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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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1097 ELISEE (FONTAINE D') — ELIU 1698<br />

rattache a la montagne de la Quarantaine, <strong>dans</strong> un ancien<br />

reservoir semi-circulaire, en pierres de taille, de douze<br />

metres de long sur sept metres et demi de large. Quoiqu'elle<br />

soil legerement tiede (23 degres), elle est douce<br />

et agreable; on y voit une foule de petits poissons. La<br />

source forme un ruisseau , qui se dirige au sud - est vers<br />

le village actuel d'Er-Riha. Les bords en sont couverts de<br />

tamaris et de zizyphus spina Christi, et animes par des<br />

oiseaux de toute espece. Voir JERICHO.<br />

F. VIGOUROUX.<br />

3. ELISEE QALLICO (ben Gabriel), rabbin du xvi e siecle<br />

, chef de la synagogue de Safed , en Galilee , mort<br />

entre 1578-1588. II a laisse plusieurs commentaires : un<br />

commentaire sur le livre d'Esther, in -4°, Venise, 1583;<br />

un commentaire cabalistique sur 1'Ecc<strong>les</strong>iaste , in -4°,<br />

Venise, 1548, 1578; un commentaire sur le Cantique des<br />

cantiques, avec le texte, in -4°, Venise, 1587; un commentaire<br />

sur <strong>les</strong> cinq Megillot, in-4°, Venise, 1587.<br />

E. LEVESQUE.<br />

4. ELISEE VARTABIED (ou Docteur), auteur armenien<br />

du v e siecle, mort en 480. On 1'identifie generalement avec<br />

Elisee, eveque de la province des Amadounis, dont le<br />

nom figure au concile national d'Ardaschad (449), en<br />

tete de la lettre synodale du patriarcho Joseph et des<br />

eve'ques armeniens au generalissime persan Mihrnerseh.<br />

Voir F. Neve, L'Armenie chretienne et sa litterature ,<br />

Louvain, 1886, p. 229-230. — On a de cet ecrivain, outre<br />

une Histoire de Vartan Mamigonian et de la guerre<br />

des Armeniens contre <strong>les</strong> Perses (450-451), <strong>les</strong> ouvrages<br />

suivants : 1° un Commentaire sur le livre de Josue et<br />

deS Jug<br />

divise en seize chapitres ; malgre sa concision , c'est un<br />

commentaire assez apprecie ; 1'auteur fait plusieurs rapprochements<br />

entre <strong>les</strong> personnages illustres de 1'Ancien<br />

Testament et Jesus -Christ et ses Apotres: en general,<br />

<strong>les</strong> sens mystiques et allegoriques y abondent ; 2° une<br />

Explication de I'Oraison dominicale (Qiuqafdifb «/»<br />

*"«4r ^"i/l* 'Tk(t nfijlr(il([i'i,uj, verset par verset, pleine<br />

d'onction et de piete ; 3° divers Sermons sur le bapteme,<br />

la transfiguration, la resurrection de Notre -Seigneur,<br />

sur la predication des Apotres et le jugement<br />

dernier; toutefois leur authenticite n'est pas demontree.<br />

Tous ces ecrits ont ete publics par <strong>les</strong> Peres<br />

Mekitharistes de Venise, au couvent de Saint -Lazare,<br />

en 1859, in -8°, sous ce titre : S. Patris nostri Elisei<br />

Opera. J. MISKGIAN.<br />

£LISUA (hebreu : 'Elisua' , « Dieu est secours; »<br />

Septante : 'EXetaov?, 'Exrae; Codex Alexandrinus : 'EXc<br />

ffous, EXtffau), un des fils de David, le sixieme de ceux<br />

qui lui naquirent a Jerusalem. II Reg., v, 15; I Par.,<br />

xiv, 5. Dans I Par., in, 6, il est nomme Elisama, par une<br />

faute evidente de copiste. Ce dernier nom est porte par<br />

un autre fils de David sur la me'me liste. Dans <strong>les</strong> Septante,<br />

I Par., in, 6, on lit aussi 'EXtsapia <strong>dans</strong> le Codex<br />

Alexandrinus; mais le Vaticanus a '<br />

£l_ISUR (hebreu : 'Eli?ur, « Dieu est rocher, c'esta-dire<br />

protection; » Septante: 'EXeuroup; Codex Alexandrinus:<br />

'EXiffoy?, <strong>dans</strong> Num., i, 5; partout ailleurs 'EXtaoup,<br />

<strong>dans</strong> tous <strong>les</strong> manuscrils), fils de Sedeur, chef de<br />

la tribu de Ruben <strong>dans</strong> le desert du Sinai. Num., i, 5;<br />

n, 10. II offrit <strong>les</strong> dons presents, comme <strong>les</strong> autres chefs<br />

de la tribu. Num., vn, 35. Dans Num., x, 18, le nom est<br />

ecrit differemment par la Vulgate : Helisur.<br />

£LIU. Hebreu : 'Elihu'. Nom de cinq Israelites et<br />

d'un ami de Job.<br />

1. ELIU (Septante: "H).e(ou ; Codex Alexandrinus:<br />

'EXiov), ancetre d'Elcana, le pere de Samuel. I Reg.,<br />

I, 1. Dans d 'autres passages, le nom a ete altere par <strong>les</strong><br />

