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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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1139 CRUGHE — CUIRASSE<br />

<strong>les</strong> mettent en fuite. Jud., vn, 16, 20. Niebuhr, Beschreibung<br />

von Arabien, Copenhague, 1772, p. 304, raconte<br />

encore qu'en plein xvni e siecle un chef de tribu<br />

arabe employa avec succcs le stratageme de Gedeon.<br />

Cf. Rosenmiiller, Das alte and neue Morgenland, Leipzig,<br />

1818, t. in, p. 35.<br />

3° Une cruche servait a la veuve de Sarepta pour y conserver<br />

sa farine. Ill Reg., xvii, 12, 14, 16.<br />

4° L'Ecc<strong>les</strong>iaste, xn, 6, <strong>dans</strong> sa description allegorique<br />

de la vieil<strong>les</strong>se, compare le corps frappe par la mort a<br />

« la cruche qui se brise a la fonlaine », et qui ne peut<br />

plus puiser ni garder 1'eau. Cette comparaison a passe<br />

en francais <strong>dans</strong> un vieux proverbe qu'on trouve deja au<br />

xiii e siecle: « Tant va le pot au puis, que il quasse, » et<br />

qui a cours aujourd'hui sous la forme plus moderne :<br />

« Tant va la cruche a 1'eau, qu'a la fin elle se casse. »<br />

Dans trois passages, III Reg., vn, 50; IV Reg., xn, 13<br />

(he'breu, 14); Jer., ni, 19, <strong>les</strong> versions traduisent par<br />

« cruches » le mot sippot, qui est le nom de « bassins »<br />

employes au service du Temple. H. LESETRE.<br />

CRUCIFIEMENT. Voir CROIX et PASSION.<br />

CRUCIGER, CREUTZIGER Gaspard, theologien<br />

lutherien, ne a Leipzig le l er Janvier 1504, mort a Wittenberg<br />

le 16 novembre 1548. II fut recteur a Magdebourg<br />

et professeur de theologie a Wittenberg. II s'attacha<br />

aux doctrines de Melanchton, qui le fit nommer directeur<br />

de 1'ecole de Saint-Jean, a Magdebourg. Apres plusieurs<br />

annees passees <strong>dans</strong> cette ville, il revint a Wittenberg<br />

et aida Luther <strong>dans</strong> sa traduction de la Bible.<br />

Parrni ses ouvrages nous devons citer : Enarmtio in<br />

Evangelium Johannis, in-8°, Wittenberg, 1540; Comvnentarius<br />

in primam Epistolam ad Timotheum, in-8°,<br />

Strasbourg, 1542; Commentarius in Epistolam Pauli<br />

ad Romanes, in-8°, Wittenberg, 1547. — Yoir J. G. Bossek,<br />

Dissertatio de C. Grucigero, in-4°, Leipzig, 1739; Dupin,<br />

Bibliotheque des auteurs separes de VEglise romaine au<br />

xvi & siecle, t. I, p. 100; Walch, Bibliotheca theologica,<br />

1. iv, p. 646, 680, 718. B. HEURTEBIZE.<br />

CRUZ (Louis da), jesuite portugais, ne a Lisbonne<br />

en 1543, mort a Co'irnbre le 18 juillet 1604. II entra chez<br />

<strong>les</strong> Jesuites le 2 decembre 1558, enseigna quatorze ans<br />

la rhetorique; tres verse" <strong>dans</strong> la connaissance du grec et<br />

de 1'hebreu, il professa 1'Ecriture Sainte; il fut aussi<br />

applique a la predication. On a de lui : Interpretatio<br />

poetica latine in centum quinquaginta psalmos, libri<br />

quinque, in-12, Ingolstadt, 1597; Madrid, 1600; Nap<strong>les</strong>,<br />

1601; Milan, 1684; Venise,1604; Lyon, 1608; Cologne, 1612.<br />

C. SOMMERVOGEL.<br />

CRYPTOFERRATENSIS (CODEX), manuscrit<br />

des Epitres de saint Paul, dont il ne reste qu'un feuillet.<br />

11 appartient a la bibliotheque de 1'abbaye de Grotta-<br />

Ferrata, <strong>dans</strong> <strong>les</strong> monts Albains, pres de Rome, ou il<br />

