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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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349 CATARAGTES DU CIEL —CAUDA 350<br />

serve naturellement <strong>dans</strong> ces passages le mot«cataractes»,<br />

dont el<strong>les</strong> s'etaient servies <strong>dans</strong> la description du deluge.<br />

— El<strong>les</strong> 1'ont employe aussi une autre fois, et tres exactemcnt<br />

<strong>dans</strong> le sens propre, Ps. XLI, 8, la ou le texte<br />

original n'a pas le mot 'drubot. « L'abime appelle 1'abime,<br />

au bruit de tes cataractes, » lisons-nous <strong>dans</strong> <strong>les</strong> Septante<br />

et <strong>dans</strong> la Vulgate. Le Psalmiste, qui vient de parler de<br />

la terre du Jourdain et de 1'llermon, f. 7, fait allusion<br />

aux torrents qui se precipitent avec fracas du haut des<br />

montagnes et aux cataractes mugissantes du Jourdain :<br />

<strong>les</strong> eaux semblent appeler <strong>les</strong> eaux, parce qu'el<strong>les</strong> se<br />

suivent sans interruption et en se brisant avec fracas. Le<br />

mot hebreu correspondant a « cataractes » est ici sinnor.<br />

Plusieurs le traduisent par « gouttiere, canal », parce que<br />

c'est la signification qu'il a <strong>dans</strong> le seul autre endroit de<br />

la Bible hebraique ou il est employe, II Sam. (II Reg.),<br />

v, 8 (Vulgate : domatum fistulas}; mais il est plus naturel<br />

de le prendre ici <strong>dans</strong> le sens de violente chute<br />

d'eau, cataracte (Gesenius, Thesaurus, p. 1175), par<br />

allusion aux cataractes proprement dites qu'on remarque<br />

<strong>dans</strong> <strong>les</strong> contrees dont parle 1'auteur sacre et qui frappent<br />

par Icur beaute tous ceux qui peuvent jouir de ce spectacle.<br />

Voir CASCADE. F. VIGOUROUX.<br />

CATHARIN Ambroise, theologien italien, de 1'ordre<br />

de Saint-Dominique, ne a Sienne en 1487, mort a Nap<strong>les</strong><br />

le 8 novembre 1553. Son nom de famille etait Lancelot<br />

Politi. A seize ans, il prit ses grades <strong>dans</strong> sa ville natale,<br />

et se mit en route pour visiter <strong>les</strong> principa<strong>les</strong> universite's<br />

de France et d'ltalie. De retour a Sienne, il y obtint la<br />

chaire de droit et eut pour eleve Jean Marie del Monte,<br />

qui devint pape sous le nom de Ju<strong>les</strong> III. Leon X le fit<br />

venir a Rome et le nornma avocat consistorial. Ce fut<br />

en cette qualite qu'il accompagna le souverain pontife a<br />

Bologne, lors de son entrevue avec Francois I er . En 1535,<br />

renoncant a ses dignites, il entra chez <strong>les</strong> Freres-Precheurs<br />

