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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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529 CHAMOS — GHAMPSNEUFS 530<br />

<strong>les</strong> autres 1'assimilent a Beelzebub; d'autres enfin en font<br />

une sorte de Mars, dieu de la guerre. Cf. Gesenius, Thesaurus<br />

, p. 693. Toutes ces opinions manquent de vraisemblance.<br />

On s'accorde assez generalement aujourd'hui<br />

a voir <strong>dans</strong> Chamos une des formes multip<strong>les</strong> du dieu<br />

Baal, la grande divinite chananeenne, a la fois male et<br />

femelle (cf. plus haut 'Astar-Kamos), qui personnifiait<br />

la nature et le soleil. Sur <strong>les</strong> dieux chananeens en<br />

general, voir Vigouroux, La Bible et <strong>les</strong> decouvertes modernes,<br />

6 e edit., Paris, 1896, t. in, p. 80, 85. Sur le dieu<br />

Chamos en particulier, voir Scholz, Gotzendienst und<br />

Zauberwesen, in-8°, Ratisbonne, 1877, p. .176-182.<br />

J. SAUVEPLANE.<br />

1. CHAMP DE BOOZ. A 1'est de Bethlehem se<br />

trouve sur le chemin qui conduit a la grotte des Bergers<br />

une petite plaine fertile a laquelle on a donne ce<br />

nom (voir BETHLEHEM 1, t. i, col. 1695), parce qu'on<br />

suppose que c'est le champ, Ruth, n, 2, qui appartenait<br />

a cet ancetre de David et ou alia glaner Ruth. Voir Booz,<br />

t. I, col. 1849.<br />

2. CHAMP DES EPIS, champ de ble que traversaient<br />

Notre-Seigneur et ses Apotres un jour de sabbat. Matth.,<br />

XII, 1; Marc., n, 23; Luc., vi, 1. Le ble etait deja en epis,<br />

et <strong>les</strong> discip<strong>les</strong> du Sauveur, ayant faim, cueillirent des<br />

epis et en mangerent le grain, comme le font souvent <strong>les</strong><br />

Orientaux. Les pharisiens en furent scandalises, non pas<br />

parce que <strong>les</strong> discip<strong>les</strong> avaient fait une chose defendue<br />

en soi, car elle etait autorisee expressement par la loi<br />

mosa'ique, Deut., xxm, 25; mais parce que, d'apres eux,<br />

ils avaient par la viole le repos du sabbat. Jesus justifie<br />

ses Apotres en rappelant 1'exemple de David, qui avail<br />

mange des pains de proposition parce qu'il avait faim,<br />

quoiqu'il ne fut pas pretre, ce qui ne peut s'excuser que<br />

par le besoin <strong>dans</strong> lequel il se trouvait, I Reg., xxi, 1-6,<br />

et il declare que lui-meme, le Fils de 1'homme, est le<br />

maitre du sabbat. Ce champ des epis se trouvait sur le<br />

chemin de Capharnaum a Cana. II y a encore aujourd'hui<br />

sur cette route de vastes champs de ble, mais il est<br />

impossible de determiner exactement a quel endroit se<br />

produisit le fait dont le souvenir nous a ete conserve par<br />

<strong>les</strong> evangelistes. F. VIGOUROUX.<br />

3. CHAMP DU FOULON (hebreu : sedeh kobes ; Septante<br />

: afpo? TOU yvacpew;, IV Reg., xvill, 17; dypo; TOU<br />

xvaspews, Is., vii, 3; xxxvi, 2; Vulgate : ager fullonis),<br />

champ situe pres de Jerusalem, et mentionne incidemment<br />

<strong>dans</strong> trois passages de I'Ecriture, IV Reg., xvm, 17;<br />

Is., vn, 3; xxxvi, 2, comme donnant son nom a une<br />

route (hebreu : mesilldh) qui y conduisait et qui passait<br />

pres de « 1'aqueduc de 1'etang superieur ». C'est sur ce<br />

chemin que le prophete Isai'e fut envoye par Dieu a la<br />

rencontre du roi Achaz et qu'il fit entendre la fameuse<br />

prediction de I'Emmanuel, Is., vn, 3; c'est la aussi que,<br />

sous Ezechias, s'arreterent <strong>les</strong> troupes de Sennacherib.<br />

IV Reg., xvm, 17; Is., xxxvi, 2. Cette route devait longer<br />

<strong>les</strong> murail<strong>les</strong> de la ville, comme le prouve le colloque<br />

du Rabsaces assyrien avec <strong>les</strong> officiers du roi de Juda.<br />

IV Reg., xvm, 26; Is., xxxvi, 11. Mais de quel cote se<br />

trouvait-elle? Ou etait le champ lui-meme? La question<br />

est tres discutee et depend de I'emplacement qu'on assigne<br />

a la « piscine superieure ». — Jusqu'ici la plupart des<br />

auteurs ont place <strong>les</strong> deux scenes bibliques en question<br />

a 1'ouest de Jerusalem, pres de 1'aqueduc qui conduisait<br />

<strong>les</strong> eaux du Birket Mamillah a la piscine d'Ezechias,<br />

aujourd'hui Birket Hammdm el Bdtrak, « 1'etang du<br />

Bain du Patriarch?, » <strong>dans</strong> la direction de Test. « Le chemin<br />

du champ du foulon » serait ainsi la route actuelle<br />

de Jaffa, pres de laquelle, a proximite de certains reservoirs,<br />

aurait ete 1'endroit ou <strong>les</strong> foulons exercaient leur<br />

Industrie. Cf. Frz. Delitzsch, Das Buch Jesaia, Leipzig,<br />

1389, p. 135-136; J. Knabenbauer, Comment, in Isaiam<br />

prophetam, Paris, 1887, t. i, p. 152. D'autres cependant<br />

] preferent la partie septentrionale de la ville, et tracent<br />

i la voie dont nous parlons parallelement a 1'aqueduc qui<br />

! entrait <strong>dans</strong> 1'interieur de la cite, non loin de la porte<br />

