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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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1865 £PHI — fiPHOD 1866<br />

de mensura, « mesure, » Prov., xx, lO'fjxIfpov); Amos,<br />

VHI, 5 (jjLsrpov); Mich., vi, 10 (non rendu <strong>dans</strong> <strong>les</strong> Septante),<br />

parce que, <strong>dans</strong> ces trois endroits, 1'hebreu 'efdh<br />

est employe <strong>dans</strong> le sens generique de mesure de capacite.<br />

— 3. Elle s'est servie du mot modius, « boisseau, »<br />

au lieu d'ephi, Lev., xix, 36 (xoO?, « conge »), et Deut.,<br />

xxv, 14, 15 ((iffpov), pour exprimer egalementune mesure<br />

en general; mais elle a rendu avec moins d'exactitude<br />

'efdh, qui a la un sens precis, par modius, <strong>dans</strong> Jud.,<br />

vi, 19 (o!?0, I Reg., I, 24 (ol?(); Is., v, 10 (H.ETPOV).<br />

Voir BOISSEAU, t. I, col. 1840. — 4. Dans un seul endroit,<br />

Num., v, 15, elle a mis au lieu « d'un dixieme<br />

d'ephi de farine d'orge » , qu'on lit en hebreu : « un<br />

dixieme de satum. » Voir SE'AH. — 5. Enfin, <strong>dans</strong> la<br />

version de Zacharie, saint Jerome a traduit cinq fois 'efdh<br />

par amphora, « amphore. » Septante : jiltpov. Zach., v,<br />

6, 7, 8, 9, 10. Voir AMPHORE, t. i, col. 521. L"efdh apparait<br />

<strong>dans</strong> la vision de Zacharie comme une mesure de<br />

capacite, susceptible, a cause de sa forme, de recevoir<br />

une femme symbolique, qui figure <strong>les</strong> iniquites d'Israel<br />

et qui y est enfermee. Un ange place au-dessus d'elle,<br />

a 1'ouverture du vase, un couvercle de plomb pour I'empecher<br />

d'en sortir, et deux femmes, a qui des ai<strong>les</strong> de<br />

cigogne (hebreu) permettent de voler, emportent T 'efdh<br />

et son contehu <strong>dans</strong> la terre de Sennaar, c' est- a- dire<br />

<strong>dans</strong> la terre de la captivite, en Babylonie. Ce sont sans<br />

doute ces divers details qui ont porte saint Jerome, quoiqu'jl<br />

ne s'explique pas la-dessus, In Zach., v, 5, t. xxv,<br />

col. 1440, a adopter ici le mot « amphore »; celle-ci etait<br />

bien connue de ses lecteurs latins, sa capacile etait considerable,<br />

et ses deux anses permettaient de 1'enlever et<br />

de la transporter facilement. L' 'efdh signifie <strong>dans</strong> cette<br />

vision, ou bien que <strong>les</strong> peches d'Israel avaient atteint la<br />

mesure determinee par Dieu pour <strong>les</strong> punir, cf. Gen.,<br />

xv, 16, ou bien que <strong>les</strong> pecheurs sont comme des grains<br />

de ble qui sont amonce<strong>les</strong> <strong>dans</strong> une mesure. Voir J. Knabenbauer,<br />

Comment, in propli. min., t. u, 1886, p. 277.<br />

— L'indication de 1' 'efdh est probablement sous-entendue<br />

<strong>dans</strong> le texte hebreu, Ruth, in, 15, 17, et Agg., n, 16<br />

(Septante et Vulgate, 17), comme etant Funite de mesure<br />

des grains. La Vulgate a supplee <strong>dans</strong> ces trois passages<br />

le mot modius, « boisseau; » <strong>les</strong> Septante ont reproduit<br />

le texte original sans addition <strong>dans</strong> <strong>les</strong> deux premiers,<br />

