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s dans les Saintes - Encyclopaedia Gentium Boni

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77 CALOV — GALVAIRE 78<br />

locjia Christi ab evangelistis Matthseo et Luca conscripla,<br />

in-4", Wittenberg, 1652; Epistola Judae, analytice,<br />

f.vegetice et polemice explicata, in-8°, Wittenberg, 1654;<br />

Discussio infallibilitatis novae chronologize biblicse, C. Bavii,<br />

in-4°, Wittenberg, 1670; Commentarius in Genesim,<br />

in-4°, Wittenberg, 1671; Biblia veteris et Novi Testamenti<br />

illustrata, sen commentarius in Vetus et Novum<br />

Testamentum in quo ut unicus litteralis Scripturse sensus<br />

undequaque asseritur et confirmatur : prsemissis<br />

chronico sacro, tractatus de nummis, ponderibus et<br />

mensuris, insertis et refutatis annotationibus Grotianis<br />

universis, 5 in-f°, Francfort-sur-le-Mein, 1672-1676;<br />

4 in-f°, Dresde, 1719; Deutsche Bibel D. Martini Lutheri,<br />

ausder Grundsprache, dem Context und Parallelsprachen,<br />

mit Beyfiigung der Auslegung, die in Lutheri<br />

Scliriften zu fmden, erklart, in-f", Wittenberg,<br />

1682; Criticus sacer Biblicus de Sacrse Scripturse auctoritate,<br />

canone, lingua originali, fontium puritate ac<br />

versionibus prsecipuis imprimis vero Vulgala latina et<br />

grxca LXK interpretum, in-4°, Wittenberg, 1683; Apo~<br />

dixis arliculorum fidei e solis Sacrse Scripturse. locis<br />

credenda demonstrans, in-4°, Lunebourg, 1684. Ugolini,<br />

•<strong>dans</strong> son Thesaurus antiquitatum sacrarum (1744-1769),<br />

a public une dissertation de cet auteur, De statu Judseorumecc<strong>les</strong>iastico<br />

et politico, ab anno pritno Nalivitatis<br />

Christi usque ad excidium Hierosolymse,l. xxiv, col.<br />

MXXVII. — Voir Walch, Bibl. theol.,t. in, p. 13, 14, 86,<br />

410; t. iv, p. 184, 191, 202, etc.; Kirchmaier G., Programma<br />

in funere A. Calovii, in-f°, Wittenberg, 1686;<br />

Orme, Bibliotheca biblica (1824), p. 74.<br />

B. HEURTEBIZE.<br />

CALPHI (Septante : XaXcpOi pere de Juda, capitaine<br />

•de 1'armee de Jonatbas. I Mach., xi, 70.<br />

CALUBI (hebreu: Kelubal; Septante: 6 XaXeg), fils<br />

d'Hesron, le meme personnage que Caleb 2.<br />

CALVAIRE, lieu ou fut crucifie Notre-Seigneur. —<br />

I. SIGNIFICATION DU MOT. — La transcription grecque du<br />

nom donne au Calvaire par <strong>les</strong> Juifs est FoXYoGa, Matth.,<br />

xxvn, 33, mot qui correspond a Tarameen gulgolfd, et<br />

a 1'hebreu gulgolet, avec le sens de « crane », du verbe<br />

gdlal, « rouler, » d'oii la signification derivee de « chose<br />

qui peut rouler, objet spherique, crane ». Saint Matthieu,<br />

saint Marc et saint Jean traduisent Golgotha par xpavtoy<br />

TOUO;, « le lieu du crane; » saint Luc, xxiii, 33, rend plus<br />

litteralement le mot hebreu par le grec xpocvcov. Le feminin<br />

latin, employe par la Vulgate, calvaria, a le meme<br />

sens de « crane » <strong>dans</strong> Pline, H. N., xxvni, 2;xxx, 18.<br />

On a explique de trois manieres differentes le nom donne<br />

au Calvaire :<br />

1° C'est a cet endroit qu'on executait <strong>les</strong> criminels et qu'on<br />

enterrait sur place leurs cadavres. A la suite de saint<br />

Jerome, <strong>dans</strong> son commentaire sur S. Matthieu, xxvn,<br />

33, t. xxvi, col. 526, un certain nombre de commentateurs,<br />

jusqu'au xvii e siecle, ont admis cette explication.<br />

Elle n'est pas acceptable, pour <strong>les</strong> raisons suivantes : —<br />

1° Les Juifs n'avaient pas d'emplacement fixe pour 1'execution<br />

des sentences capita<strong>les</strong>. II etait seulement requis<br />

que le supplice eut lieu hors de la ville. Talmud de<br />

Babylone, Sanhedrin, f° 42 b. — 2° II y avait a quelques<br />

pas du Calvaire un jardin <strong>dans</strong> lequel Joseph d'Arimathie<br />

s'etait prepare un tombeau. II n'est pas a croire qu'un<br />

riche membre du sanhedrin eut choisi, pour y placer sa<br />

sepulture, 1'endroit ou 1'on mettait a mort <strong>les</strong> criminels.<br />

