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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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271 CARIATHAIM — CARIATH HUSOTH 272<br />

quel<strong>les</strong> elle est enumeree <strong>dans</strong> <strong>les</strong> differents livres de<br />

1'Ecriture : Baalmeon (hebreu : Ba'al Me'on), Num.,<br />

xxxu, 38, ou Bethmaon (hebreu : Bet-Me'on), Jer.,<br />

XLVIII, 23, ou encore Beelmeon, Ezech., xxv, 9, aujourd'hui<br />

Ma'in, a trois lieues sud-sud-ouest d'Hesbdn (Yantique<br />

Hesebon); Sarathasar (hebreu: Seret hassahar),<br />

Jos., xin, 19, probablem'ent Sara, non loin de la mer<br />

Morte, au sud de 1'ouadi Zerqa Ma'in; Bethgamul (hebreu<br />

: Bet GdmiU), Jer., XLVIII, 23, Djemail, a Test de<br />

Dibon. A ces indications generates Eusebe et saint Jerome<br />

ajoulent un renseignement precieux, Onomastica sacra,<br />

Gffittingue, 1870, p. 108, 269 : ils nous representent comme<br />

existant encore de leur temps un village nomme Coraitha,<br />

Kapixfja, entierement compose de Chretiens, situe<br />

a dix mil<strong>les</strong> (15 kilometres) de Medaba, du cote de Foccident,<br />

pres d'un endroit appele Bare ou Baris. Medaba<br />

est bien connue sous le nom a peine change de Mddeba,<br />

au sud d'Hesbdn; Baris ou Bare (<strong>dans</strong> certaines editions,<br />

Baare) doit etre la meme chose que Baaru, lieu signale<br />

par saint Jerome, Onomastica, p. 102, au mot Beelmeon,<br />

comme possedant « des eaux therma<strong>les</strong> »; c'est<br />

probablement aussi la vallee de Baapa?, que Josephe,<br />

Bell.jud., VII, vi, 3, place au nord de Macheronte (aujourd'hui<br />

M kaour). Ces derniers details nous conduisent<br />

<strong>dans</strong> Youadi Zerqa Ma'in, vers <strong>les</strong> eaux chaudes de<br />

Callirrhoe. Or, un peu plus bas, au sud d'Attarous (1'ancienne<br />

Alaroth), on trouve un site qui, par son nom,<br />

Qoureiydt, et sa position, repond bien a Cariathaim.<br />

L'arabe Cj^.j-S, Qoureiydt ou Qereydt, revient a un<br />

pluriel rn'-vp, Qeriyot, mis pour le duel, ou c'est un<br />

diminutif forme du mot hebreu. Cf. G. Kampffmeyer, Alte<br />

Namen im heutingen Palastina und Syrieri, <strong>dans</strong> la<br />

Zeitschrift des deutschen Palastina-Vereins, Leipzig,<br />

t. xvi, 1893, p. 63. D'un autre cote, on re marque <strong>les</strong> deux<br />

