25.02.2013 Views

s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

931 CONTRAT — COPTES (VERSIONS) DE LA BIBLE 932<br />

Biblical Archaeology, t. vi, 1878, p. 4-6; Oppert et Menant,<br />

Les documents juridiques de I'Assyria et de la Chaldee,<br />

Paris, 1877; Vigouroux, La Bible et <strong>les</strong> decouvertes modernes,<br />

6° edit., t. i, p. 520-521; t, iv, p. 258, 357;<br />

Maspero, Histoire ancienne despeup<strong>les</strong> de I'Orient classique,<br />

Paris, 1895, p. 730-732. — 6° A 1'epoque des Machabees,<br />

la stipulation en vertu de laquelle Simon devint le<br />

grand pretre et le prince des Juifs fut pareillement gravee<br />

en deux exemplaires; on placa 1'un des deux <strong>dans</strong><br />

la galerie du sanctuaire, et 1'autre <strong>dans</strong> la chambre du<br />

tresor, pour 1'usage particulier de Simon et de ses fils.<br />

I Mach., xiv, 47-49. — Durant la captivite, <strong>les</strong> Juifs de<br />

Babylonie s'initierent a la connaissance et a 1'usage des<br />

precedes chaldeens en vigueur pour la redaction des contrats.<br />

Eux-memes conserverent d'ailleurs leur coutume<br />

nationale, qui etait peu differente, et par la suite 1'appliquerent<br />

frequemment, a mesure qu'ils se melerent davantage<br />

au trafic de 1'ancien monde. La Bible ne mentionne<br />

pas d'autres contrats avec details. — Sur 1'espece<br />

de contrat passe entre Dieu et la race d'Abraham, cf. AL-<br />

LIANCE, t. i, col. 387. — Cf. E. Revillout, Les obligations<br />

en droit egyptien compare aux autres droits de<br />

I'antiquite, in-8°, Paris, 1886. Voir VENTE.<br />

H. LESETRE.<br />

CONTZEN Adam, jesuite allemand, ne a Montjoie<br />

(Aix-la-Chapelle) en 1577, mort a Munich le 19 juin 1635.<br />

II entra au noviciat des Jesuites en 1595. Tres verse <strong>dans</strong><br />

la connaissance des langues grecque, hebraique, syriaque<br />

et chaldeenne et <strong>dans</strong> tous <strong>les</strong> genres d'erudition, il enseigna<br />

longtemps a Mayence 1'Ecriture Sainte; puis il se<br />

consacra tout entier a la controverse centre <strong>les</strong> heretiques.<br />

II s'acquit une grande reputation <strong>dans</strong> ses luttes<br />

centre <strong>les</strong> calvinistes de Heidelberg et <strong>les</strong> zwingliens de<br />

Marburg. Le P. Contzen gouverna pendant quinze ans<br />

plusieurs colleges de son ordrc. II a publie : 1° Commentaria<br />

in quatuor Sancta Jesu Christi Evangelia, 2 in-f°,<br />

Cologne, 1626-1627. II y explique le sens litteral et moral<br />

de maniere a venger la verite des attaques des paiiens,<br />

des juifs et des heretiques, et cela au moyen de la comparaison<br />

qu'il etablit entre le texte sacre et <strong>les</strong> conci<strong>les</strong>,<br />

<strong>les</strong> decrets des papes, <strong>les</strong> temoignages des Peres anciens<br />

ou des interpretes plus recents, et en se servant des<br />

langues orienta<strong>les</strong>, de la philosophic, de 1'histoire et<br />

meme des ouvrages des heretiques. II suit la me'me methode<br />

<strong>dans</strong> son 2° Commentaria in Epistolam S. Pauli<br />

ad Romanos, in-f°, Cologne, 1629,1685; 3° Commentaria<br />

in Epistolas S. Pauli ad Corinthios et ad Galatas, in-f°,<br />

Cologne, 1631. C. SOHMERVOGEL.<br />

CONVIVES. Voir FESTIN, REPAS.<br />

CONYBEARE William John, geologue et theologien<br />

anglican, ne le l er aout 1815, mort a Weybridge en 1857.<br />

II etait flls de William Daniel Conybeare, connu aussi<br />

comme geologue et theologien. William John fut eleve<br />

a Cambridge, et devint, en 18i2, principal de la Collegiate<br />

Institution, a Liverpool'. Sa mauvaise sante 1'obligea<br />

de resigner ses fonctions en 1848, et il eut pour successeur<br />

J. S. Howson, avec qui il publia une oeuvre de<br />

valeur, The Life and Epist<strong>les</strong> of St. Paul, 2 in-4°,<br />

Londres, 1850-1852. Get ouvrage a eu depuis de nombreuses<br />

editions, en formats divers, en Angleterre et en<br />

Amerique. Conybeare a traduit <strong>les</strong> Epitres et <strong>les</strong> discours<br />

de saint Paul, Howson a redige la partie narrative,<br />

archeologique et geographique. Voir L. Stephen,<br />

Dictionary of National Biography, t. XH, 1887, p. 62.<br />

F. VIGOUROUX.<br />

COPTES (VERSIONS DE LA BIBLE). Le copte<br />

est la langue issue de 1'ancienne langue egyptienne,<br />

melangee de nombreux mots grecs. II n'a cesse d'etre<br />

parle en Egypte que vers le milieu du xvii e siecle.<br />

A 1'heure actuelle la question des versions coptes, si<br />

importantes pour la critique du texte sacre, ne peut en-<br />

core etre traitee que d'une facon imparfaite. II n'y a que<br />

deux siec<strong>les</strong> et demi que <strong>les</strong> savants ont commence a<br />

