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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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587 CHARGAMIS — CHARDON 588<br />

et avail identifie" la premiere avec Charcamis, d'apres<br />

ses notes, publiees par Delitzsch. Wo lag das Paradies,<br />

p. 266; voir aussi Eb. Schrader, Keileinsc.hr. und<br />

Geschichtsf., p. 225. — H. Sayce, The Academy, 4 novembre<br />

1876, p. 454, et Delitzsch admirent cette identification,<br />

ouvr. cit. — j. Menant, Memoires de I'Academic<br />

des inscriptions et bel<strong>les</strong>-lettres, t. xxxn, part, n,<br />

1891, p. 201-273, montra, p. 236-271, que de ces deux<br />

amas de mines, celui de la rive gauche de 1'Euphrate<br />

etait bien Tul-Barsip = Kar-Salmanasar, et celui qui<br />

se trouve sur ,1'autre rive, un peu au sud, Charcamis.<br />

(Voir la carte d'Assyrie, t. I, vis-a-vis la col. 1147.) Cette<br />

situation est exactement celle qu'indiquent <strong>les</strong> textes<br />

assyriens, notamment celui d'Assur-nazir-apal, roi de<br />

Ninive, qui, venant d'Assyrie, traverse d'abord 1'Euphrate<br />

avant d'entrer <strong>dans</strong> Charcamis, puis rencontre<br />

a 1'ouest le fleuve Apri', YAfrin actuel; YArante ou<br />

1'Oronte, le Labnana ou Liban, et la mer du pays<br />

d'Aharru, la mer Mediterranee. Voir Menant, ouvr. cit.,<br />

p. 228-232, 240, et Anna<strong>les</strong> des rois d'Assyrie, p. 88-89.<br />

D'ingenieux rapprochements permettent de croire que<br />

M. J. Menant a retrouve, parmi <strong>les</strong> textes exhumes a<br />

Djerablus, le nom meme de la vieille capitale. Ce nom<br />

est compose de deux signes ideographiques, Tun ayant<br />

1'apparence d'une fleche, 1'autre d'une sorte de fleur<br />

joinle au determinatif en forme de cercle qui designe<br />

<strong>les</strong> dieux : or cette fleur jointe au cercle est precisement<br />

le nom du grand dieu figure sur le bas-relief de Yasili-<br />

Kaia. Le nom de la capitale hetheenne serait done coinpose<br />

d'un nom commun, puis d'un nom propre de dieu.<br />

,D'autre part, Charcamis se decompose tout naturellement,<br />

comme Favait deja entrevu Gesenius, en Char-<br />

Chamos, « forteresse du dieu Chamos.» — Le nom actuel,<br />

Djirbds ou Djerdbis, d'ou Maundrell a fait a tort Djerabolus,<br />

par une fausse identification avec Hierapolis-<br />

Maboug, parait provenir du nom grec de cette localite,<br />

'Qpwuo; ou 'Eupwrcd?. Voir Isidore de Charax, Mansiones<br />

Parthicse, <strong>dans</strong> <strong>les</strong> Geographi grseci minores,<br />

edit. Didot, t. I, p. 244 et note 3; Pausanias, x, 29, edit.<br />

Didot, p. 532. — Apres la mort de G. Smith, la localite<br />

fut fouillee par Henderson, et <strong>les</strong> objets ou textes decouverts<br />

