

reprocher ses violences contre ceux qui n'admettaient<br />

pas completement <strong>les</strong> opinions de Calvin. II traduisit la<br />

Bible en italien, en accompagnant le texte de notes et de<br />

courts commentaires : La Biblia, doe, i libri del Vecchio<br />

e del Nuovo Teslamento; nuovamente traslatati in<br />

lingua italiana da Giov. Diodati di Nation LuccUese,<br />

in-f°, Geneve, 1644; la seconde edition a pour titre : La<br />

Sacra Biblia, tradotta in lingua italiana e commentata,<br />

seconda editione, tnigliorata ed accresciuta, con I'aggiunta<br />

de' sacri Salmi messi in rime, in-f°, Geneve,<br />

1641. Une traduction francaise fut publiee sous le titre :<br />

La Sainte Bible interpretee par J. Diodati, in-f°, Geneve,<br />

1644. Ces ouvrages eurent de nombreuses editions,<br />

et <strong>les</strong> editeurs publierent separement diverses parties de<br />

la Bible, avec <strong>les</strong> notes et <strong>les</strong> commentaires de cet auteur.<br />

— Voir Richard Simon, Histoire critique du Vieux Testament,<br />

p. 340; Tiraboschi, Storia della letteratura italiana,<br />

t. vin, p. 227; Schotel (G. D. J.), /. Diodati, in-8»,<br />

la Haye, 1844. B. HEURTEBIZE.<br />

DIODORE D'ANTIOCHE, eveque de Tarse. Voir<br />

t. i, col. 684.<br />

DIORYX. Mot grec, §Kopui|, employe <strong>dans</strong> la version<br />

grecque de 1'Ecc<strong>les</strong>iastique, xxiv, 31, 33 (Vulgate, 41, 43).<br />

Dans le second passage, la Vulgate a traduit exactement<br />

le mot grec par frames, « chemin » suivi par 1'eau; <strong>dans</strong><br />

le premier, notre version parait reproduire deux ibis le<br />

meme membre de phrase, la premiere en rendant le mot<br />

8iwpy| par frames, la seconde en le transcrivant simplement<br />

en latin, diorix. Quelques commentateurs ont<br />

cru a tort que diorix etait un nom propre de fleuve et<br />

designait 1'Araxe, une des rivieres du paradis terrestre<br />

auquel 1'auteur sacre fait allusion. Voir J. Frd. Schleusner,<br />

Novus thesaurus philologico-criticus Veteris Testamenti,<br />

1820, t. n, p. 182; Calmet, Commentaire litteral,<br />

VEcc<strong>les</strong>iastique, 1730, p. 325.<br />

DIOSCORE (grec: Ato

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