etudier cette langue : c'etait deja une langue morte,<br />

et <strong>les</strong> documents indigenes qu'ils eurent a leur disposition<br />

etaient de basse epoque et laissaient fort a desirer.<br />

Quand, apres un siecle, on soupconna 1'importance<br />

des versions coptes de la Bible, on se mit al'ceuvre<br />

d'une facon precipitee .et depourvue de melhode, sans<br />

avoir une connaissance suffisante de la langue, sans avoir<br />

classe <strong>les</strong> manuscrits. Cette penible enfance des etudes<br />

coptes, grammatica<strong>les</strong> et litteraires, se prolongea jusqu j a<br />

la fin du premier quart de notre siecle. Les decouvertes<br />

egyptologiques donnerent alors a cette etude un essor<br />

nouveau. Cependant on etudia la langue copte beaucoup<br />

plus en vue des ecritures hieroglyphiques, dont elle etait<br />

la clef, que pour sa litterature, presque entierement ecc<strong>les</strong>iastique.<br />

D'ailleurs <strong>les</strong> materiaux manquaient pour faire<br />

une edition complete de la Bible copte. Dans 1'etat de decadence<br />

ou elle etait tombee depuis plusieurs siec<strong>les</strong>,<br />

1'Eglise copte s'etait peu souciee de conserver le texte<br />

sacre, en dehors des parties qui se trouvaient <strong>dans</strong> <strong>les</strong><br />

livres liturgiques : si bien qu'il n'etait reste aucun exemplaire<br />

complet des <strong>Saintes</strong> Ecritures. Sans doute depuis<br />

dix ans on a trouve et publie de nombreux manuscrils;<br />

mais ce ne sont que des fragments, des feuil<strong>les</strong> detachees,<br />

pour la plupart dechirees, rongees par le temps<br />

et 1'humidite, et plus le nombre des materiaux s'est<br />

accru, plus la difficulte augmente de classer tant de fragments<br />

d'ages differents. Dans ces conditions nous ne<br />

pouvons donner ici qu'une esquisse.<br />

I. NOMBRE DES VERSIONS COPIES. — La question du<br />

nombre des versions est etroitement liee a celle du<br />

nombre des dialectes coptes. Or <strong>les</strong> recentes decouvertes<br />

en Egypte ont porte ce nombre de trois a cinq. Ce sont :<br />

1° Le bohairique (de Bohai'rah, nom arabe de 1'Egypte<br />

inferieure), parle originairement <strong>dans</strong> le Delta, et plus<br />

specialement <strong>dans</strong> la province d'Alexandrie. Pendant longtemps<br />

il a ete seul connu des savants europeens, qui 1'appelaient<br />

simplement cophte ou copte. Plus tard on le nomma<br />

memphitique, par opposition au dialecte thebain ou dialecte<br />

de la Haute Egypte. Mais cette appellation n'est pas<br />

correcte, car ce dialecte ne se repandit qu'assez tard <strong>dans</strong><br />

1'ancienne province de Memphis, lorsque <strong>les</strong> patriarches<br />

coptes transporterent leur residence d'Alexandrie au Caire.<br />

Le nom de bohairique est maintenant generalement<br />

adopte. — 2° Le sahidique (de 1'arabe Es-sa'id, 1'Egypte<br />

superieure), parle a une epoque par toute 1'Egypte superieure,<br />

y compris Babylone d'Egypte. On 1'appelait autrefois<br />

thebain, de Thebes, capilale de la Haute Egypte;<br />

mais il n'est pas demontre que ce dialecte soil reellement<br />

originaire de Thebes, aussi prefere-t-on lui donner le<br />

nom de sahidique, en attendant qu'on puisse le designer<br />

d'une facon plus precise. — 3° Le fayoumien, decouvert<br />

par Giorgi (Fragmentum Evangelii S. Johannis grsecocopto-thebaicum,<br />

in-4°, Rome, 1789), qui voulait 1'appeler<br />

ammonien, parce que ce dialecte aurait ete parle,<br />

croyait-il, <strong>dans</strong> 1'oasis d'Ammon: ce qui n'est pas exact.<br />

C'est le dialecte de la grande et de la petite oasis, d'apres<br />

Quatremere, Recherches critiques sur la langue et la<br />

litterature de VEgypte, Paris, 1808, p. 147. Zoega, Catalogus<br />

codicum copticorum qui in museo Borgiano adservantur,<br />

Rome, 1810, p. 140-144, reconnait <strong>dans</strong> <strong>les</strong><br />

fragments de Giorgi le bachmourique d'Athanase, eveque<br />

de Kos, xi e siecle. Selon Champollion, Observations sur<br />

le catalogue des manuscrits coptes du Muse'e Borgia,<br />

Paris, 1811, p. 16-26, le Bachmour etait <strong>dans</strong> le Fayoum.<br />

L. Stern, <strong>dans</strong> la Zeitschrift fur agypt. Sprache, 1878,<br />

p. 23, se prononce en faveur du Fayoum comme lieu d'origine<br />

et d'usage du dialecte; mais il nie son identite avec<br />

le bachmourique. Le nom de fayoumien est le plus generalement<br />

employe. — 4° Le moyen egyptien ou dialecte<br />

de la Moyenne Egypte, en usage <strong>dans</strong> la province de<br />

Memphis, quand cette ville avail encore une certaine

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!