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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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1503 DRACHME — DRAGON 1504<br />

vient plus probablement du mot daragmana, division<br />

de la mine.Voir DA.RIQUE. II designe chez tous <strong>les</strong> peop<strong>les</strong><br />

helleniques Tunite .monetaire d'argent. La plus ancienne<br />

de toutes <strong>les</strong> drachraes est la drachme d'Egine, qui pesait<br />

environ six grammes. En Asie, on se servit des 1'epoque<br />

de Cresus d'une autre drachme, qu'on appelle phenicienne,<br />

du nom du pays ou elle a eu le plus d'extension,<br />

et qui pesait 39 r ,540. Cette unite fut adoptee par <strong>les</strong> Ptolemees,<br />

<strong>dans</strong> <strong>les</strong> pieces qu'ils firent fabriquer par <strong>les</strong> ateliers<br />

de Tyr et de Sidon. La mieux connue de toutes <strong>les</strong><br />

drachmes est la drachme attique (fig. 505), qui se repandit<br />

<strong>dans</strong> tout le monde ancien, surtout apres Alexandre.<br />

505. — Drachme d'Athenes.<br />

Tete d' Athene, & droite. — i$. Chouette sur un vase, <strong>dans</strong> une<br />

couronne d'olivier. Autour de 1'oiseau : A6E TIM A NIK<br />

APXE. — Poids : 4« r ,30. Frappee vers 1'an 200 avant J.-C.,<br />

d'apres E. Beule, Les monnaies d'Athenes, 1858, p. 372.<br />

Elle pesait 49r,36. G'etait la six raillieme partie du talent<br />

eubo'ique. Apres Alexandre, ce poids sjabaissa jusqu'a<br />

celui de 1'etalon des Ptolemees, c'est-a-dire jusqu'a<br />

39,6;; Vulgate : serpens vectis : « serpent-verrou; »<br />

Rosenmuller, lobus, Leipzig, 1806, t. n, p. 619, etc. Au<br />

premier abord, le nom de fugitive semble peu convenir<br />

a une constellation qui reste toujours a sa place relative<br />

<strong>dans</strong> le firmament. II est done plus probable que 1'auteur<br />

sacre a voulu parler d'un serpent qui s'etend a travers<br />

<strong>les</strong> autres constellations et <strong>les</strong> traverse comme un verrou.<br />

Mais comme <strong>les</strong> etoi<strong>les</strong> qui composent cette constellation<br />

ne sont pas en ligne droite, et forment meme une<br />

figure assez sinueuse, on comprend 1'epithete tortuosus<br />

de la Vulgate. — La constellation dont il est ici parle est<br />

celle du Dragon, connue des Arabes sous le nom d'eihajja,«le<br />

serpent; » des Grecs sous celui d'6'qp.i?, Aratus,<br />

Phssnomen., 82; des Latins sous celui d'anguis. Ciceron,<br />

De nat. dear., n, 42; Virgile, Georg., i, 244. Ciceron<br />

traduisant Aratus, au passage cite, appelle le Serpent<br />

torvus draco, a peu pres <strong>dans</strong> <strong>les</strong> memes termes que la<br />

Vulgate. La constellation du Dragon compte quatrevingts<br />

etoi<strong>les</strong> principa<strong>les</strong>, dont deux de deuxieme grandeur,<br />

et presque toutes <strong>les</strong> autres de cinquieme. Elle<br />

s'etend, <strong>dans</strong> I'hemisphere boreal, entre <strong>les</strong> constellations<br />

de la Grande et de la Petite Ourse, de Cephee, du<br />

Cygne et d'Hercule. Elle occupe pour nous diflerentes<br />

stations autour de la polaire, selon <strong>les</strong> mois de 1'annee.<br />

Dans l'astronomie egyptienne, le Dragon etait represente<br />

a peu pres par la constellation appelee Ririt, ou hippopotame,<br />

que <strong>les</strong> monuments figures montrent dresse sur<br />

<strong>les</strong> pattes de derriere et soutenant un crocodile sur ses<br />

epau<strong>les</strong>. Voir fig. 330, col. 924. Des etudes de Biot,<br />

Recherches sur plusieurs points de I'astronomie egyptienne,<br />

Paris, 1823, p. 87-91, il resulte, en effet, que<br />

le Ririt correspondait probablement au Dragon, augmente<br />

d'un certain nombre d'etoi<strong>les</strong> environnantes. Voir<br />

Maspero, Histoire ancienne des peup<strong>les</strong> de I'Orient classique,<br />

Paris, t. i, 1895, p. 94, 95: II est a croire que le

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