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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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2345 FOURNEAUX — FRANQAISES (VERSIONS) DE LA BIBLE 2346<br />

de Jerusalem, au nord-ouest, entre le Mur large, It E*dr.,<br />

in, 8, et la porte de la Vallee. II Esdr., in, 13. Elle est<br />

mentionnee II Esdr., in, 11. Elle fut reparee du temps de<br />

Nehemie par Melchias, fils d'Herem, et Hasub, fils de<br />

Phahat Moab. Elle pouvait tirer son nom de la rue des<br />

Boulangers, Jer., xxxvn, 21 (hebreu), qui etait probablement<br />

<strong>dans</strong> le voisinage. Voir t. I, BOULANGERS (RUE<br />

DES) 2, col. 1893.<br />

FOYER (hebreu : 'ah, Jer., xxxvi, 22, 23; kiyor,<br />

Zach., xn, 6; mahetah, Exod., xxvn, 3; xxxvm, 4; Septante:<br />

l,aw TOV<br />

aptov, frangere panem. Matth., xiv, 19, etc. Notre-Seigneur,<br />

quand il institua le sacrement de 1'Eucharistie,<br />

« prit du pain, rendit graces et exXaoe, fregit, le<br />

rompit. » Matth., xxvi, 26; Marc., xiv, 22; Luc., xxn, 19;<br />

I Cor., xi, 24. A cause de cet usage, <strong>les</strong> termes « fraction<br />

du pain » sont employes <strong>dans</strong> le Nouveau Testament pour<br />

designer le grand sacrement de la loi nouvelle, Luc.,<br />

y.xiv, 35; Act., n, 42, et xXao-ou aptov, ad frangendum<br />

panem, « rompre le pain, » signifie consacrer le corps<br />

et le sang du Sauveur et communier. Act., xx, 7;<br />

I Cor., x, 16. Voir GENE, col. 416. Cf. J. Felten, Die<br />

Apostelgeschichte, in-8°, Fribourg-en-Brisgau, 1892,<br />

p. 94, 374.<br />

FRANCKE Auguste Hermann, litterateur et philanthrope<br />

allemand, lutherien, ne a Lubeck le 12 mars 1663,<br />

mort a Halle le 8 juin 1727. II etudia <strong>dans</strong> diverses vil<strong>les</strong><br />

d'Allemagne et se fit recevoir maitre es arts a Leipzig.<br />

Apres divers voyages, il revint <strong>dans</strong> cette ville et y fit<br />

sur FEcriture Sainte des conferences qui lui attirerent<br />

de nombreux eleves. Pasteur a Erfurt, il fut accuse de<br />

piethsme; oblige de quitter ce poste, il se retira a Funiversite<br />

de Halle, oil il professa <strong>les</strong> langues gi'ecque et<br />

orienta<strong>les</strong>. II devint ministre a Glaucha, <strong>dans</strong> un faubourg<br />

de cette ville, puis a Saint-Ulrich de Halle. Ce fut<br />

alors qu'il fonda 1'ceuvre philanthropique connue sous le<br />

nom de Maison des orphelins de Halle. Nous citerons<br />

parmi ses nombreux ouvrages: Manuductio ad lectionem<br />

Scriptune Sacrse, in-12, Halle, 1693, designe assez<br />

souvent sous le titre : Commentatio de scopo librorum<br />

Veteris ac Novi Testamenti; Observationes biblicse,<br />

in-12, Halle, 1695': Francke indique <strong>les</strong> corrections qu'il<br />

