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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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2287 FLECHE — FLEURY 2288<br />

1'arc etait plus large que la tige. Cette construction etait<br />

rendue necessaire par 1'epaisseur de la corde, qui etait<br />

rarement moindre que celle de la fleche elle-meme.<br />

G. Rawlinson, The five great monarchies of the ancient<br />

Eastern world, fe edit., in-8°, Londres, 1879, t.i, p. 454-455.<br />

670. — Pointes de filches assyriennes, en bronze, trouv^es k Kalah<br />

Chergat et a Tell Sifr. British Museum.<br />

Les Babyloniens se servaient des fleches pour la divination.<br />

Ezech., xxi, '26. Voir DIVINATION, 4°, col. 1444.<br />

IV. FLECHES DES LYDIENS. — La Bible mentionne <strong>les</strong><br />

Lydiens parmi <strong>les</strong> peup<strong>les</strong> qui etaient habi<strong>les</strong> a se servir<br />

des fleches. Is., LXVI, 19; Jer., XLVI, 9.<br />

V. FLECHES DES GRECS. — Les armees d'Antiochus<br />

comprenaient des corps d'archeis armes de fleches.<br />

I Mach., ix, 11. Ces fleches n'offraient aucune particularite.<br />

Dans I Mach., vi, 51, le roi de Syrie se sert de<br />

grosses fleches qui sont lancees centre <strong>les</strong> assieges par<br />

des machines de guerre appelees scorpions. Voir CATA-<br />

PULTE, col. 346.<br />

VI. METAPHORES TIREES DES FLECHES. — Le mot<br />

« fleche » est souvent employe par metaphore pour signiiier<br />

<strong>les</strong> malheurs envoyes par Dieu. Num., xxiv, 8; Deut.,<br />

xxxn, 23, 42; II Reg. (Sam.), xxn, 15; Job,vi, 4; xxxiv, 6;<br />

Ps. xxxvii (hebreu, xxxvm), 3; Ezech., v, 16, etc. Cette<br />

metaphore est egalement usitee <strong>dans</strong> la litterature profane.<br />

Ovide, Ep. xvi, v. 275. Les eclairs sont appe<strong>les</strong> <strong>les</strong><br />

« fleches de Dieu. » Ps. xvn (hebreu, xvm), 15; CLXIII<br />

(hebreu, CLXIV), 6; Habac., m,11, etc. La fleche designe un<br />

danger soudain. Ps. xc (hebreu, xci), 6. Elle figure <strong>les</strong><br />

paro<strong>les</strong> injurieuses et perfides. Ps. LXIII (hebreu, LXIV), 4;<br />

le faux temoignage. Prov., xxv, 18. Ailleurs, au contraire,<br />

<strong>les</strong> enfants sont compares aux Heches entre <strong>les</strong> mains<br />

d'un homme vigoureux. Ps. cxxvi (hebreu, cxxvn), 4. La<br />

puissance de la parole du Messie est aussi figuree par la<br />

ileche. Ps. XLIV (hebreu, XLV), 6; Is., XLIX, 2, etc.<br />

E. BEURLIER.<br />

FLEUR (hebreu : sis, d'une racine sus exprimant<br />

1'idee de brillant, d'eclatant, la fleur <strong>dans</strong> son eclat [cf.<br />

1'egyptien djidji, « fleur »]; nes, nissdh et nissdn, d'une<br />

racine ndsas, synonyme; perah, fleur, surtout la fleur<br />

en bouton, et efflorescence; Septante : avQo?; Vulgate :<br />

/Zos), partie de la plante ordinairement coloree de teintes<br />

brillantes et exhalant une odeur agreable, qui apres une<br />

existence plus ou moins passagere est remplacee par le<br />

fruit. Dans le langage courant on appelle aussi frequemment<br />

du nom de fleur la plante elle-meme qui la porte.<br />

Les fleurs abondent en Pa<strong>les</strong>tine et y sont tres variees.<br />

Du mois de Janvier au mois de mai, <strong>les</strong> plaines non cultivees<br />

et <strong>les</strong> parties ferti<strong>les</strong> forment un veritable tapis<br />

aux brillantes couleurs : anemone rouge, renoncule,<br />

tulipe, narcisse, hyacinthe, asphodele, ciste blanc et<br />

rouge (rose de Saron), etc. Aucun jardin d'Europe ne<br />

peut donner 1'idee de la multitude de fleurs qu'on admire,<br />

par exemple, <strong>dans</strong> la plaine d'Esdrelon. Voir R. Tyas,<br />

Flowers from the Holy Land, in-12, Londres, 1851.<br />

1° Fleur au sens litleral et figure. — Le texte sacre<br />

parle assez souvent des fleurs : de la fleur de la vigne,<br />

Gen., XL, 10; des boutons et des fleurs dont se couvrit<br />

la verge d'Aaron, Num., xvn, 8 (hebreu, 23); des fleurs<br />

des moutagnes du Liban qui se fletrissent, Nah., i, 4; on<br />

<strong>les</strong> met en couronne. Is., xxvm, 1. On <strong>les</strong> prend comme<br />

terme de comparaison, pour marquer <strong>les</strong> fleurs et <strong>les</strong><br />

fruits spirituels dont se couvrira celui qui cultive la<br />

"sagesse, Eccli., xxiv, 23; xxxix, 19; pour exprimer le<br />

temps oil <strong>les</strong> choses sont <strong>dans</strong> tout leur eclat, la fleur<br />

