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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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877 COMETE — COMMERCE 878<br />

ete visible a Bethlehem. Cf. Knabenbauer, Evang. sec.<br />

Matth., Paris, 1892,1.1, p. 86. Un seul mot du texte suffit<br />

a condamner cette hypothese : Fetoile s'arreta au-dessus<br />

de la maison qui abritait FEnfant. Matth., n, 9.'Get arret<br />

est inconciliable avec la marohe d'un astre ordinaire,<br />

particulierement d'une comete. — Saint Jude, <strong>dans</strong> son<br />

Epitre, 13, qualifie severement <strong>les</strong> docteurs de mensonge,<br />

et dit, entre autres choses, qu'ils sont des«astres errants »,<br />

dcTTEps; itXairiTai. Chez <strong>les</strong> auteurs grecs, on appelle TrXavr,Ts;<br />

daiepsc, Xenophon, Memorabil., IV, vn, 5, ou simplement<br />

Tdavr^E?, Aristote, Analytic, poster., I, xm, 1,<br />

<strong>les</strong> astres que nous nommons planetes, par opposition<br />

aux etoi<strong>les</strong> fixes (evSsocfxIvot ou di:Xav£:?). Toutefois Platon,<br />

Leges, vn, 821, se refuse a regarder comme astres<br />

errants, asTpa uXav^ta, le soleil, la lune et <strong>les</strong> autres<br />

corps ce<strong>les</strong>tes qui ont une route certaine. D'apres le contexte,<br />

il est fort peu probable que saint Jude veuille paiier<br />

des planetes, dont la marche apparente est lente et reguliere.<br />

II songe plutot a ces meteores qui etonnent quelque<br />

temps par leur forme et leur eclat, mais qui sont passagers,<br />

comme «<strong>les</strong> nuees sans eau, ballottees par <strong>les</strong> vents »,<br />

comme « <strong>les</strong> flots d'une mer en courroux qui bouillonnent<br />

en desordre ». Ces meteores sont vraisemblablement <strong>les</strong><br />

cometes, « qu'attend pour toujours la tempete des tenebres,<br />

» y^. 12, 13. Cependant 1'expression dont se sert<br />

saint Jude n'est pas tellement determinee, qu'elle ne puisse<br />

s'entendre egalement d'autres phenomenes du monde sideral,<br />

coinme <strong>les</strong> bolides et <strong>les</strong> etoi<strong>les</strong> fdantes. Ces dernieres<br />

sont appelees simplement dc?T£pc; par Homere,<br />

Iliad., iv, 75; Aristophane, Pax, 838, etc. — Parmi <strong>les</strong><br />

prodiges qui precederent la ruine de Jerusalem, Josephe,<br />

Bell, jud., VI, v, 3, signale une comete qui fut visible<br />

pendant toute une annee, et qui affectait la forme d'un<br />

glaive. Cette apparition fut consideree comme de mauvais<br />

augure, conformement a un prejuge qui a dure de longs<br />

siec<strong>les</strong>. II. LESETRE.<br />

COMITOLI Paul, jesuite italien, ne a Perouse en 1544,<br />

y mourut le 18 fevrier 1626. 11 entra au noviciat des<br />

Jesuites en 1559, enseigna la rhetorique, la theologie<br />

morale et FEcriture Sainte. II a laisse : Catena in beatissimum<br />

Job absolutissima, e XXIV Grsecise doctorum<br />

explanationibus contexta, in-4°, Lyon, 1586; Venise,<br />

1587. Dans son avis au lecteur, en tete de Fedition de<br />

Venise, il reprouve formellement celle de Lyon, comme<br />

infidele en beaucoup d'endroits. C. SOMMERVOGEL.<br />

COMMANDEMENTS DE D1EU. Voir DECALOGUE.<br />

COMMENTABRES DE L'ECRITURE. On entend<br />

par comrnentaire de FEcriture une explication du sens<br />

du texte sacre ou une exposition developpee des verites<br />

qui y sont contenues. Tous <strong>les</strong> ouvrages anciens, composes<br />

<strong>dans</strong> un milieu different du notre, par des ecrivains<br />

qui parlaient une autre langue et avaient des habitudes<br />

et des coutumes particulieres, ont besoin d'eclaircissements<br />

qui nous fassent connaitre <strong>les</strong> lieux dont ils<br />

parlent, <strong>les</strong> faits, <strong>les</strong> mreurs et <strong>les</strong> usages auxquels ils<br />

font allusion, etc.; la Bible, ecrite en hebreu, en Orient,<br />

pour un peuple semitique, entoure de nations qui avaient<br />

une religion, des lois et une maniere de vivre dont nous<br />

ne pouvons avoir Fidee que par Fetude et par <strong>les</strong> livres,<br />

n'est intelligible <strong>dans</strong> un grand nombre de passages que<br />

grace aux explications des commentateurs. Meme avant<br />

la venue de Jesus-Christ, apres le retour de la captivite<br />

de Babylone, des que <strong>les</strong> Juifs eurent cesse de parler<br />

Fhebreu proprement dit, il devint necessaire de traduire<br />

en arameen, <strong>dans</strong> <strong>les</strong> synagogues, le texte original des<br />

livres de FAncien Testament que Fon ne comprenait<br />

plus et d'y joindre <strong>les</strong> explications necessaires. Ce fut la<br />