faudrait apporter a la Bible de Luther; De emphasibus<br />

Sacrss Scripture, in-4°, Halle, 1698; Christus der<br />

Kern heiliger Schrift, in-12, Halle, 1702; Prselectiones<br />

hermeneuticse, in-12, Halle, 1712; Introductio ad lectionem<br />

prop hetarum, in-8°, Halle, 1724. De plus, Francke<br />

est 1'auteur d'une preface a une edition grecque du Nouveau<br />

Testament: Novum Testamentum grsc.ce nunc denuo<br />

ad exemplar Oxonii impressum cum prsefatione nova<br />

Augusti Ilermanni Franckii, in-8°, Francfort, 1697.<br />

Apres sa mort furent publies : Erklarung der Psalmen<br />

Davids, 2 in-4°, Halle, 1730; Introductio in psalterium<br />

generalis et specialis, in-4°, Halle, 1734. —Voir J. G.<br />

Francke, Leichen-Predigt auf A. H. Francke, in-f°,<br />

Halle, 1727; Biographie A. H. Francke's, Stifters des<br />

Waisenhauses zu Halle, in-8°, Chemnitz, 1823; Guerike,<br />

Auguste Hermann Francke, eine Denkschrift zur Sdcularfeier<br />

seines lodes, in-8°, Halle, 1827; Walch, Bibliotheca<br />

theologica, t. iv, p. 204, 211, 497, 793.<br />

B. HEURTEBIZE.<br />

FRANpAISES (VERSIONS) DE LA BIBLE. -<br />

I. PREMIERS ESSAIS ; VERSIONS PARTIELLES. — Quoique<br />

<strong>les</strong> versions francaises de la Bible ne soient pas <strong>les</strong> plus<br />

anciens monuments de notre langue, la Bible est cependant<br />

un des premiers livres qu'on ait essaye de traduire<br />

en franca'is. Ces essais datent du commencement du<br />

xn e siecle, et ils appartiennent ainsi a Fage d'or de Fancienne<br />

litterature francaise. II n'y en a pas eu a une<br />

epoque anterieure, et il est demontre que Charlemagne<br />

et Louis le Debonnaire n'ont pas ordonne de composer<br />

pour leurs sujets une version de la Bible en langue romane.<br />

Les glossaires ou vocabulaires bibliques en deux<br />

langues, latine et francaise, qui sont du vm e et du<br />

ix e siecle, A. Brachet, Grammaire historiquede la langue<br />

francaise, 12 e edit., Introduction, p. 33-34, ne demontrent<br />

pas, comme on 1'a pretendu, 1'existence antecedente d'une<br />

version. Ils prouvent plutot le contraire, puisqu'ils devaient<br />

servir a des lecteurs de la Vulgate latine, qui avaient<br />

besoin de ce secours pour comprendre certains mots<br />

diffici<strong>les</strong>. Or un vocabulaire de cette sorte leur eiit ete<br />

inutile, s'ils avaient eu a leur disposition une version de<br />

la Bible. E. Reuss, Fragments littemires et critiques<br />

relatifs a, I'histoire de la Bible francaise, <strong>dans</strong> la Revue<br />

de theologie et de philosophic chretienne, Strasbourg,<br />

t. n, 1851, p. 5-21. — Nous ne parlerons que des essais<br />

de traduction biblique du xn e siecle qui ont ete faits en<br />

prose, et encore en langue d'o'il seulement. Pour <strong>les</strong> versions<br />

rimees, voir J. Bonnard, Les traductions de la<br />

Bible en vers francais au moyen age, in-8°, Paris, 1884,<br />

et pour <strong>les</strong> traductions en langue d'oc, voir PROVEN£AI.ES<br />

(VERSIONS) DE LA BIBLE.<br />

1° Le Psautier normand. — II existe une double traduction<br />

des Psaumes faite <strong>dans</strong> le dialecte normand aux<br />

environs de Fan 1100. Ces deux versions ne derivent pas<br />

directement du texte hebreu ou du grec des Septante;<br />

el<strong>les</strong> ont ete faites sur deux textes latins du Psautier. La<br />

plus ancienne correspond au Psallerium hebraicum de<br />

saint Jerome. Elle ne se trouve que <strong>dans</strong> deux manuscrits.<br />

Le premier, le seul complet, est a la bibliotheque<br />

de Trinity College, a Cambridge, et a ete transcrit a<br />

Fabbaye de Christ Church, a Cantorbery, vers 1120, par<br />

le moine Eadwin. Le second est a la Bibliotheque Nationale,<br />

a Paris, fonds latin, n° 88i6. A en juger d'apres<br />

Fecriture, il date du commencement du xin e siecle; il ne<br />

contient que <strong>les</strong> Psaumes i-xcvni, 6 (Vulgate). Ces deux

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