de Saint-Marc, a Florence, et prit le nom d'Ambroise<br />

Catharin, par devotion pour le B. Ambroise Sansedoni<br />

et pour sainte Catherine de Sienne. II habita la<br />

France pendant quelques annees, et le cardinal - legat<br />

Jean Marie del Monte le fit venir au concile de Trente,<br />

en 1545. Nomme eveque de Minori, puis archeveque de<br />

Conza. il mourut a Nap<strong>les</strong> en se rendant a Rome, oil il<br />

etait appele, croit-on, pour recevoir la pourpre des mains<br />

de Ju<strong>les</strong> III. Doue d'une erudition peu commune, esprit<br />

vif et independant, Ambroise Catharin a laisse de nombreux<br />

ouvrages, parmi <strong>les</strong>quels nous devons citer : Annotationes<br />

in commentaria Cajetani super Sacram Scripturam<br />

denuo multo locupletiores et castigatiores redditse,<br />

in-8°, Lyon, 1542; Claves duse ad aperiendas<br />

intelligendasve Sacras Scripturas perquam necessariie,<br />

in-8°, Lyon, 15i3; Commentaria in omnes D. Pauli<br />

apostoli Epistolas et alias septem canonicas, in-f°, Rome,<br />

1546. Parmi ses Traclatus theologi plures, in-f°, Rome,<br />

1551, nous signalerons: Enarrationes in quingue priora<br />

capita Geneseos, et Qusestio an expediat Scripturas in<br />

maternas linguas transferri. L'auteur se prononce pour<br />

la negative. — Voir Echard, Scriptores ord. Prsedicaiorum,<br />

t. 11, p. 1-44, 332, 825; Tiraboschi, Storia della<br />

letteratura ilaliana, t. VH, p. 414, 495; Dupin, Hisloire<br />

des auteurs ecc<strong>les</strong>iastiques du XVI K siecle (1703),<br />

t. v, p. 8. B. HEURTEBIZE.<br />

CATHED (ecrit aus^i Cateth <strong>dans</strong> diverses editions<br />

de la Vulgate; hebreu : Qattdt; Septante : Katava6;<br />

Codex Alexandrinus: KaTiaS), ville de la tribu de Zabulon.<br />

Jos., xix, 15. L'hebreu rrap, Qattdt, est une forme<br />

«ontracte de nrsp, Qattenet, « petite, » mot que repro-<br />

duit le grec KaravaS. Comme le nom syro - chaldeen de<br />

Cana de Galilee est Qatna (voir la version syriaque des<br />

Evangi<strong>les</strong>, Joa., n, 1, 11), R. J. Schwarz, Das heilige<br />

Land, in-8°, Francfort-sur-le-Main, 1852, p. 136, en a<br />

conclu que Cana et Qattdt etaient une seule et meme<br />

ville, qu'il place a Qdnd el-Djelil ou Khirbet Qdnd, au<br />

bord septentrional de la plaine de Zabulon. Voir CANA 3.<br />

Le village indique est bien <strong>dans</strong> la tribu de Zabulon;<br />

mais la conjecture demanderait a etre mieux appuyee.<br />

Le Talmud, Mischna, Sotah, ix; Tosiftha, Sotah, xv,<br />

mentionne une localite du nom de Qetonit, que A. Neubauer,<br />

La geographic du Talmud, in-8°, Paris, 1808,<br />

p. 189, assimile a la cite biblique dont nous parlous, et<br />

qu'il identifie « avec le village de Keteineh (exactement<br />

Khirbet Qoteineh), a 1'ouest de la plaine de Merdj-Ibn-<br />

Amir (ou d'Esdrelon) ». Nous pensons, avec <strong>les</strong> auteurs<br />

du Survey of Western Pa<strong>les</strong>tine, Londres, 1882, t. n,<br />

p. 48, que ce site peut convenir a la ville talmudique,<br />

mais qu'il ne peut appartenir a la tribu de Zabulon, ni,<br />

en consequence, representer Cathed. L'emplacement reste<br />

done inconnu. — Certains auteurs supposent que Cathed<br />

est identique a Cetron (hebreu : Qitron], ville de Zabulon,<br />

dont <strong>les</strong> habitants chananeens ne furent pas detruits.<br />

Jud., I, 30. La raison principale est tiree de la<br />

mention de Naalol apres chacun de ces noms <strong>dans</strong> <strong>les</strong><br />