; actuelle de Damas. Cf. R. von Riess, Biblische Geogra-<br />

', phie, Fribourg-en-Brisgau, 1872, p. 76-78; Bibel-Atlas,<br />

2 e edit., Fribourg-en-Brisgau, 1887, p. 23; feuille vm.<br />

i Le « monument du foulon » signale par Josephe, Bell.<br />

I jud., V, iv, 2, au nord-est du troisieme mur, a-t-il<br />

quelque rapport avec le champ dont nous parlons ?<br />

Quelques-uns le croient. Enfin une opinion recente place<br />

1'aqueduc d'Ezechias sur la colline orientale qui est<br />

comme le prolongement meridional de la colline du<br />

Temple et se trouve resserree entre la vallee de Tyropoaon<br />

a 1'ouest et celle du Cedron a 1'est. Ce canal serait<br />

j done le conduit souterrain qui amene <strong>les</strong> eaux de la Fontaine<br />

de la Vierge (Am Oumm ed-Daradj) a la piscine de<br />

Siloe. Cf. Lagrange, Topographic de Jerusalem, <strong>dans</strong> la<br />

Revue biblique, Paris, 1892, p.33-34. Le« chemin du champ<br />

du foulon » aurait ainsi longe le cote est de la ville sainte;<br />

mais rien ne nous dit que le champ lui-meme fut pres<br />

de la piscine superieure; rien ne nous revele non plus<br />

<strong>dans</strong> quelle direction il se trouvait. Cependant, si a la<br />

mention du monument indique par Josephe on joint le<br />

recit de la mort de saint Jacques, on peut supposer<br />

: . que 1'endroit en question n'etait pas loin du Temple. Le<br />

; saint eveque de Jerusalem, en effet, precipite du pinacle<br />

du Temple, puis Japide apres sa chute, recut le dernier<br />

.coup de la part d'un foulon, qui le frappa a la tete avec<br />

1'instrument dont il se servait. Cf. Eusebe, H. E., n, 23,<br />

t. xx, col. 201. La topographic de 1'ancienne Jerusalem<br />

est en ce moment 1'objet d'etudes serieuses; peut-etre<br />

<strong>les</strong> discussions et <strong>les</strong> fouil<strong>les</strong> ameneront-el<strong>les</strong> la solution,<br />

de problemes aussi diffici<strong>les</strong> qu'interessants. Voir JERU-<br />

SALEM, PISCINE SUPERIEURE, FOULON. On peut lire aussi<br />

sur ce sujet Pa<strong>les</strong>tine Exploration Fund, Quarterly<br />

Statement, 1891, p. 189-190, 254-256. A. LEGENDRE.<br />

4. CHAMP DU SANG, traduction, Matth., xxvn, 8;<br />

Act., n, 19, du nom syro-chaldaique d'Hacclduma, donne<br />

au champ qui fut achete avec <strong>les</strong> trente denicrs pour<br />

<strong>les</strong>quels Judas avait trahi son maitre. Voir HACELDAMA.<br />

CRAMPON Regis, jesuite francais, ne a Saint-<br />

Etienne - de - Saint - Geoirs (Isere) le 16 juillet 1821,<br />

mort a Marseille le 8 decembre 1883. II entra chez <strong>les</strong><br />

Jesuites le 13 octobre 1841, enseigna la philosophic,<br />

1'hebreu, I'Ecriture Sainte et la theologie au grand seminaire<br />

d'Aire (Landes), I'Ecriture Sainte et Fhebreu au<br />

scolasticat de Lyon, passa quelques annees en Syrie, oii<br />

il professa a Ghazir <strong>les</strong> humanites, le droit canon, 1'histoire<br />

ecc<strong>les</strong>iastique et I'Ecriture Sainte, revint en France<br />

et continua ses cours d'hebreu et d'Ecriture Sainte aux<br />

scolasticats de Lyon, d'Aix et de Vals. On a de lui :<br />

1° Epopee christologique des psaumes : exegese isagogique<br />

des psaumes. I. Etudes preparatoires a I'intelligence<br />

des psaumes. II. Les psaumes d'apres <strong>les</strong> poetes<br />

francais de toutes <strong>les</strong> epoques, 2 in-8°, Paris, 1876. —•<br />

2° Essai sur la litterature biblique, in-8°, Paris, 1876.<br />

(Ce volume est anonyme.) C. SOMMERVOGEL.<br />

CHAMPSNEUFS (Pierre des), jesuite francais, ne<br />

a Nantes le 20 mai 1602, mort a Paris le 20 mai 1675. II<br />

entra chez <strong>les</strong> Jesuites le 8 octobre 1621, professa la rhetorique<br />

et la philosophie et fut prefet des etudes inferieures<br />

au college de Paris. Son veritable nom serait<br />

Bariau ou Bourriot. II a laisse : 1° Maacimes evamjeliques<br />

recueillies des livres canoniques du Nouveau Testament,<br />

Paris. 1647, 1652; Vannes, 1691. Les editions<br />

de Paris sont anonymes. L'ouvrage reparut avec le nom<br />

de 1'auteur sous le titre: Pratique de la veritable devotion<br />

conforme aux maximes evangeliques recueillies de<br />

tout le Nouveau Testament, in-8°, Paris, '1652.—2°Psa/»u<br />

Davidici et sacra Cantica quse Br. Rom. occurrunt.

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