furent deposes au Musee britannique de Londres.<br />

Cf. Transactions of the Society of Biblical Archaeology,<br />

t. vn, p. 429.<br />

A en juger par ses ruines, la cite proprement dite<br />

n'etait pas tres grande, et n'avait que trois kilometres<br />

de tour environ; mais ses faubourgs se prolongeaient<br />

<strong>dans</strong> la direction du sud, le long de 1'Euphrate. Le cote<br />

de la ville que le fleuve ne protegeait pas etait defendu<br />

par un double rempart, encore presentement haul de<br />

huit a dix metres. Au nord-est de 1'enceinte oblongue<br />

ainsi formee se trouve un tertre ou etait la cite royale,<br />

et ou Ton a retrouve des ruines de palais et des restes<br />

de bas-reliefs; une deesse ailee et nue comme 1'Istar-<br />

Venus de Babylone, et coiffee d'une sorte de cone tronque;<br />

des personnages vetus d'une longue robe ou d'une<br />

courte tunique frangees, et chausses des bottines a<br />

pointe recourbee, caracteristiques des monuments hetheens.<br />

Ces bas-reliefs tapissaient <strong>les</strong> parois d'une sorte<br />

de grande salle longue et etroite (vingt metres sur cinq),<br />

analogue a celle des palais assyriens. Voir Perrot, Histoire<br />

de I'art <strong>dans</strong> Vantiquite, t. iv, p. 531 et 807-811;<br />

Vigouroux, Melanges bibliques, 2 e edit., p. 885-411.<br />

E. PANNIER.<br />

CHARCHAS (hebreu : Karkas; Septante : @apx6a),<br />

le septieme des sept eunuques du roi Assuerus. Esth.,<br />

i, 10. D'apres Oppert, Commentaire historique et philologique<br />

du livre d'Esther, <strong>dans</strong> Anna<strong>les</strong> de philosophic<br />

chretienne, Janvier 186i, p. 25, c'est le nom perse<br />

karkaca, qui designe un oiseau.<br />

CHARDON. Hebreu : hoah; Septante : a'xav, IV Reg.,<br />

xiv, 9; av-xovx, II Par., xxv, 18; xvt'8/i, Job, xxxi, 40;<br />

axavOat, Prov., xxvr, 9; Cant, n, 2; Ose., ix, 6, et omis<br />

<strong>dans</strong> Is., xxxiv, 13; Vulgate : carduus, IV Reg., xiv, 9;<br />

II Par., xxv, 18; tribulus, Job, xxxi, 40; spina, Prov.,<br />

xxvi, 9; Cant., n, 2; paliurus, Is., xxxiv, 13; lap-pa,<br />

Ose., ix, 6.<br />

I. DESCRIPTION. — Le chardon est un genre de plantes<br />

herbacees, epineuses, de la famille des Composees, tribu<br />

des Cynaroiidees. La tige, dressee, simple ou rameuse,<br />

est terminee par des capitu<strong>les</strong> globuleux ou ovo'ides; <strong>les</strong><br />

feuil<strong>les</strong> epineuses ou bordees d'epines; <strong>les</strong> fleurs ega<strong>les</strong>,<br />

tubuleuses, en general pourpres ou quelquefois blanches;<br />

<strong>les</strong> ecail<strong>les</strong> de 1'involucre presque toutes terminees par<br />

204. — Notobasis syriaca. D'aprfes un specimen du mont Sion,<br />

une epine. Autrefois ce genre comprenait un tres grand<br />

nombre d'especes, mais on a cree a ses depens plusieurs<br />

genres nouveaux. Cependant le Ian gage vulgaire continue<br />

d'appeler du nom de « chardon » <strong>les</strong> diverses especes de<br />

ces differents genres voisins;, et meme il applique imprcprement<br />

ce nom a beaucoup de plantes armees d'epines,<br />

qui n'ont avec lui qu'une ressemblance assez lointaine..<br />

Le chardon est une plante tres nuisible a 1'agriculture,<br />

qu'on a de la peine a detruire; il se propage tres facilement,<br />

a cause de ses graines aigrettees que le vent transporte<br />

au loin. La Pa<strong>les</strong>tine est riche en chardons de tout<br />

genre. Parmi <strong>les</strong> Carduacees <strong>les</strong> plus communes, on peut<br />

citer le Carduus pycnocephalus, le Carduus argentatus,<br />

<strong>les</strong> Circium lanceolatum et arvense, et surtout<br />

le Notobasis syriaca (fig. 204) aux puissantes epines,.<br />

repandu <strong>dans</strong> toute la Pa<strong>les</strong>tine. En dehors des Carduacees,<br />

mais <strong>dans</strong> <strong>les</strong> genres voisins, YAtractylis comosa-<br />

(fig. 205), le Carthamus oxyacantha, le Scolymus maculatus,<br />

sont tres abondants <strong>dans</strong> <strong>les</strong> champs et <strong>les</strong> plaines<br />

de la Terre Sainte.<br />

II. EXEGESE. — Le J.ioah est presente <strong>dans</strong> 1'Ecriture<br />

comme une de ces mauvaises herbes qui poussent <strong>dans</strong><br />

<strong>les</strong> ruines, Is., xxxiv, 13, et sont le signe d'une terre<br />

abandonnee, Ose., ix, 6; comme une plante tres nuisible<br />

aux cerea<strong>les</strong>, Job, xxxi, 40, croissant <strong>dans</strong> <strong>les</strong> champs a<br />

cote des lis ou anemones, Cant., n, 2; comme une planto

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