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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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2185 FAUNES — FELIX 2180<br />

corps termine en pieds de chevres, » (fig. 63G), capab<strong>les</strong><br />

meme de parler pour declarer qu'on <strong>les</strong> a regardes a tort<br />

comme des divinites; mais au demeurant des betes, ou<br />

des hommes. Le saint docteur n'est pas fixe, bien qu'il<br />

rapporte qu'on ait<br />

amene un de ces<br />

etres a Alexandrie.<br />

En tout cas, il ne<br />

pretend nullement<br />

en avoir vu. Vita<br />

S.Pauli, 8, t. xxiii,<br />

col. 23. Ailleurs, In<br />

Isaiam, v, 13, t.<br />

xxiv, col. 159, il<br />

appelle <strong>les</strong> faunes<br />

« hommesdes bois ».<br />

Ceci prouve que le<br />

sens du mot 'iyyim<br />

etait perdu pour<br />

<strong>les</strong> anciens traducteurs.<br />

Au mot fauhi,<br />

saint Jerome<br />

ajoute le quahficalif<br />

ficarii, habitant<br />

pres des figuiers ou<br />

sous <strong>les</strong> figuiers. Au<br />

fruit du figuier s'at-<br />

636. — Satyre. D'aprfes Montfaucon,<br />

L'antiquite expUquee, t. I, part. 2,<br />

1719, pi. CLXIX, fig. 3.<br />

tachait, chez <strong>les</strong><br />

Grecs et <strong>les</strong> Romains,<br />

une idee de<br />

lubricite. Gf. Bailly-<br />

Egger, Dictionnaire<br />

grec - fran-<br />

cais, Paris, 1895, p. 1816, o-Oxov ; Freund, Dictionnaire<br />

de la langue latine, trad. Theil, Paris, 1866, t. I,<br />

p. 1078, 1079, ficarius, ficus. Saint Jerome aura probablement<br />

ajoute ce qualificatif pour caracteriser <strong>les</strong><br />

faunes, tels que <strong>les</strong> concevaient <strong>les</strong> paiens. Certains<br />

manuscrits remplacent ficarii par sicarii, « arrnes de<br />

poignards ». On s'explique aisement le changement sous<br />

la plume des copistes. Toutefois sicarii n'a pas de sens<br />

acceptable en cet endroit, a moins que <strong>les</strong> copistes ne<br />

1'aient derive du grec o-Oy.ov, oc figue, V contrairement<br />

d'ailleurs a toutes <strong>les</strong> regies. "Voir ANIMAUX FABULEUX,<br />

t. i. col. 612. H. LESETRE.<br />

FAUTE. Voir PECHE.<br />

FAUX, instrument pour couper 1'herbe et le ble.Voir<br />

FAULX.<br />

FAUX-BAUMIER de Galaad, nom donne a 1'arbre que<br />

<strong>les</strong> Arabes appellent aujourd'hui zakkum, parce qu'il produit<br />

