25.02.2013 Views

s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

819 COCHENILLE — CCELESYRIE 820<br />

sensu evang., in, 9, 36, t. xxxiv, col. 1181, que, <strong>les</strong> deux<br />

teintes differant assez peu, saint Marc a pu sans inconvenient<br />

appeler pourpre ce qui etait en re'alite cramoisi.<br />

Cf. Knabenbauer, Comment, in Matlh., Paris, 1893, t. n,<br />

p 508. H. LESETRE.<br />

COCHER (hebreu : rakkdb; Septante : rjvitr/o;; Vulgate<br />

: auriga), conducteur d'un char. Quoiqu'il soil souvent<br />

question de chars <strong>dans</strong> 1'Ecriture, il n'est parle<br />

explicitement de cocher que I (III) Reg., XXH, 34, et<br />

II Par., xvin, 33. Dans ces deux passages, le roi d'Israel<br />

Achab, mortellement b<strong>les</strong>se, dit a son cocher de 1'eloigner<br />

du champ de bataille. — La Vulgate nomme deux autres<br />

fois le cocher, IV Reg., n, 12, et xin, 14. Lorsque Elie est<br />

enleve au ciel sur un char de feu, Elisee lui dit: « Mon<br />

pere, mon pere, vous qui etes le char d'Israel et son<br />

cocher, auriga. » Joas, roi d'Israel, adresse ces memes<br />

paro<strong>les</strong> a Elisee mourant. Le texte hebreu, II Reg., u, 12,<br />

et xn, 14, porte aux deux endroits pdrdsdv, « ses cavaliers,<br />

» timeu; auToO ont traduit <strong>les</strong> Septante; c'est-adire,<br />

de meme que <strong>les</strong> chars de guerre et <strong>les</strong> cavaliers<br />

etaient la force et la defense du royaume d'Israel, Elie et<br />

Elisee le protegeaient et le defendaient contreses ennemis.<br />

Theodoret, Interrog. vm in IV Beg., t. LXXX, col. 749.<br />

COCHON. Voir PORC.<br />

CODEX. On designe generalement <strong>les</strong> manuscrits par<br />

le nom de Codex, en faisant suivre ce mot du nom du<br />

lieu d'ou le manuscrit est originaire. Codex Alexandrinus,<br />

Codex SinaiHcus, ou bien du lieu ou il est actuellement<br />

conserve, Codex Vaticanus, ou bien du nom d'un<br />

de ses proprietaires, Codex Bezgs, ou enfin de quelque<br />

autre circonstance particuliere, Codex Ephraemi rescriptus,<br />

etc. Pour tous <strong>les</strong> manuscrits, voir au mot qui <strong>les</strong><br />

distingue <strong>les</strong> uns des autres : ALEXANDRINUS, SINAITICUS,<br />

VATICANUS, BEZ^E, EPHR^MI, etc.<br />

CODURC Philippe, theologien francais, ne a Annonay,<br />

mort a Nimes en 1660. Appartenant a une famille<br />

protestante, il fut pasteur a Manosque et a Riez en Provence,<br />

puis professeur d'hebreu a Montpellier et a Nimes.<br />

Ses etudes 1'amenerent a embrasser la foi catholique.<br />

Tres verse <strong>dans</strong> la connaissance des langues orienta<strong>les</strong>,<br />

il ecrivit <strong>les</strong> ouvrages suivants : Les livres de Job et de<br />

Salomon, <strong>les</strong> Proverbcs, I'Ecc<strong>les</strong>iaste et le Cantique<br />

des cantiques traduits d'hebreu en francois avec une<br />

preface sur chaque livre et des observations sur<br />

quelques lieux diffici<strong>les</strong>, in-8°, Paris, 1647; De genealogia<br />