DICT. DE LA BIBLE.<br />

copistes et transforme en Eliab <strong>dans</strong> I Par., vi, 27 (hebreu,<br />

12), et en Eliel <strong>dans</strong> I Par., vi, 34 (hebreu, 19).<br />

2. ELIU (Septante : 'EXtjiovG; Codex Alexandrinus:<br />

'EXiovS), un des chefs de la tribu de Manasse, qui a Siceleg<br />

vinrent offrir leur concours a David avant le dernier<br />

combat livre par Saul aux Philistins. Us commandaient<br />

a mille hommes. David en fit des chefs de son armee;<br />

ils lui furent d'un grand secours contre <strong>les</strong> bandes d'Amalecites<br />

qui avaient fait irruption sur Siceleg. I Par., xil, 20.<br />

3. ELIU (hebreu : 'Elihu, sans aleph final; Septante :<br />

'Ewo-j; Codex Alexandrinus : 'EXtou), levite de la descendance<br />

de Core, fils de Semeias et un des portiers du<br />

Temple au temps de David. IPar., xxvi, 7.<br />

4. ELIU (hebreu : 'Elihu, sans aleph final; Septante :<br />

'EXia6), chef de la tribu de Juda et frere de David.<br />

1 Par., xxvii, 18. Si le mot « frere » doit etre pris ici <strong>dans</strong><br />

le sens strict, ce serait une faute de transcription, pour<br />

Eliab. Voir ELIAB 3.<br />

5. ELIU (Septante: 'HXiov, 'HXswxi), ancetre de Judith,<br />

de la tribu de Simeon. Judith, vm, 1. II n'est pas<br />

nomme <strong>dans</strong> la Vulgate.<br />

6. ELIU (Septante : 'EXiov?), un des interlocuteurs de<br />

Job. L'Ecriture 1'appelle fils de Barachel le Buzite, de la<br />

famille de Ram. Job, xxxii, 2. Buz est le nom du second<br />

des fils de Nachor, frere d'Abraham. Gen., xxn, 21. Ce<br />

mot designe pareillement une region a laquelle sans doute<br />

Buz avait donne son nom et qui repond probablement<br />

au nord de 1'Arabie Petree, vers la cole sud-est de la<br />

mer Morte et le nord-est de 1'Idumee. Voir Buz 2 et 3,<br />

t. i, col. 1982. La qualification de Buzite indique done<br />

la patrie d'Eliu et peut-etre aussi sa genealogie. — L'auteur<br />

sacre ne nous dit pas s'il etait venu comme Eliphaz,<br />

Baldad et Sophar, pour consoler Job, ou si quelque autre<br />

motif 1'avait amene en me'me temps qu'eux aupres de<br />

leur ami afllige. II le fait entrer brusquement et inopinement<br />

en scene au moment ou <strong>les</strong> trois amis de Job,<br />

voyant 1'inutilite de leurs efforts pour lui prouver sa<br />

culpabilite, prennent le parti de garder le silence. Job,<br />

xxxn, 1. Eliu s'etait tu jusque-la a cause de sa jeunesse<br />

et n'avait pas voulu emettre son avis tandis que de sages<br />

vieillards parlaient. II va maintenant prendre la parole<br />

a son tour, apres avoir d'abord manifeste son indignation<br />

tout ensemble et contre Job, qui se croit juste devant<br />

Dieu, et contre ses amis, qui n'avaient vu <strong>dans</strong> <strong>les</strong> peines<br />

de Job qu'un chatiment merite de ses peches, inllige par<br />

la seule justice de Dieu, et avaient cru devoir le condamner<br />

sans opposer aucun argument solide a ses plaintes.<br />

Job, xxxn, 2-6. Les reproches qu'il adresse a Job ne tornbent<br />

pas sur sa conduite, comme <strong>les</strong> leurs. Eliu s'applique<br />

surtout a combattre <strong>les</strong> fausses idees de Job sur la cause<br />

de ses maux et sur <strong>les</strong> desseins de Dieu qui 1'afflige. Job,<br />

xxxiv, 35. Ses discours n'ont pas 1'acrimonie de ceux<br />

qu'on a deja entendus, et ses paro<strong>les</strong> de blame sont temperees<br />

par un certain ton de bienveillance; il voudrait<br />

meme que Job « put paraitre juste ». Job, xxxm, 32.<br />

Le langage d'Eliu respire la presomption et iaisse trop<br />

voir la haute idee qu'il a de sa science. Mais ses idees<br />

sont justes, et il apporte une solution au probleme de la<br />

douleur bien superieure a celle des trois premiers interlocuteurs.<br />

II declare que la souffrance sert a instruire<br />

1'honime, a le purifier et a 1'eprouver; le juste est souvent<br />

frappe afin qu'il apprenne a se juger lui-me'me avec<br />

plus de severite, qu'il se garde mieux contre le peche et<br />

montre plus de zele a chercher Dieu. Dieu ne 1'afflige done<br />

pas seulement a cause de ses fautes; il n'est pas un justicier<br />

implacable, comme le pretendent Eliphaz, Baldad<br />

et Sophar; il est un bon pere qui frappe rudement, mais<br />

pour son bien, son enfant, en punition de fautes legeres;<br />

. — ~ u 4t<br />

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