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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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2337 FOUR 2338<br />

travaille; la vapeur du feu lui brule <strong>les</strong> chairs, et il tient<br />

bon contre la chaleur du four.» (Fig. 690.) Le papyrus Sallier,<br />

n° II, pi. iv, represente aussi « 1'ouvrier en metal a<br />

ses travaux, a la gueule du four de sa forge. » Voir FOR-<br />

GERON, col. 2312. Les Hebreux eurent a se servir des<br />

fours a metaux (fig. 691), des leur sejour au desert, pour la<br />

fabrication du veau d'or, Exod., xxxn, 4, et des objets<br />

de metal destines au service du Tabernacle. Exod.,<br />

xxxi, 4-9. — 2° Le four, 'attun, <strong>dans</strong> lequel Nabucho-<br />

690. — Fournaise de forge. — Au milieu, Vulcain acheye le bouclier<br />

de Mars. A gauche, le souffleur de la foumaise cherche<br />

a enlever sa coiffure, pour le taqulner, & un ouvrler qui travaille<br />

a une piece de 1'armure. La forme de cette coiffure indique<br />

un ouvrier juif ou phenicien. La fournalse devait avoir<br />

environ I m 50 de haut et 075 de large. D'apres Beck Geschichte<br />

des Eisens, t. i, 1884, pi. 74, p. 461.<br />

donosor fait jeter <strong>les</strong> trois jeunes Hebreux, Dan., in, 21,<br />

est probablement un four a metaux. « Un bas-relief en<br />

bronze d'une des portes du palais de Balawat represente<br />

un de ces 'attun orientaux (fig. 692). II parait de forme<br />

rectangulaire et comme partage en deux etages, a chacun<br />

desquels on remarque trois ouvertures, en forme de<br />

portes ou de fenetres, <strong>les</strong> unes rectilignes, <strong>les</strong> autres<br />

cintrees. Des flammes s'echappent avec violence de plusieurs<br />

d'entre el<strong>les</strong>. Les tetes d'une dizaine de supplicies<br />

sont figurees au-dessus et aux cotes de la fournaise. »<br />

Vigouroux, La Bible et <strong>les</strong> decouvertes modernes, Paris,<br />

189G, t. iv, p. 328. Cependant, comme le texte ne precise<br />

pas, il se pourrait aussi que le four en question fut un<br />

four a chaux ou a briques. — 3° Pour marquer la durete<br />

de la servitude d'Egypte, <strong>les</strong> ecrivains sacres appellent<br />

ce pays la « fournaise de fer ». J)eut., iv, 20; III Reg.,<br />

f>91. — Petit fourneau egyptien. Thebes.<br />

D'apres Wilkinson, Manne.rs, t. n, p. 235.<br />

vni, 51; Jer., xi, 4. Le four <strong>dans</strong> lequel on reduit le<br />

minerai de fer est tellement ardent, qu'on ne peut rester<br />

<strong>dans</strong> son voisinage sans souffrir beaucoup. Le souvenir<br />

de 1'Egyptien si implacable pour eux devait remplir<br />

d'effroi <strong>les</strong> Hebreux.<br />

IV. Le four a briques. — 1° En Egypte et en Chaldee,<br />

on employait souvent <strong>les</strong> briques crues et seulement<br />

DICT. DE LA BIBLE.<br />

sechees au soleil. D'autres fois, on <strong>les</strong> faisait cuire <strong>dans</strong><br />

des fours.Voir BRIQUE, 1.1, col. 1930-1932. Le four a briques<br />

se composait de quatre murs de briques crues elevees<br />

en carre, avec une ouverture au bas d'un des cotes pour<br />

introduire le combustible. — La sixieme plaie d'Egypte<br />

consista en ulceres que Moise et Aaron repandirent sur<br />

<strong>les</strong> Egyptiens en jetant vers le ciel « de la cendre de fournaise<br />

», Exod., ix, 8, 10, c'est-a-dire de la cendre prise<br />

<strong>dans</strong> un four, soit a chaux, soit a metaux, soit a briques.<br />

— 2° Dans trois passages de la Sainte Ecriture, il est<br />

question d'un appareil appele malben, <strong>dans</strong> lequel on a<br />

cru reconnaitre un « four a briques ». Un examen plus<br />

attentif de ces textes a fait penser recemment a plusieurs<br />

exegetes que le malben serait bien plutot un « moule a<br />

briques ». Le mot vient de lebendh, « brique, » et ne<br />

designe pas plus necessairement un four qu'un moule a<br />

briques. — 1. Le premier passage, II Reg., xn, 31, raconte<br />

que David prit la ville de Rabbath, et qu'ensuite<br />

il fit sortir <strong>les</strong> Ammonites de leurs vil<strong>les</strong> et « <strong>les</strong> placa<br />

sous des scies, des roues de fer, des baches de fer, et <strong>les</strong><br />

fit passer par des fours a briques ». On en conclut que<br />

David fit dechiqueter en morceaux ou bruler vifs <strong>les</strong><br />

habitants de toutes <strong>les</strong> vil<strong>les</strong> des Ammonites, et Ton<br />

explique cette cruaute en disant que tel etait alors le<br />

droit de guerre et que <strong>les</strong> ennemis en avaient bien merite<br />

1'application. Voir t. i, col. 497; t. n, col. 1316. Mais<br />

692. — Fournaise assyrienne. Portes de Balawat.<br />

D'apres The Bronze Ornaments of the Palace Gates of Balawat.<br />

le texte hebreu peut se traduire plus lilteralement : « II<br />

<strong>les</strong> placa sur (3) <strong>les</strong> scies, et sur (3) <strong>les</strong> haches de fer,<br />

et sur (3) <strong>les</strong> instruments de fer, et il <strong>les</strong> fit passer<br />

aux (3) malben. » En hebreu, la preposition 3 ne veut<br />

pas dire « sous », mais « a, vers, sur ». Le texte, ainsi<br />

explique, signifie que David a simplement assujetti <strong>les</strong><br />

Ammonites a la corvee, en faisant d'eux des scieurs de<br />

pierre, comme ceux qu'il avait fait venir de Tyr, II Reg.,<br />

v, 11, des ouvriers maniant la hache ou appliques a la<br />

fabrication des briques. Le texte serait encore plus clair<br />

si, en supposant le changement fautif d'un T en un i, on<br />

lisait he'abid, « il fit travailler » au malben, au lieu de<br />

he'dbir, « il fit passer. » Ces sortes de corvees etaient<br />

habituellement imposees par <strong>les</strong> Hebreux aux peup<strong>les</strong><br />

vaincus. Voir col. 1031. Quant au mot malben, <strong>les</strong> Septante<br />

le traduisent par irXivOiov, « petite brique, » et la Vulgate<br />

par typus laterum, qui veut dire « figure » ou « mouie<br />

de briques ». — 2. Le Seigneur dit a Jeremie, XLIII, 9 :<br />

« Prends de grandes pierres et cache-<strong>les</strong>, en presence<br />

des Juifs, <strong>dans</strong> 1'argile du malben. » Les Septante ne traduisent<br />

pas ce mot. Symmaque le rend par -xpypiov,<br />

« cachette, » et la Vulgate par crypta, « souterrain. »<br />

II. - 74

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