Jesu Christi a SS. Matthseo et Luca conscripta<br />

dissertatio, in-4°, Paris, 1646; La conciliation<br />

de saint Matthieu avec saint Luc sur la genealogie de<br />

Jesus-Christ, in-4°, Paris, 1650; Clavis politicae, id est<br />

libri Salomonis qui dicitur Ecc<strong>les</strong>iastes versio nova ex<br />

hebrseo: cum brevi in ilium commentario, in-4°, Paris,<br />

1657; Annotationes in Epistolam ad Hebrseos (c. ix,<br />

•JL 16, 17 et 18), in-4°, Paris, 1646. Ce dernier travail fut<br />

attaque par Henri Guisard, ministre du Vigan, qui publia<br />

contre Codurc : Vindicise testamentarias seu dissertationes<br />

cujusdam in ix cap. Epistolse ad Hebrseos a<br />

Ph. Codurco concinnatse confutatio, in-8°, Geneve, 1656.<br />

— Voir Dupin, Bibliotheque des auteurs eccle'siastiques<br />

du xvn* siecle, 2 e partie, p. 331. B. HEURTEBIZE.<br />

COEFFETEAU Guillaume, theologien, ne a Chateaudu-Loir,<br />

<strong>dans</strong> le Maine, en fevrier 1589, mort a Paris<br />

en 1660. II fit ses etudes a Paris et devint cure de Bagnolet.<br />

II passa <strong>les</strong> dernieres annees de sa vie chez <strong>les</strong><br />

dominicains reforrnes de la rue Saint-Honore, a Paris.<br />

Son neveu Jacques Hallier, qui appartenait a 1'ordre de<br />

Saint-Dominique, reunit <strong>les</strong> divers ouvrages qu'il avait<br />

composes et <strong>les</strong> publia sous ce titre : Guillelmi Coeffeteau,<br />

Cenomanensis presbyleri, theoloqi Florilegium,<br />

in-4°, Paris, 1667. On trouve <strong>dans</strong> ce recueil une exposition<br />

litterale et mystique d'un certain nombre de<br />

psaumes et de quelques cantiques de 1'Ancien et du Nouveau<br />

Testament. — Voir B. Haureau, Histoire litteraire<br />

du Maine (1871), t. in, p. 103. B. HEURTEBIZE.<br />

CCELESYRIE (-/j KO&Y] Supia, « la Syrie creuse, »<br />

I Mach., x, 69; II Mach., HI, 5, 8; iv, 4; vm, 8; x, 11;<br />

la Vulgate, <strong>dans</strong> ce dernier passage, porte seulement<br />

Syria), nom primitivement donne par <strong>les</strong> Grecs, apres<br />

la conquete d'Alexandre, a la grande et remarquable<br />

vallee qui s'etend entre <strong>les</strong> deux chaines du Liban et de<br />

1'Anti-Liban.<br />

I. NOM ; SON EXTENSION. — II n'est qu'incidemment<br />

cite <strong>dans</strong> 1'Ecriture, a propos des gouverneurs de cette<br />

province, et <strong>dans</strong> le seul livre des Machabees. I M-ach.,<br />

x, 69; II Mach., in, 5, 8; iv, 4; vm, 8; x, 11. II s'est<br />

applique <strong>dans</strong> la suite a des contrees avoisinantes, en<br />

sorte qu'il n'a pas toujours eu la meme extension. Apres<br />

avoir, <strong>dans</strong> 1'origine et d'une maniere tres caracteristique,<br />

designe la plaine qui separe, comme un immense fosse,<br />

<strong>les</strong> deux montagnes paralle<strong>les</strong>, il comprit peu a peu <strong>les</strong><br />

pays situes a 1'est, principalement le territoire de Damas,<br />

\"Aram Dammeseq, la « Syrie de Damas », de 1'Ancien<br />

Testament. II Reg., vm, 5, 6. Ainsi, a 1'epoque des Seleucides,<br />

la vallee de 1'Oronte, depuis Horns (Emese) jusqu'a<br />

la source du fleuve, la vallee de Leontes (Nahr el-<br />

Leitani) et la Damascene formaient la Cce<strong>les</strong>yrie. C'est<br />

<strong>dans</strong> ce sens que <strong>les</strong> livres des Machabees prennent<br />