— 3° Dans cette hypothese, il eut ete bien plus naturel<br />

d'appeler le Calvaire « le lieu des cranes », ou mieux<br />

encore « le lieu des cadavres ». Mais ce dernier nom luimeme<br />

ne pouvait convenir : on ne voyait la ni cranes ni<br />

cadavres. Le crucifie etait acheve et detache de sa croix<br />

des le soir meme, et le lapide enseveli de suite; car la<br />

loi juive ne permettait de laisser a decouvert ni cadavres<br />

ni ossements humains.<br />

2° Le Calvaire, d'apres une opinion fort ancienne, devrait<br />

son nom au crane d'Adam. C'etait, en effet, une<br />

croyance assez repandue parmi <strong>les</strong> anciens, que le premier<br />

homme avait ete enseveli <strong>dans</strong> la cavite inferieure du<br />

rocher du Golgotha. Origene, In Matth., 126, t. xm,<br />

col. 1777; S. Athanase, De passione et cruce Domini,<br />

12, t. xxvni, col. 207; S. Ambroise, In Luc., x, 114,<br />

t. xv, col. 1832; Paula et Eustochium, Ep. ad Marcellam,<br />

XLVI, <strong>dans</strong> <strong>les</strong> CEuvres de saint Jerome, t. xxn,<br />

col. 485, etc. C'est en souvenir de cette tradition que la<br />

chapelle souterraine du Calvaire est consacree a Adam,<br />

et qu'au pied des crucifix on place souvent une tete de<br />

mort. — Mais cette tradition ne repose sur aucun fondement<br />

solide. Ni 1'Ancien ni le Nouveau Testament n'en<br />

font mention, et il est bien certain que si <strong>les</strong> Juifs du<br />

temps de Notre - Seigneur 1'avaient connue, ils n'auraient<br />

pas choisi cet endroit-la meme pour y crucifier des condamnes.<br />

En realite, Adam n'a ete enseveli ni a cet endroit<br />

ni a Hebron, comme on le conclut a tort d'un texte mal<br />

traduit de la Vulgate. Jos., xiv, 15.<br />

3° Le plus probable est que le nom du Calvaire lui<br />

venait de la configuration meme du rocher, qui devait<br />

reproduire plus ou moins fidelement la forme d'un crane.<br />

C'est 1'opinion que semble adopter saint Cyrille de Jerusalem,<br />

Catech. xm, 23, t. xxxm, col. 802, mieux place<br />

que personne pour savoir a quoi s'en tenir. On sait avec<br />

quelle facilite le langage populaire donne a certains reliefs<br />

pittoresques du sol le nom des objets auxquels ils ressemblent.<br />

Rien de plus commun, par exemple, <strong>dans</strong> <strong>les</strong><br />

pays de montagnes, que <strong>les</strong> noms d'aiguille, de fourche,<br />

de dent, de tete, etc. Le premier livre des Rois, xiv, 4,<br />

parle de rochers en forme de dents, et la montagne ou<br />

1'on croit communement aujourd'hui que Notre-Seigneur<br />

prononca <strong>les</strong> beatitudes s'appelle <strong>les</strong> Cornes d'Hattin.<br />

Strabon, xvil, 3, donne a un promontoire le nom de<br />

xstpaXac', « te<strong>les</strong> ». Le nom du Calvaire aurait done quelque<br />

analogic avec le mot « Chaumont », calvus mom, « mont<br />

chauve », si commun en France.<br />

II. L'EMPIACEMENT DU CALVAIRE. — Saint Jean, xix, 20,<br />

dit que « le lieu ou fut crucifie Jesus-Christ etait pres de<br />

la ville », et saint Paul, Hebr., xm, 12, ajoute que Notre-<br />

Seigneur a souffert « hors de la porte ». Cette double indication<br />

repond parfaitement a 1'intention bien connue des<br />

Juifs. Obliges de crucifier Jesus-Christ hors de la ville,<br />

ils firent en sorte cependant que son supplice put avoir<br />

le plus de temoins possible, et pour cela choisirent le premier<br />

endroit propice, sur le bord de la route et en vne<br />

des murs de Jerusalem. L'emplacement assigne par la<br />

tradition au Calvaire et au saint Sepulcre repond-il a ces<br />

conditions? Oui, sans nul doute.<br />

1° Donnees topographiques. — La ville de Jerusalem<br />

a eu plusieurs enceintes successives, dont Josephe donne<br />

la description, Bell, jud., V, iv, 2. La premiere et la plus<br />

ancienne enfermait la colline ou etait bati le temple (mont<br />

Moriah) et le mont Sion actuel; elle franchissait en deux<br />

points la vallee du Tyropseon, qui separe <strong>les</strong> deux collines.<br />

La second e enceinte entourait le quartier bas appele<br />

Acra, et situe a Tangle interieur forme par la premiere<br />

enceinte, au nord de Sion et a 1'ouest du Moriah. La troisieme<br />

enceinte eut pour but d'annexer a la ville le quartier<br />

bati au nord, sur la colline de Bezetha. Elle fut commencee,<br />

<strong>dans</strong> des proportions magnifiques, par le roi<br />

Herode Agrippa (37-44), qui interrompit le travail sur<br />

<strong>les</strong> injonctions de 1'empereur Claude, anime d'une juste<br />

defiance envers <strong>les</strong> Juifs. Ceux-ci acheverent la muraille<br />

a 1'epoque du siege de la ville par Titus. Josephe dit<br />

expressement que cette troisieme enceinte « traversait <strong>les</strong><br />

cavernes roya<strong>les</strong> ». Ces cavernes sont d'immenses carrieres<br />

calcaires qui s'etendent au-dessous de Bezetha, et<br />

d'ou 1'on a tire des materiaux pour <strong>les</strong> grandes constructions<br />

de Jerusalem (Voir CARRIERS). L'enceinte actuelle<br />

<strong>les</strong> traverse. On est amene par la a conclure que la troisieme<br />

enceinte de Josephe suivait a peu pres le peri-

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