une espece de baume qu'en tirent <strong>les</strong> Arabes de Jericho,<br />

mais different du baume veritable de Galaad. On appelle<br />

aussi cet arbre balanite. Voir BALANITE, 1.1, col. 1407.<br />

FAUX PROPHETE. Voir PROPHETE.<br />

FAVORI. On traduit quelquefois parce mot le titre d'AMi<br />

DU ROI. Voir 1.1, col. 479-480. Voir aussi AMAN, 1.1, col. 433.<br />

FELIBIEN Jacques, theologien francais, ne a Chartres<br />

en 1636, mort <strong>dans</strong> la meme ville le 23 novembre 1716.<br />

II se livra tres jeune a 1'etude de 1'Ecriture Sainte, et fit<br />

au seminaire de Chartres des conferences sur <strong>les</strong> Livres<br />

Saints, alors qu'il n'etait encore que diacre. Cure de<br />

Vineuil, pres de Blois, en 1668, chanoine de la cathedrale<br />

de Chartres en 1689, il fut enfin nomme archidiacre de<br />

Vendome le 2 juillet 1695, et conserva cette charge jusqu'a<br />

sa mort. II a laisse un certain nombre d'ouvrages,<br />

soit imprimes, soit manuscrits, parmi <strong>les</strong>quels on peut<br />

citer : Le Symbole des Apotres explique par 1'Ecriture<br />

Sainte, in-12, Blois, 1696; Commentarium in Oseam,<br />

in-4°, Charlres, 1702; Pentateuchus historicus, sive<br />

quinque libri historici, Josue, Judices, Ruth, primus<br />

et secundus Regum, cum commentariis, ex fonte hebraico,<br />

versione Septuaginta interpretum, et variis<br />

auctoribus collectus, in-4°, Chartres, 1703. Ces deux derniers<br />

ne sont que des parties d'un commentaire latin<br />

sur 1'Ancien Testament, qui devait former six volumes<br />

et servir de continuation a celui de Jansenius, eveque<br />

d'Ypres, et dont la suite n'a pas ete imprimee. Dans le<br />

dernier ouvrage cite, plusieurs passages ayant suscite<br />

des contestations de la part des theologiens de son temps,<br />

1'auteur supprima de lui-meme <strong>les</strong> passages en question<br />

pour mettre fin aux debats. — Voir L. Moreri, Le grand<br />

Dictionnaire historique, edit, de 1759, t. v, p. 71.<br />

A. REGNIER.<br />

FELIX (.t|), procurateur de la Judee, de 1'an 52<br />

a 1'an 60. C'est devant lui que comparut saint Paul apres<br />

son arrestation a Jerusalem par le tribun Lysias. Act.,<br />

xxiii, 2i. Felix ecoula <strong>les</strong> accusations du grand pretre<br />

Ananias et le discours de 1'avocat Tertullus, qu'Ananias<br />

avait amene aveclui; mais le procurateur connaissait la<br />

haine des Juifs centre saint Paul, et il remit lejugement<br />

de 1'affaire a 1'arrivee du tribun Lysias. II ordonna de<br />

garder saint Paul, tout en lui laissantune certaine liberte.<br />

Quelques jours apres, devant sa femrae Brasilia, qui etait<br />

Juive, il fit parler 1'Apotre. Quand il 1'entendit discourir<br />

sur la justice, la temperance et sur le jugernent futur, il<br />

eut peur et I'interrompit. II le maintint cependant deux ans<br />

en prison, s'entretenant de temps en temps avec lui et esperant<br />

toujours en tirer quelque argent. Act., xxiv, 1-xxv, 2.<br />

Felix avait ete nomine gouverneur de la Judee en 52,<br />

a la requete du grand pretre Jonathas. II etait frere de<br />

Pallas, Fun des affranchis favoris de Claude. Josephe, Ant.<br />

jud., XX, vin, 5; Bell.jud., II, xn, 6. C'etait un personnage<br />

peu estimable. Affranchi lui-meme de la famille<br />

impe'riale, et tres probablement d'Antonia, mere de 1'empereur,<br />

il portait le nom d'Antonius. Tacite, Hist.,v, 9.<br />

II recut en meme temps que le gouvernement de la province<br />

celui des corps de troupe qui y tenaient garnison.<br />

Suetone, Claud., 28. Ce fait inoui jusque-la s'explique<br />

par la puissance des affranchis sur 1'empereur. 0. Hirschfeld,<br />

Sitzungsberichteder Berliner A A'ademie/1889,p.423.<br />

11 etait a la fois cruel et debauche. Tacite, Hist., v, 9. 11<br />

avait ete marie trois fois. Deux de ses femmes sont connues<br />

: 1'une d'el<strong>les</strong>, petite-fille du triumvir Marc-Antoine,<br />

1'avait fait parent de Claude; une autre, Drusilla, 1'avait<br />

rendu gendre d'Agrippa I er , malgre la loi de Mo'ise, qui<br />

interdisait a une Juive d'epouser un paiien. Act., xxiv, 24;<br />

Josephe, Bell.jud., II, xm, 2; cf. Ant. jud., XX, vm, 5.<br />

Voir DRUSILLE, col. 1505. La vie publique de Felix fut ce<br />

qu'avait ete sa vie privee. II se croyait le droit de commettre<br />

impunement tous <strong>les</strong> crimes. Sous son gouvernement,<br />

la haine des Juifs centre Rome ne fit que grandir.<br />

Le parti des fanatiques, appe<strong>les</strong> Zelotes, prit une extension<br />

considerable. Felix s'empara par trahison de leur<br />

chef et 1'envoya a Rome avec plusieurs de ses partisans.<br />

Josephe, Bell, jud., II, xm, 2; cf. Ant. jud., XX, vin, 5.<br />

II fit crucifier un grand nombre de brigands et avec eux<br />

tous ceux dont il voulait se defaire. Une secte plus redoutable<br />

se forma alors, celle des sicaires, sous le poignard<br />

desquels peril le grand pretre Jonathas, qui avait fait<br />

nommer Felix. Josephe, Ant. jud., XX, vm, 5; Bell.jud.,<br />

II, xm, 3. Sous le gouvernement du meme procurateur<br />

eclata une revolte excitee par un Juif egyptien. Quatre<br />

mille hommes se rendirent a la montagne des Oliviers,<br />

<strong>dans</strong> 1'espoir de voir tomber <strong>les</strong> murs de Jerusalem et<br />

d'entrer en vainqueurs <strong>dans</strong> la cite sainte. La garnison<br />

romaine <strong>les</strong> mil en fuite, mais ne put s'emparer de leur<br />

chef. Josephe, Ant. jud., XX, vm, 6; Bell, jud., II, xm, 5.<br />

Tout d'abord le tribun Lysias, en arretant saint Paul,<br />

avait cru s'emparer de cet Egyptien. Act., xxi, 36. Voir<br />

EGYPTIEN 7, col. 1622. — Pendant la captivite de saint Paul,

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