cette province, toujours distinguee de la Phenicie, bien<br />

qu'el<strong>les</strong> n'eussent toutes <strong>les</strong> deux qu'un seul et meme<br />

gouverneur. Lorsque <strong>les</strong> Ptolemees se furent empares<br />

d'une grande partie de la Syrie (192 avant J.-C.), le nom<br />

en question s'etendit a toute la Syrie meridionale, y compris<br />

la Phenicie et la Pa<strong>les</strong>tine. « Le nom de Cce<strong>les</strong>yrie,<br />

dit Strabon, xvi, p. 746, s'applique [en general] a toute<br />

la contree qui s'etend depuis la Seleucide jusque vers<br />

1'Egypte et 1'Arabie; mais il designe en particulier le pays<br />

renferme entre le Liban et 1'Anti-Liban : le reste se compose,<br />

1° du littoral de la Phenicie, formant une lisiere<br />

tres etroite, depuis Orthosia jusqu'a Peluse; 2° du pays<br />

qui, de la Phenicie, s'etend a 1'interieur entre Gaza et<br />

1'Anti-Liban, jusqu'aux Arabes : on le nomme la Judee. »<br />

Diodore de Sicile, I, 31, attribue de meme Joppe (Jaffa)<br />

a la Cos<strong>les</strong>yrie. Les Romains, apres la conquete (64 avant<br />

J.-C.), separerent la Phenicie et la Judee de la Cos<strong>les</strong>yrie,<br />

a laquelle appartinrent cependant 1'Ituree et la Trachonitide,<br />

Damas et la Decapole. Ptolemee,v, 15. Josephe,<br />

Ant. jud., I, xi, 5, y place <strong>les</strong> Moabites et <strong>les</strong> Ammonites,<br />

et meme la ville de Scythopolis (1'ancienne Bethsan,<br />

aujourd'hui Seisan), quoique situee a 1'ouest du Jourdain.<br />

Ant. jud., XIII, xm, 2. — Plusieurs auteurs ont<br />

pense, sans raison suffisante, que la Cce<strong>les</strong>yrie etait designee,<br />

en dehors du livre des Machabees, par « la vallee<br />

du Liban » (hebreu : biq'at hal-Lebdnon), dont il est<br />

question <strong>dans</strong> Josue, xi, 17, et par « la plaine de 1'idole »<br />

(hebreu : biq'at-'dven), dont parle Amos, I, 5. Voir<br />

AVEN, t. i, col. 1286-1288; BAALGAD, t. i, col. 1336-1337.<br />

II. DESCRIPTION. — Nous n'avons a decrire ici que la<br />

Cce<strong>les</strong>yrie proprement dite. aujourd'hui en arabe El-<br />

Beqd'a, « la plaine, » mot qui repond a 1'hebreu Biq'dh.<br />

Pour le reste, voir SYRIE DE DAMAS. La grande vallee que<br />

bordent, comme deux immenses murail<strong>les</strong>, le Liban et<br />

1'Anti-Liban (fig. 304), s'etend <strong>dans</strong> la direction du sudouest<br />

au nord-est, sur une longueur de cent douze kilometres<br />

environ, depuis le niveau d'Hasbeya au sud jusqu'au<br />

lac de Horns au nord. A une epoque fort ancienne,<br />

on croit qu'elle renfermait de grands lacs analogues a<br />

ceux de la Suisse, et dont <strong>les</strong> eaux se sont ecoulees par<br />

des fail<strong>les</strong> qui s'ouvrirent a la suite d'une dislocation<br />

causee par le contre-coup d'une grande commotion, due<br />

peut-etre au soulevement et aux eruptions volcaniques<br />

du Hauran et du Djaulan. Dans la partie meridionale, il

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!