est cote Z6l. C'est un palimpseste; 1'ecriture seconde<br />

est grecque, minuscule, et donne un passage de Ylliade;<br />

1'ecriture premiere est du vn e siecle, onciale, sans accents<br />

ni esprits. Ce fragment, II Cor., xi, 9-19, designe par la<br />

lettre R <strong>dans</strong> 1'appareil critique des Epitres de saint Paul,<br />

a ete publie par le P. Cozza, <strong>dans</strong> ses Sacrorum Bibliorum<br />

vetustissima fragmenta, Rome, 1867, p. 332-335.<br />

C. R. Gregory, Prolegomena, p. 435. A. Rocchi, Codices<br />

Cryptenses, Tusculum, 1882, au rnanuscrit Z6 1, decrit<br />

un manuscrit latin du xv e siecle, qui n'a rien de commun<br />

avec le feuillet palimpseste qui nous occupe et que<br />

nous avons cherche en vain au catalogue. A-t-il disparu<br />

de 1'abbaye? P. BATIFFOL.<br />

CUIR. Voir PEAU et CORROYEUR.<br />

CUIRASSE (hebreu : siryon, I Sam. [Reg.], xvii,<br />

5, 38; sir y an, I [III] Reg., xxn, 34; II Par., xvm, 33;<br />

sinjon, Jer., XLVI, 4; LI, 3; Septante : 6u>pal; Vulgate :<br />

lorica, thorax), armure destinee a proteger le corps ou<br />

tout au moins le buste centre <strong>les</strong> coups de 1'ennemi.<br />

I. LES CUIRASSES CHEZ LES JUIFS. — La cuirasse n'apparait<br />

<strong>dans</strong> 1'armement des Israelites qu'au temps des<br />

rois. Saul portait une cuirasse dont il voulut revetir David<br />

au moment ou celui-ci allait combattre Goliath. I Reg.<br />

(I Sam.), xvn, 38. Josaphat perit frappe par une fleche<br />

au defaut de la cuirasse. II Par., xvm, 33. La Vulgate traduit:<br />

inter cervicem et scapulas. Les soldats d'Ozias en<br />

etaient revelus. II Par., xxvi, 14. Elle est encore nominee<br />

parmi <strong>les</strong> armes defensives des compagnons de Nehemie.<br />

II Esdr. (Nehem.), iv, 16 (hebreu, 10). Judas-Machabee<br />

porlait egalement une cuirasse. I Mach., in, 3. (Dans Job,<br />

XLI, 17 (hebreu, 18), siryah parait signifier plutot « harpon<br />

» que « cuirasse ».) — Aucune description ni aucun<br />

detail ne nous est donne par la Sainte Ecriture sur <strong>les</strong><br />

cuirasses en usage chez <strong>les</strong> Juifs, mais il est evident<br />

qu'el<strong>les</strong> devaient etre <strong>les</strong> memes que cel<strong>les</strong> dont se servaient<br />

<strong>les</strong> peup<strong>les</strong> voisins.<br />

II. LES CUIRASSES DES PHILISTINS. — Le geant Goliath<br />

portait une cuirasse faite d'ecail<strong>les</strong> et pesant cinq mille<br />

sides d'airain. I Reg. (I Sam.), xvii, 5. Les Septante en<br />

font une cotte de mail<strong>les</strong>, mais la Vulgate a traduit avec<br />

raison le texte hebreu par lorica squamata. La cuirasse<br />

de Goliath devait, en effet, ressembler a cel<strong>les</strong> des Egyptiens<br />

et des Assyriens. La version d'Aquila traduit par le<br />

lerme grec technique (poXiSwrov. Voir COTTE DE MAILLES.<br />

III. CUIRASSES EGYPTIENNES. — La Sainte Ecriture ne<br />

419. — Cuirasse Sgyptienne provenant du tomDeau de Ramses LIT.<br />

Biban el Molouk.<br />

D'apres Champollion, Monuments de I'jfcgypte, t. in, pi. 262.<br />

parle pas de cuirasses en decrivant 1'armement des Egyptiens,<br />

mais elle fait allusion a la cotte d'armes de lin, en<br />

indiquant la forme des vetements du grand pretre. L'ephod<br />

devait avoir a 1'endroit du cou une ouverture semblable<br />

a celle de la taherd', c'est-a-dire de la cotte d'armes faite<br />

de lin telle que la portaient <strong>les</strong> soldats egyptiens. Exod.,<br />

xxvin, 32; xxxix, 23 (Vulgate, 21; Septante, xxxvi, 23).<br />

Dans ces deux passages, ni la Vulgate ni <strong>les</strong> Septante ne

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