du printemps, av6o; i'apo;, la jeunesse. Sap., n, 7. (C'est<br />

la lecon du Codex Alexandrians; car la lecon du Vaticanus,<br />

aepo;, « air, » n'offre pas un sens satisfaisant.)<br />

Mais 1'eclat de la fleur est passager : aussi la vie humaine,<br />

avec ce qu'elle peut avoir de brillant, est-elle souvent<br />

comparee a la fleur qui se fane et tombe. Job, xiv, 2;<br />

xv, 33; Ps. en (hebreu, cm), 5; Is., xxvm, 1; XL, 6-8;<br />

I Petr., i, 24; Jac., i, 10-11. — Ce mot designe aussi des<br />

ornements d'architecture ou de ciselure. Exod., xxv, 31,<br />

33, 34; xxxvii, 17, 19, 20; Num., via, 4; III Reg., vi,<br />

18, 29, 32, 35; vn, 26, 49; II Par., iv, 5, 21. — Le mot<br />

flos se rencontre plusieurs fois <strong>dans</strong> la Vulgate, <strong>dans</strong> des<br />

textes ou 1'hebreu porle un autre mot: « rejeton, » Is.,<br />

xi, 1; une fleur speciale, habasselet, Cant., n, 1; « aile. »<br />

Jer., XLVIII, 9.<br />

2° Fleurs mentionnees <strong>dans</strong> la Bible. — Voici <strong>les</strong><br />

noms des fleurs dont parlent certainement ou probablement<br />

1'Ancien et le Nouveau Testament:<br />

Anemone, sosanndh, xpi'vov, lilium. Cant., n, 1.<br />

Colchique, Jiabasselet, av9o?, xpivov; flos, lilium.<br />

Cant., n, 1; Is., xxxiv, 1.<br />

Cypre ou arbre au henne, kofer, xuTipo?, Cyprus.<br />

Cant., i, 14; iv, 13.<br />

Grenadier (Fleur du),pelah, Xeuupov, fragmen, Cant.,<br />

iv, 3, selon quelques interpretes.<br />

Lis, susan, sosanndh, y.pfvov, lilium. I Reg., vu, 19;<br />

Cant., n, 1, 2; Matlh., iv, 28.<br />

Rose, pd6o;, rosa. Eccli., xxiv, 18.<br />

Safran, karkam, xpoxo;, crocus. Cant., iv, 14.<br />

Vigne (Fleur de la), semadar (^Mrp^, floruit). Cant.,<br />

vu, 12 (Vulgate, 13). —Voir HERBACEES (PLANTES). —<br />

Pour Fleur de farine, voir FARINE. E. LEVESQUE.<br />

FLEURY Claude, historien francais, ne a Paris le<br />

6 decembre 1640, mort <strong>dans</strong> cette ville le 14 juillet 1723.<br />

Ses etudes terminees au college de Clermont, il se fit<br />

recevoir avocat,et, apres quelques annees consacrees au<br />

droit et a la jurisprudence, embrassa 1'etat ecc<strong>les</strong>iastique.<br />

Sur la recommandation de Bossuet, il fut sous-precepteur<br />

des princes de Conti, puis, en 1680, du comte de<br />

Vermandois. II composa pour 1'instruction de ses eleves<br />

divers ouvrages, parmi <strong>les</strong>quels Les mosurs des Israelites,<br />

in-12, Paris, 1681. « L'ouvrage de Fleury... est un expose<br />

de 1'histoire d'Israel, un peu sec, mais clair, methodique.<br />

II manque d'elevation et de Jargeur; ...(c'est) un<br />

manuel correct et sagement redige, a la fois surabondant<br />

(en details" inuti<strong>les</strong>) et incomplet, surtout par rapport a<br />

la religion. » L. Delfour, La Bible <strong>dans</strong> Racine, in-8°,<br />

Paris, 1891, p. xxn-xxiv. Lors de la revocation de l'edit<br />

de Nantes, Fleury fut associe a Fenelon pour diriger <strong>les</strong><br />

missions de la Saintonge et du Poitou, et, en 1684, il<br />

fut pourvu de Fabbaye du Loc-Dieu, <strong>dans</strong> le diocese de<br />

Rodez, qu'il conserva jusqu'a sa nomination de prieur<br />

commendataire d'Argenteuil. Claude Fleury devenait,<br />

en 1689, sous-precepteur des petits-fils de Louis XIV,<br />

et quelques annees plus tard confesseur de Louis XV.<br />

En 1696, il avait ete nomine membre de 1'Academie. Son<br />

principal ouvrage est une Histoire ecc<strong>les</strong>iastique; mais<br />

nous devons mentionner de cet ecrivain un Discours sur<br />

la poesie des Hebreux, public en 1713, <strong>dans</strong> le Commentaire<br />

sur <strong>les</strong> Psaumes de dom Calmet, et un Discours<br />

sur I'Ecriture Sainte, insere par Desmolets <strong>dans</strong> son<br />

Recueil de memoires sur divers sujets de litterature et<br />

d'liistoire, t. n, l re partie (1731). Ces derniers ecrits se<br />

trouvent reunis <strong>dans</strong> 1'ouvrage : Opuscu<strong>les</strong> de M. I'abbe<br />

Fleunj, 5 in-8°, Nimes, 1780. Sur la part qu'a prise<br />

Fleury aux annotations de la Bible dite du Concile, voii'<br />

R. de la Broise, Bossuet et la Bible, in-8°, Paris, 1891,

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