et ils ont ajoute crata (voir SE'AH) <strong>dans</strong> le troisieme.<br />

F. VIGOUROUX.<br />

1. EPHOD (hebreu : 'Efdd; Septante : Souspe ; Codex<br />

Alexandrinus : Ouqjs'S), pere de Hanniel, de la tribu de<br />

Manasse. Num., xxxiv, 23.<br />

2. EPHOD (hebreu: 'efod; Septame : £itw[x(;, £<br />

Iqpco'S, ffToXv} ; Vul'gate : super hum era le, ephod), sorte<br />

de vetement sacre, diversement orne, suivant qu'il etait<br />

porte par le grand pretre, ou par d'autres personnes<br />

<strong>dans</strong> des fonctions religieuses, ou parfois meme employe<br />

a des usages idolatriques.<br />

I. EPHOD DU GRAND PRETRE. — 1° Description. —<br />

L'Ecriture ne decrit nulle part d'une facon complete ce<br />

vetement; mais en reunissant <strong>les</strong> differents textes, en y<br />

ajoutant <strong>les</strong> explications de Josephe, et surtout en rapprochant<br />

ces donnees des monuments egyptiens , comme<br />

1'a fait tres heureusement V. Ancessi <strong>dans</strong> son livre,<br />

L'Egypte et Moise, in-8°, 1875, p. 32-46, 57-69, on arrive<br />

a se faire une idee juste et claire de ce qu'etait 1'ephed,<br />

On peut voir assez frequemment sur <strong>les</strong> monuments<br />

egyptiens, porte par des dieux ou des pharaons, un vetement<br />

ainsi compose : une large bande d'etoffe aux couleurs<br />

diverses ceint le buste depuis le milieu du corps<br />

jusqu'aux aissel<strong>les</strong>; a la partie inferieure une riche ceinture<br />

le retient applique autour des reins; a la partie<br />

superieure, sur le dos et sur la poitrinej a gauche et a<br />

droite, partent deux bandelettes qui viennent se rejoindre<br />

et s'agrafer sur 1'epaule comme des brelel<strong>les</strong> (iig. 5S9).<br />

Cf. Lepsius, Denkmaler, Abth. m, Bl. 224,242,274; A. Erman,<br />

Aegypten und agyptisches Leben im Altertum,<br />

in-8 0 ,"Tubingue,1885,p.358.Quelquefois une sorte dejupe<br />

descendant jusqu'aux genoux semblefaire partie du meme<br />

vetement. Lepsius, Denkmaler, Abth. ill, Bl. 140, 172;<br />

Champollion, Monuments, pi. 252. Mais plus ordinairement,<br />

comme <strong>dans</strong> <strong>les</strong> exemp<strong>les</strong> cites plus haut, il parait<br />

distinct du pagne ou schenti, porle habituellement par <strong>les</strong><br />

, 589. — Koi Sgyptien portant l'6phod. TMbes. xx« dynastie»<br />

D'apres Lepsius, Denkmaler, Abth. m, Bl. 224.<br />

Egyptiens de toutes <strong>les</strong> epoques. D'apres <strong>les</strong> monuments,,<br />

ce vetement se compose done de trois parties : le corselet,<br />

la ceinture et <strong>les</strong> epaulieres; or il en est ainsi <strong>dans</strong><br />

1'ephod du grand pretre. — Le corselet, il est vrai, n'est<br />

pas decrit <strong>dans</strong> le texte sacre; mais il est implicitement<br />

marque. Le verbe ceindre de 1'ephod, II Reg., 11, 18,<br />

suppose une sorte de ceinture, et cependant ce n'en etait<br />

pas une proprement dite, puisqu'il est question de la<br />

ceinture de 1'ephod. Exod., xxvm, 8 (hebreu). « L'ephod,<br />

dit Josephe, Ant. jud., Ill, VH, 5, est large d'une coudee<br />

et laisse a decouvert le milieu de la poitrine. » Or une<br />

large bande d'etoffe ceignant le buste a partir de la ceinture<br />

jusqu'aux aissel<strong>les</strong>, telle que nous la montrent <strong>les</strong><br />

monuments egyptiens indiques plus haut, remplit parfaitement<br />

ces conditions. Josephe, Ant. jud., Ill, vn, 5,<br />

suppose de plus que 1'ephod avait des manches, mais<br />

FEcriture n'en mentionne nulle part; et 1'auteur juif<br />

pouvait du reste avoir en vue <strong>les</strong> manches de la tunique<br />

sur laquelle on mettait 1'ephod. Le tissu du corselet etait

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