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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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951 COPTES (VERSIONS) DE LA BIBLE — COQ 952<br />

citations des ouvrages gnostiques ne sont pas a dedaigner.<br />

Cf. A. Harnack, Untersuchungen uber das gnostische<br />

Buck Pistis Sophia, et G. Schmidt, Gnostische Schriften,<br />

p. 539 et suiv.<br />

VI. BIBLIOGRAPHIE. — Outre <strong>les</strong> nombreux ouvrages<br />

deja cites, voir Assemani, Codices coptici Bibliothecse<br />

Vaticanx, <strong>dans</strong> Mai, Scriptorum veterum nova collectio,<br />

v, Rome, 1831; 'Gregory, Versiones orientates<br />

segyptiacae Novum Testamentum, t. in, Prolegomena,<br />

Leipzig, 1894; H. Ilyvernat, Album de paleographie<br />

copte, in-f°, Paris et Rome, 1888; Scrivener, A plain<br />

Introduction to the criticism of the New Testament,<br />

4 e edit., t. n, ch. iv, Londres, 1894. H. HYVERNAT.<br />

COQ (Septante : a^-xTwp; Vulgate : gallus), gallinace<br />

(fig. 335) a la tete haute et surmontee d'une crete rouge,<br />

au bee fort et crochu, a 1'oeil etincelant, a la queue relevee<br />

et recourbee en faucille, aux pattes assez hautes et<br />

armees d'ong<strong>les</strong> puissants. L'animal se distingue par la<br />

335. — Le coq.<br />

de sa demarche, son courage, son cri sonore et<br />

son devouement pour <strong>les</strong> pou<strong>les</strong>. Le coq est originaire<br />

des Indes ou de 1'archipel asiatique. II a pu etre importe<br />

en Pa<strong>les</strong>tine a 1'epoque de Salomon, en meme temps que<br />

<strong>les</strong> paons, III Reg., x, 22, ou peut-6tre seulement apres<br />

la captivite. Aujourd'hui, comme au temps de Notre-<br />

Seigneur, <strong>les</strong> gallinaces se rencontrent partout en Pa<strong>les</strong>tine.<br />

1° Dans 1'Ancien Testament, il n'est probablement<br />

jamais question du coq, sauf <strong>dans</strong> un passage du livre de<br />

Tobie, vm, 11, qui fait mention de son chant. — 1. Au<br />

livre de Job, xxxvin, 36, la Vulgate traduit : « Qui a donne<br />

au coq 1'intelligence? » Le mot rendu par « coq » est 1'hebreu<br />

sekvl, qui ne se lit qu'en cet endroit. Les ecrivains<br />

du Talmud lui ont attribue ce sens par comparaison avec<br />

1'arabe sakvd' ou sakya', qui signifie « contemplateur »<br />

et designe a la fois le coq et le prophete. Bosch haschanah,<br />

f. 26 a; Vayyikra rabba, 25. Les rabbins talmudistes<br />

recommandent de dire, quand on entend chanter le coq :<br />

a Loue celui qui a donne 1'intelligence au sekvl , pour<br />

discerner entre le jour et la nuit, » et le Targum explique<br />

le passage de Job du coq sauvage, tarnegol bard'. Ce<br />

nom de tarnegol viendrait de 1'assyrien tar Negol pour<br />

Nergal, « oiseau de Nergal, » le dieu-lion ou dieu de la<br />

guerre des Assyriens. Halevy, <strong>dans</strong> le Journal officiel,<br />

8 mars 1884, p. 1262. Les rabbins pretendaient que <strong>les</strong><br />

Cutheens, etablis a Samarie, adoraient Nergal sous la figure<br />

d'un coq. Lenormant estime que « cette tradition n'est<br />

peut-etre pas complelcment a dedaigner; car un cylindre<br />

(iig. 336) nous montre precisement un coq place comme<br />

attribut a cote du dieu qui, arme de la harpe, combat un<br />

taureau. Un autre offre la figure d'un dieu a pieds et queue<br />

de coq» (fig. 337). Commentaire sur Berose, p. 122. Dans<br />

le paganisme semitique, le coq, en qualite de « veilleur »,<br />

jouait un role <strong>dans</strong> le culte des astres, et <strong>les</strong> Sabeens<br />

immolaient cet oiseau. Le Koran considere le coq comme<br />

un veilleur qui appelle <strong>les</strong> milices ce<strong>les</strong>tes a commencer<br />

leur service. Frz. Delitzsch, Das Buch Job, Leipzig, 1876,<br />

p. 504, s'appuie sur ces traditions pour identifier le sekvl<br />

avec le coq. Le mot hebreu vient en tout cas du radical<br />

sakah, qui veut dire « voir ». Mais s : il peut avoir le sens<br />

336. — Le coq sur tin cylindre assyrien.<br />

D'apres P. Lajard, Culte de Mithra, pi. xxix, n 2.<br />

de « contemplateur », il peut aussi prendre celui d'« organe<br />

qui voit », oeil ou esprit, et celui de « chose qu'on<br />

voit», phenomene, meteore. Gesenius adopte le premier<br />

de ces deux derniers sens, Thesaurus linguae, hebraeae,<br />

p. 1329; mais la plupart des commentateurs preferent<br />

avec raison celui de « meteore », qui convient beaucoup<br />

mieux au contexte. Rosenmuller, Scholia, lobus, Leipzig,<br />

1806, t. H, p. 907; Le Hir, Le livre de Job, Paris, 1873,<br />

337. — Personnage a t§te et queue de coq sur un cylindre chalde"en.<br />

D'apres F. Lajard, Culte de Mithra, pi. xm, n° 3.<br />

p. 393; Knabenbauer, Job, Paris, 1885, p. 434. —<br />

2. Dans <strong>les</strong> Proverbes, xxx, 31, 1'ecrivain sacre range<br />

parmi <strong>les</strong> animaux a fiere demarche zarzir mdfanayim,<br />

«. celui qui a <strong>les</strong> reins ceints. » Les Septante et la Vulgate<br />

ajoutent ici la mention du coq, dont un des noms arabes<br />

est sarsar et dont 1'allure repond assez aux donnees du<br />

texte hebreu. Mais 1'epithete d'animal « aux reins ceints »<br />

ou agi<strong>les</strong> convient a beaucoup d'autres, et il s'agit plutot<br />

ici d'un quadrupede, probablement le cheval de guerre,<br />

a mettre en compagnie avec le lion et le belier. — 3. Le<br />

passage d'lsai'e, xxn, 17, que la Vulgate traduit: « Le Seigneur<br />

le fera transporter comme on transporte un coq, »<br />

porte simplement en hebreu : « Jehovah le rejettera par<br />

une violente poussee, » et en grec: « Le Seigneur chassera<br />

et brisera cet homme. »<br />

2° Le Nouveau Testament ne mentionne le coq qu'a<br />

raison de son chant, appele aXexTopo^wvia. Marc., xin, 35;<br />

Esope, 44. — 1. Les Juifs divisaient primilivement la nuit

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