1'origine des Targums, paraphrase chaldaique de nos<br />

Livres Saints. Voir TARGUMS. L'usage d'expliquer ainsi<br />

la parole de Dieu <strong>dans</strong> <strong>les</strong> reunions des lide<strong>les</strong> fut adopte<br />

par <strong>les</strong> Apotres et par 1'Eglise, et c'est ce qui donna<br />

naissance aux homelies ou explication d'un passage de<br />

FEcriture qu'on venait de lire <strong>dans</strong> Fassemblee des chretiens.<br />

La plupart des explications des livres de FAncien et<br />

du Nouveau Testament par <strong>les</strong> Peres qui nous sont parvenues<br />

sont sous forme d'homelies. Mais non content<br />

d'expliquer FEcriture par des homelies, qui sont surtout<br />

une explication pratique et populaire, Origene (185-253)<br />

entreprit d'expliquer chaque livre, verset par verset,<br />

c'est-a-dire d'en faire un comrnentaire proprement dit.<br />

II fit un troisieme travail, qui etait aussi une sorte de<br />

commentaire, mais auquel il donna le norn de scholies,<br />

parce qu'il s'attacha seulement a expliquer <strong>les</strong> endroits<br />

<strong>les</strong> plus diffici<strong>les</strong>, a la maniere dont Fayaient fait <strong>les</strong><br />

scholiastes d'Alexandrie pour <strong>les</strong> auteurs profanes. Sur<br />

le caractere de ces commentaires, voir ALEXA.NDRIE<br />

(ECOLE EXEGETIQUE D'), t. i, col. 361, et comparer AN-<br />

TIOCHE (ECOLE EXEGETIQUE D'), t. I, Col. 683.<br />

Depuis Origene, <strong>les</strong> homelies et <strong>les</strong> commentaires de<br />

toute sorte se sont multiplies presque a 1'infmi. On <strong>les</strong><br />

divise en litteraux et spirituels f- selon qu'ils s'attachent a<br />

Fexplication du sens litteral ou du sens allegorique [ voir<br />

ALLEGORIQUE (SENS)], en critiques, philologiques, pratiques,<br />

selon qu'ils s'occupent de la critique du texte, de<br />

la philologie et de la grammaire ou qu'ils se proposent<br />

specialement un but pratique d'edification. Le meme<br />

commentaire peut exposer a la fois FEcriture Sainte a plusieurs<br />

de ces points de vue ou meme <strong>les</strong> reunir tous. —<br />

Un certain nombre de commentateurs Chretiens, comme<br />

Carrieres (voir col. 323), se sont bornes a paraphraser le<br />

texte sacre, <strong>dans</strong> le genre des Targums, en inserant<br />

quelques explications plus ou moins courtes <strong>dans</strong> le texte<br />

sacre.<br />

Pour <strong>les</strong> commentaires des divers livres de FEcriture,<br />

voir Farticle consacre a chacun de ces livres; pour <strong>les</strong><br />

commentateurs, voir au nom des commentateurs. Pour<br />

Fhistoire generale et la bibliographie des commentateurs,<br />

voir Richard Simon, Histoire critique des principaux<br />

commentateurs du Nouveau Testament depuis le commencement<br />

du christianisme jusqu'a noire temps, in-4°,<br />

Rotterdam, 1693; J. Lelong, Bibliotheca sacra, 2 in-8°,<br />

Paris, 1709; 2 in-f°, Paris, 1723; nouvelle edition augmentee<br />

par Chr. Fr. Borner, Leipzig, 1709; aulre edition<br />

plus complete par A. G. Masch, 5 in-4°, Halle, 1778-1790;<br />

Calmet, Bibliotheque sacree, voir col. 74; J. Darling,<br />

Cyclopedia bibliographica, Subjects, Holy Scriptures,<br />

in-8°, Londres, 1859. Cf. Ph. H. Schuler, Geschichte der<br />

populairen Schrifterklarung unter den Christen von<br />

dem Aufang des Christenthums bis auf gegemvartige<br />

Zeiten, 2 in-8°, Tubingue, 1787; J. G. Rosenmuller,<br />

Historia interpretations librorum sacrorum in Ecc<strong>les</strong>ia<br />

Christiana, 5 in-8°, Leipzig, 1795-1812; E. F. K. Rosenmuller,<br />

Handbuch fur die Literatur der biblischen Kritik<br />

und Exegese, 4 in-8°, Leipzig, 1797-1800; Chr. W. Fliigge,<br />

Einleitung in das Studium und in die Literatur der<br />

Religions- und Kirchengeschichte, in-8°, Grettingue,<br />

1801; G. W. Meyer, Geschichte der Schrifterklarung<br />

seit der Wiederherstellung der Wissenschaften, 5 in-8°,<br />

Goettingue, 1802-1808; Ed. Reuss, Geschichte der heiligen<br />

Schrift des Neuen Testaments, 2 e edit., 1853; 6 e edit.,<br />

1887; L. von Diestel, Geschichte des Alien Testaments in<br />

der christtichen Kirche, in-8°, lena, 1869; J. Fiirst,<br />

Geschichte der biblischen Literatur, 2 in-8°, 1867-1870;<br />

Id., Bibliotheca judaica, 3 in-8°, Leipzig, 1849-1863.<br />

F. VIGOUROUX.<br />

COMMERCE. Hebreu : 1° sehordh, du verbe sdhar,<br />

« voyager » pour faire le commerce, d'oii soher, « marchand;<br />

» soheret, « marchande; » sdhdr, « marche; »<br />

sahar, « profit; » mishdr, « marchandise; » 2° ma'drab,<br />

de 'drab, « faire le commerce ; » mimekar et mimekeret,<br />

« vente, » de mdkar = mdhar, « vendre, » d'oii<br />

eker = mehirj « prix de vente. a Au commerce se rap-

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