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Absinthe, « Jarry et Cie », Communications du Colloque International (TNP. 12-13 mai 1985),<br />

Castelnau de Montmiral, Société des Amis d’Alfred Jarry, 1985, p. 122.<br />

14. L’on peut mettre ce passage en parallèle avec ce que dit Mallarmé de la lecture dans<br />

Divagations paru à la Bibliothèque-Charpentier en 1897 : « Plus le va-et-vient successif incessant du<br />

regard, une ligne finie, à la suivante, pour recommencer : pareille pratique ne représente le délice,<br />

ayant immortellement, rompu, une heure, avec tout, de traduire sa chimère. Autrement ou sauf<br />

exécution, comme de morceaux sur un clavier, active, mesurée par les feuillets – que ne ferme-t-<br />

on les yeux à rêver ? 1 »<br />

15. Allusion au poème « Pensionnaires » (« Les Amies », II) : « […] sa bouche / Plonge sous l’or<br />

blond, dans les ombres grises 2 ». Voir aussi le poème « Séguidille » (« Filles », II) : « Ah, ton corps<br />

noir et rose […] 3 ».<br />

16. Voir notamment Paul Verlaine, Parallèlement, lithographies originales de Pierre Bonnard,<br />

Imprimerie Nationale, Ambroise Vollard, 1900, p. 12, 14, 16-19, 22, 25-29, 33, 34-35, 37, 64, 77,<br />

100.<br />

Allusion notamment au poème « À la princesse Roukhine » (« Filles », I) : « Cuisses belles,<br />

seins redressants, / Le dos, les reins, le ventre, fête / Pour les yeux et les mains en quête / Et<br />

pour la bouche et tous les sens ? 4 »<br />

Dès 1895, Edmond Pilon écrit dans Le Mercure de France, citant un article de la Revue du Siècle<br />

du mois de juin : « On nous […] apprend que M. Verlaine est « pornographe » dans<br />

Parallèlement […]. 5 »<br />

Sur l’érotisme propre à ce recueil, il convient de se tourner vers Jacques Borel : « Ces yeux,<br />

ces seins, ces sexes ont quitté le domaine de l’imaginaire. Ces filles caressées, possédées, ne sont<br />

plus les furtives habitantes d’un paysage issu de la rêverie ou son impalpable émanation. On ne<br />

surprend même pas ici l’essai d’une transposition. La rue, le galetas, les taudis de la cour Saint-<br />

François restent le fond reconnaissable à des étreintes sans prolongements, ou qui se veulent<br />

telles. 6 »<br />

1<br />

Mallarmé, Divagations, Bibliothèque-Charpentier, 1897, p. 277 ou Mallarmé, Œuvres complètes, II,<br />

édition présentée, établie et annotée par Bertrand Marchal, Gallimard, collection Bibliothèque de<br />

la Pléiade, 2003, p. 226.<br />

2<br />

Paul Verlaine, op. cit., p. 487.<br />

3<br />

Id., p. 491.<br />

4<br />

Ibid.<br />

5<br />

Le Mercure de France, n° 67-69, tome XV, juillet-septembre 1895, p. 370.<br />

6<br />

Paul Verlaine, op. cit., p. 473-474. Voir aussi Id., p. 471-475.<br />

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