collines que couvrait Fantique cite et qui rappellent par<br />

la meme la signification du nom biblique. Les ruines<br />

sont etendues, mais sans aucun caractcre; entre el<strong>les</strong> et<br />

1'Arnon, il y a tres peu de restes de quelque importance.<br />

Cf. H. B. Tristram, The Land of Moab, in-8°, Londres,<br />

1874, p. 275. Cette assimilation est admise par B. J. Schwarz,<br />

Das iieilige Land, Francfort-sur-le-Main, 1852, p. 181;<br />

B. von Biess, Bibel-Allas, 2 e edit., Fribourg-en-Brisgau,<br />

1887, p. 17, et beaucoup d'autres. Seetzen, Reisen durch<br />

Syrien, etc., edit. Kruse, Berlin, 1854, t. u, p. 342, connaissait<br />

<strong>les</strong> ruines de Korriat, mais il y voyait plutot<br />

Carioth de Jer., XLVIII, 24, 41; Am., n, 2. — On a voulu<br />

identifier Cariathaim avec Et-Teim, situe a une demiheure<br />

au sud-ouest de Madeba. Cf. J. L. Burckhardt,<br />

Travels in Syria and the Holy Land, Londres, 1822,<br />

p. 367. II y a la aussi des ruines antiques qui occupcnt<br />

le sommet de deux collines voisines, separees seulemeut<br />

par un petit vallon. Les populations arabisees auraient<br />

pris Cariath-thaim pour un norn compose, dont el<strong>les</strong><br />

n'auraient retenu que la derniere partie. Nous reconnaissons<br />

volontiers que cette opinion n'est pas opposee a<br />

1'ensemble des donnees bibliques; mais elle est contraire<br />

au temoignage d'Eusebe et de saint Jerome; et puis la<br />

raison onornastique nous parait tout a fait insuffisante.<br />

L'antiquite de Cariathaim nous est attestee par la Genese,<br />

xiv, 5 : Chodorlahomor et ses allies, suivant, a 1'est<br />

du Jourdain, la route qui devait <strong>les</strong> conduire <strong>dans</strong> la<br />

vallee de Siddim, frapperent ses habitants, comme ils<br />

avaient battu <strong>les</strong> Raphaim a Astarothcarnaim, cornme ils<br />

allaient vaincre, plus bas, <strong>les</strong> Chorreens <strong>dans</strong> <strong>les</strong> montagnes<br />

de Seir. Les Emim, qui 1'occuperent priniitivement,<br />

etaient un « peuple grand et fort et d'une si haute<br />

taille, qu'on <strong>les</strong> regardait comme de la race des Enacim,<br />

comme des geants ». Deut., n, 10, il. Les Moabites leur<br />

succederent, Num., xxi, 26; mais ils furent depossedes<br />

par Sehon, roi des Amorrheens, qui etait maitre de la<br />

contree quand <strong>les</strong> Israelites firent la conquete du pays<br />

transjordanien. Deut., n, 26-36. Rebatie et possedee par<br />

<strong>les</strong> enfants de Buben, Num., xxxu, 37; Jos., xin, 19, la<br />

ville fut, vers <strong>les</strong> temps de la captivite, reprise par <strong>les</strong><br />

Moabites, dont elle etait une des cites importantes, lorsque<br />

<strong>les</strong> prophetes lancaient contre el<strong>les</strong> <strong>les</strong> menaces divines :<br />

« Malheur a Nabo, disait Jeremie, XLVIII, 1, parce qu'elle<br />

a ete detruite et confuse ; Cariathaim a ete prise, » et<br />

plus loin, XLVIII , 21 - 23 : « Le jugement est venu sur la<br />

plaine, sur Helon..., sur Dibon, sur Nabo, sur Beth-<br />

Diblathaim, sur Cariathaim. » Enfin Ezechiel, xxv, 9,<br />

nous montrant comment Dieu va « ouvrir le llanc de<br />

Moab », pour laisser passer 1'ennemi, compte Cariathaim<br />

parmi <strong>les</strong> vil<strong>les</strong> qui sont « 1'ornement de la terre ». Son<br />

nom se retrouve sur la stele de Mesa (ligne 10), qui se<br />

vante de Favoir rebatie. Cf. Heron de Villefosse, Notice<br />

des monuments provenant de la Pa<strong>les</strong>tine et conserves<br />

au musee du Louvre, Paris, 1879, p. 1, 3; F. Vigouroux,<br />

La Bible et <strong>les</strong> decouvertes modernes, 5 e edit., Paris, 1889,<br />

