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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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845 COLLYRE — COLOMBE 846<br />

liste trouve a Reims (Esperandieu, Recueil des cachets<br />

d'oculistes romains, in-8°, Paris, 1893, n° 142) :<br />

M CL-MARTINI<br />

DI •ACHO•AD•LEV<br />

M[arci] Cl[audii] Martini diacho[<strong>les</strong>] ad leu[coma],<br />

« Collyre diacho<strong>les</strong> (au fiel) de Marcus Claudius Martinus<br />

centre le leucoma (ou, en latin, albugo). » Le texte<br />

grec de Tobie, xii, 14, pour caracteriser la maladie de<br />

Tobie, emploie le meme mot que<br />

le cachet de Reims, Xsyxw^a (Vulgate:<br />

albugo). L'auteur sacre ajoute<br />

que lorsque le fiel du poisson eut<br />

ete applique aux yeux malades de<br />

Tobie, xn, 14, il en sortit comme<br />

une « membrane d'ceuf ». Marcel -<br />

lus, vm, <strong>dans</strong> <strong>les</strong> Medicse artis<br />

principes, p. 277, dit que, aussitot<br />

apres 1'application du collyre, 1'ceil<br />

atteint du leucoma « se depouille<br />

317 _ yage ^ conyre comme d'une ecaille », emittitquasi<br />

en plomb. squamam.<br />

Cabinet de Prance. III. LE COLLYRE DANS LE Nou-<br />

Aiovvo-iou X'Jxtov : VEAU TESTAMENT. — Le mot « col-<br />

« Collyre lycium de lyre » se lit seulement <strong>dans</strong> 1'Apoca-<br />

Denys. » Bulletin iypse) In, 18. Dieu fait ecrire, entre<br />

des Antiquaires de autres choses, par saint Jean, en<br />

jn-riiS: |anf ge melaphonque, * |-1Bf. de<br />

neure<br />

1 eghse de Laodicee : « Oms aussi<br />

tes yeux avec un collyre, afin que<br />

tu voies, » c'est-a-dire : tu es aveugle sur ton etat de<br />

tiedeur, gue'ris-toi de ta cecite pour te rendre compte de<br />

ton etat. Le texte sacre ne nous fournit aucune explication<br />

sur la nature du collyre auquel il fait allusion, mais<br />

il s'agit certainement des collyres tels qu'ils etaient en<br />

usage aux premiers siec<strong>les</strong> chez <strong>les</strong> Grecs et <strong>les</strong> Romains,<br />

qui avaient recueilli et s'etaient approprie <strong>les</strong> traditions<br />

orienta<strong>les</strong> a ce sujet. On confectionnait <strong>les</strong> collyres avec<br />

differents metaux, cuivre, antimoine, fer, plomb; avec<br />

de la terre, comme la terre de Samos, de Chio; avec <strong>les</strong><br />

plantes, leurs Heurs, leurs racines, leurs graines, leur<br />

sue, le vin, le vinaigre, 1'huile; avec differentes essences<br />

318.— Fragments de collyre trouves a Reims : M(arci) Cl(audli)<br />

M(artini) lad clica[trices] : Collyre de M. Claudius<br />

Martinus centre <strong>les</strong> cicatrices de la corne'e.<br />

de bois prealablement reduites en charbon pulverise;<br />

avec <strong>les</strong> ossements, la corne, le poil, le sang, la bile,<br />

le lait, le fiel de differents animaux, etc. Chez tous <strong>les</strong><br />

medecins de 1'antiquite, le fiel est une des substances <strong>les</strong><br />

plus frequemment prescrites centre <strong>les</strong> maladies d'yeux.<br />

Cf. de "Villefosse et Thedenat, Cachets d'oculistes, t. i,<br />

p. 41.<br />

Les collyres etaient, <strong>les</strong> uns solides, <strong>les</strong> autres liquides.<br />

On a retrouve un certain nombre de vases a collyre<br />

(fig. 315, 316 et 317). Les medecins oculistes avaient des<br />

preparations qui leur etaient propres et sur <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> ils<br />

apposaient leurs cachets, dont un certain nombre ont ete<br />

decouverts <strong>dans</strong> toutes <strong>les</strong> parties de 1'empire remain et<br />

particulierement en Gaule (fig. 318). II y avail done partout<br />

des oculistes et des collyres, et saint Jean, en parlant<br />

comme il le fait <strong>dans</strong> 1'Apocalypse, se servait d'une<br />

comparaison facilement intelligible pour ses lecteurs.<br />

Voir <strong>dans</strong> Medicae artis principes, in-f°, Paris, 1677,<br />

<strong>les</strong> chapitres consacres aux collyres et aux maladies des<br />

yeux, et Galien, CEuvres, t. xn, edit. Kiihn; Jugler, De<br />

collyriis veterum, in-12, Butzov, 1784; C. G. Kuehn,<br />

Index medicorum oculariorum inter Grascos Romanosque,<br />

in-4°, Leipzig, 1829-1830; H. de Villefosse et<br />

H. Thedenat, Cachets d'oculistes romains, in-8°, Paris,<br />

1882; Deneffe, Les oculistes gallo-romains au IIP siecle,<br />

in-8°, Anvers, 1896. H. THEDENAT.<br />

COLOMBE. Hebreu : yondh; Septante: rcepiorEpa;<br />

Vulgate : columba.<br />

I. HlSTOIRE NATURELLE DE LA COLOMBE. — 1° SeS CttraCteres<br />

zoologiques. — On donne le nom de colombes ou de<br />

pigeons a des oiseaux de l'

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