deux passages. Jos., xix, 15; Jud., i, 30. Cf. Rosenmiiller,<br />

Scholia, Josua, Leipzig, 1833, p. 367; Keil, Josua, Leipzig,<br />

1874, p. 153. L'argument est insuffisant. Voir CETRON.<br />

A. LEGENDRE.<br />

CATHEUS Arnold, jesuite hollandais, ne a Leeuwarden<br />

(Hollande) en 1576, mort a Ruremonde le 14 decembre<br />

1620. Avant d'embrasser la vie religieuse, il avail<br />

etudie la medecine a Leyde et se fit recevoir docteur a<br />

Padoue. II se rendit ensuite a Rome et entra au noviciat<br />

des Jesuites, en 1602. De retour <strong>dans</strong> sa patrie, il fut<br />

employe <strong>dans</strong> <strong>les</strong> missions de Hollande pendant dix ans,<br />

puis enseigna 1'Ecriture Sainte chez <strong>les</strong> Jesuites de Louvain,<br />

la controverse a Anvers, et fut recteur de Ruremonde.<br />

On a de lui: Canticum canticorum Salomonis,<br />

paraphrasi continua enarratum, additis notis ad usum<br />

concionatorum et lectorum pietatem, in-8°, Anvers, 1625.<br />

D'apres Paquot, il y aurait une edition anterieure, in-8°,<br />

Anvers, 1619. II a laisse en manuscrit des notes nombreuses<br />

sur <strong>les</strong> Psaumes et un commentaire (inacheve)<br />

sur le Magnificat. C. SOMMERVOGEL.<br />

CATHOLIQUES (EPITRES). On donne ce nom<br />

aux sept Epitres suivantes : Epitre de saint Jacques,<br />

premiere et deuxieme Epitres de saint Pierre, premiere,<br />

deuxieme et troisieme Epitres de saint Jean, et enfin<br />

Epitre de saint Jude, parce que cinq d'entre el<strong>les</strong> nc<br />

sont pas adressees a des Eglises ou a des personnes parti<br />

culieres, comme cel<strong>les</strong> de saint Paul, mais aux fide<strong>les</strong><br />

en general (xaOoXtxoc, « universel »). La seconde et la<br />

troisieme Epitres de saint Jean sont adressees a des particuliers,<br />

mais on ne <strong>les</strong> a pas moins rangees parmi <strong>les</strong><br />

Epitres catholiques, afin de ne pas <strong>les</strong> separer du<br />

groupe <strong>dans</strong> lequel el<strong>les</strong> sont placees <strong>dans</strong> le Nouveau<br />

Testament. La denomination d'Epitres catholiques se rencontre<br />

pour la premiere fois <strong>dans</strong> Eusebe, H. E., n, 23; vi,<br />

14, t. xx, col. 205, 549, mais il 1'emploie comme une expression<br />

deja courante et bien connue. Voir W. C. L. Ziegler,<br />

De sensu nominis Epistolarum catholicarum earumque<br />

numero in veteri Ecc<strong>les</strong>ia, Rostock, 1807; Ed. Reuss, Die<br />

Geschichte der heiligen Schriften Neuen Testaments,<br />

6« edit., in-8°, Brunswick, 1887, n° 301, p. 337.<br />

F. VIGOUROUX.<br />

CAUDA (grec: KXaOSa, Act., xxvn, 16; variantcs :<br />

KauSa, Kay8ov, K).aw.a), nom d'une ile ou aborda saint<br />

Paul apres qu'il eut quitte Bonsports, <strong>dans</strong> la Crete. 11<br />

en est question <strong>dans</strong> quelques auteurs, comme Ptolemre,<br />

Geograph., m, 15; Pline, H. N., iv, 30; Pomponius<br />

Mela, n, 18. Strabon, <strong>dans</strong> <strong>les</strong> editions ordinaires, vi, 2<br />

(voir edit. Didot, p. 230), parle bien d'une ile de Ta-joo;<br />

(aujourd'hui Gozzo), pres de Malte, a quatre-vingt-huit<br />

mil<strong>les</strong> du cap Pachino de Sicile, et de Ka-JStov, pres de<br />

Capoue; mais il ne fait aucune mention d'une ile de ce

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