t. iv, p. 61. — Quelques auteurs identifient Cariathaim<br />

de Moab avec Qiryat-Husot, mentionnee par le texte<br />

hebreu <strong>dans</strong> 1'histoire de Balaam. Num., xxn, 39. Voir<br />

CARIATH HUSOTH. A. LEGENDRE.<br />

2. CARIATHAIM (hebreu : Qirydtaim; Septante :<br />

f, KaptaSxVix), ville de la tribu de Nephthali, donnee aux<br />

Levites. fils de Gerson. I Par., vi, 76. Elle n'est pas mentionnee<br />

<strong>dans</strong> la liste des possessions appartenant a la<br />

tribu, Jos., xix, 32-39. Dans 1'enumeration parallele des<br />

cites levitiques, Jos., xxi, 32, elle est appelee Carthan<br />

(hebreu: Qartdn, forme du duel comme Qirydtaim).<br />

Elle est completement inconnue. Voir CARTHAN.<br />

A. LEGENDRE.<br />

CARIATHARBE (hebreu : Qinjat 'Arba', « ville<br />

d'Arba; » Septante: 716X1; 'ApSox, 716X1? 'Apyo6), nom<br />

primitif de la ville qui fut plus tard appelee Hebron.<br />

Tous <strong>les</strong> passages de TEcriture ou est nommee Cariatliarbe,<br />

a Texception de II Esdr., xi, 25, 1'identifient expressement<br />

avec Hebron, Gen., xxm, 2; xxxv, 27 (<strong>dans</strong> ces<br />

deux endroits, la Vulgate ne 1'appelle pas Cariatharbe,<br />

mais civitas Arbee, « la ville d'Arbe »); Jos., xiv, 15;<br />

xv, 13, 54; xx, 7; xxi, 11; Jud., i, 10. Le nom d'Hebron<br />

ne supplanla pas completement sa premiere appellation,<br />

puisque, apres la captivite, Nehemie, II Esdr., xi, 25<br />

(hebreu: Qiryat hd-'arba'), Tappelle simplernent Cariatharbe.<br />

J. Maundeville, vers 1322, entendit encore<br />

appeler cette ville Karicarba par <strong>les</strong> Sarrasins, et Arbotha<br />

paries Juifs. Early Travels, Londres, p. 161. Voir<br />

HEBRON et ARBE 1 et 2.<br />

CARIATHBAAL (hebreu: Qiryat Ba'al, « ville de<br />

Baal, » probablement ainsi appelee parce que le dieu Baal<br />

y recevait un culte special; Septante : KapiiS B^aX),<br />

nom ancien de la ville nommee ordinairement Carialhiarim.<br />

Dans <strong>les</strong> deux passages ou elle est mentionnee. Jos.,<br />

xv, 60; xvm, 14, il est dit expressement que c'est la meme<br />

ville que Cariathiarim. Elle est aussi appelee, par abreviation,<br />

Baala, Jos., xv, 9, 10; I Par., xni, 6 (hebreu),<br />

et Baale de Juda, II Beg., vi, 2 (hebreu. Dans ce dernier<br />

passage, <strong>les</strong> Septante et la Vulgate ont traduit par « chefs<br />

ou hommes de Juda », au lieu de conserver le nom de !a<br />

ville). Voir CARIATHIARIM et BAALA 1.<br />

CARIATH HUSOTH (hebreu : Qinjat husdt), ville<br />

moabite, Num., xxn, 39, dont le nom a ele traduit par<br />

<strong>les</strong> Septante : TioXctc iTrauXewv, et par la Vulgate par : urbs<br />

quse in extremis regni ejus (Balac) finibus erat. Le mot<br />

£7Tx-jXEt; est celui par lequel <strong>les</strong> truducteurs grecs rendent<br />

ordinairement n'.T*n, hascrot,(s. village; » ils ont done lu<br />

cette expression au lieu de rrsn, husdt. Saint Jerome ;t<br />

pris ce dernier terme <strong>dans</strong> le sens de « frontiere, extremite<br />

». On explique ordinairement Qiryat husot comme<br />

signifiant « ville des rues » (c'est-a-dire sans doute « ayant<br />

de bel<strong>les</strong> rues ou des rues nombreuses »), parce que hus<br />

a, entre autres significations, celle de arue ». Le Targurn

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